Y a-t-il démocratie ou ploutocratie ici en Occident ? Est-ce le vote ou l'argent qui gouverne ? Sont-ce les électeurs ou les usuriers qui décident ? Un totalitarisme prévaut désormais qui impose son modèle unique et sa pensée unique : c'est le totalitarisme de la finance, des banquiers, de l'usure.
Wiebke Muhsal a été élue député au Parlement de Thuringe, lors des élections du 1 septembre 2024, sous l’étiquette du parti nationaliste allemand Alternative pour l’Allemagne (AfD), dans la circonscription de Saale-Holzland II. Elle y a obtenu le mandat direct attribué au scrutin majoritaire, face à la figure de proue en Thuringe du parti démocrate-chrétien CDU Mario Voigt, qui avait triomphé au sein de cette circonscription en 2009, en 2014 et en 2019. Mario Voigt est cependant, malgré tout, réélu, en tant que candidat de tête, député au Parlement de Thuringe via le scrutin de liste à la proportionnelle. Lionel Baland a rencontré et interrogé Wiebke Muhsal à Erfurt, la capitale de la Thuringe.
Éléments d’information et de réflexion
Suscitées par la relecture d’un mystérieux manifeste racialiste anonyme paru en 1959, les Propositions d’Uppsala, les trois études qui forment le cœur de ce recueil retracent en fait, sur la base d’une documentation minutieuse, la préhistoire refoulée de la « Nouvelle Droite », depuis les années 1960, avec la fondation de la Fédération des étudiants nationalistes et d’Europe-Action, jusqu’à l’institut Iliade en passant par le GRECE. Décortiquant le manifeste, l’auteur en fait ressortir les « marqueurs », dont trois ne pouvaient émaner que de futurs animateurs de la « Nouvelle Droite » : une forme de scientisme au nom de la « politique biologique », un antichristianisme clairement affiché, une hostilité jamais démentie à un « Orient » aux contours très élastiques. Au terme d’une enquête serrée qui procède par élimination, il suggère même les noms de trois possibles rédacteurs du texte. Il se penche ensuite longuement sur l’esthétisme des trois figures de proue de la ND, Venner, Mabire et A. de Benoist, à qui il refuse le privilège d’ « immunité critique ». Il décèle dans leur esthétisme une origine bourgeoise typique du pseudo-fascisme français, la source de nombreuses incohérences politiques et doctrinales, et comme une « radicalité de substitution ». Alors que sonne l’heure de la relève des cadres, il encourage les nouveaux responsables de l’institut Iliade à assumer le passé du courant racialiste, de manière critique s’il le faut, mais sans le « réviser » de façon intermittente comme feraient des canailles staliniennes. En annexes sont repris un article sur la brochure Orientations d’Evola et un texte sur l’incessante promotion du métissage par l’image.
136 p. - 14,00 €
Crédit photo : MOLA
Dans le cadre d’une fouille menée par une équipe d’archéologues du MOLA (Museum of London Archaeology) dans le Cambridgeshire (Angleterre), sur le site d’un chantier destinés à des « travaux d’autoroutes nationales », des restes de deux puits romains en bois ont été découverts. Ils auraient été construits au 1er siècle après J.-C.
Hier 13 août, des Juifs israéliens ont envahi l’Esplanade des Mosquées, au mépris du respect des Lieux Saints. Le rêve de ces gens est de reconstruire le Temple de Jérusalem – ce qui impliquerait de détruire la mosquée El-Aqsa et le Dôme du Rocher. Ce n’est pas un hasard que l’attaque palestinienne du 7 octobre se soit appelée « Déluge d’El-Aqsa » : les mouvements combattants palestiniens n’entendaient pas seulement ramener la question palestinienne au cœur de la diplomatie mondiale. Il s’agissait aussi d’arrêter le messianisme israélien qui entend faire de Jérusalem une capitale exclusivement juive, religieusement parlant. Les chrétiens feraient bien de prendre au sérieux une menace qui les concerne aussi.
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Dans son dernier ouvrage Occident Go Home, (à commander aux éditions Via Romana) Michel Geoffroy, énarque et ancien haut fonctionnaire, dresse un réquisitoire sévère contre l’Occident moderne, qu’il décrit comme le nouveau vecteur de l’américanisme et des « valeurs inversées ».
Selon lui, l’Occident n’incarne plus la chrétienté, la liberté ou le progrès, mais se retrouve aujourd’hui assimilé à une maladie civilisationnelle, perçue comme une menace par le reste du monde. Cependant, loin de se contenter de dénoncer ce déclin moral, religieux, et militaire, Michel Geoffroy voit dans la prise de conscience de cette situation une incitation à réagir. Il appelle à une renaissance civilisationnelle, portée par une nouvelle élite, capable de refuser le fatalisme pour retrouver l’âme de l’Europe.
Macron est indéboulonnable, il le sait et s’en vante, pleurniche Philippot ; peut-être qu’il sera réélu, peut-être qu’il se maintiendra au pouvoir en 2027 à la manière de Zelenski-Gambetta, pendant que son électorat crève sans se plaindre aux urgences des hôpitaux dans toute la France (ne me faites pas le coup qu’il a été élu avec 1% des voix grâce à des logiciels, OK ?).
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