Camarades ? Non : complices. Ce 1er mai 2025, les drapeaux rouges sont en réalité recouverts de la même graisse que les mains du patronat mondialisé. À force de trahir leurs fondements, les héritiers d’une gauche ouvrière, sociale, enracinée dans les luttes du peuple, sont devenus les larbins de ceux qu’ils prétendaient autrefois combattre. Uber Eats, Deliveroo, restauration low-cost, exploitation agricole industrielle : les esclavagistes modernes peuvent remercier LFI, la CGT et leurs petits nervis anarcho-autonomes. Grâce à leur agitation cosmopolite permanente, ils tiennent la jeunesse européenne en joue, étranglent les classes populaires, et surtout, assurent le renouvellement illimité d’une main-d’œuvre corvéable, sans conscience politique, sans racines, sans défense.
Depuis les années 1924-1925 jusqu’aux élections législatives de septembre 1930 qui, brusquement, projetèrent au premier plan le parti national-socialiste, le militantisme nationaliste était principalement représenté en Allemagne par les groupes paramilitaires (Wehrverbände), héritiers des Corps Francs et par les ligues de jeunesse (« Bünde »)(1).
Sous l’effet de la crise économique, les éléments les plus radicaux de ces groupes et de ces ligues évoluèrent vers le national-socialisme révolutionnaire (tendance Strasser) ou le national-bolchevisme tandis que les autres (c’est-à-dire la plupart des membres des ligues et leurs leaders) cherchèrent un temps un accommodement avec le système et rallièrent de nouveaux partis, comme le Parti d’État allemand (issu de la fusion du Parti Démocrate et de l’Ordre Jeune-allemand d’Arthur Mahraun) et le Parti Populaire Conservateur (formé par les sociaux-chrétiens et des éléments issus du parti d’extrême droite, la D.N.V.P.) en essayant, en vain, d’en faire des instruments de rénovation de l’Allemagne.
Le 21 avril 753 avant notre ère, Rome naissait sur le Palatin. La date retenue comme fondation de la cité éternelle est encore aujourd’hui célébrée dans la capitale comme « Noël de Rome ». Si le mythe des frères élevés par une louve, Romulus et Remus, consultant les dieux pour savoir qui donnera son nom à la ville qu’ils souhaitent fonder est bien connu de tous, on saisit parfois moins l’importance de l’acte de fondation : le traçage du pomœrium, la frontière sacrée et inviolable de la cité.
« Eh bien dis donc, il met un sacré bazar le Trump avec son histoire des droits de douane. Qu’est-ce qu’il cherche à obtenir ?
J’étais rassuré, je me suis dit le Donald il va se casser la figure, donc on va pouvoir continuer à préparer la guerre qu’on va faire à la Russie que comment on va leur mettre la pâtée. Et puis je suis tombé sur un drôle d’article. D’un nommé Steve Miran qui a l’air d’avoir l’oreille de Donald Trump. Publié sur le site de la Maison-Blanche, sur la page de Donald Trump lui-même, il raconte un certain nombre de choses intéressantes.
Lire la suite : Trump et les droits de douane : réparer 40 ans de néolibéralisme ?
Des archéologues ont découvert une tombe monumentale sur le site de la cité légendaire de Ténée. ©Ministère grec de la Culture
Dans le cadre d'un vaste programme de fouilles, des chercheurs ont mis au jour une tombe monumentale dans une légendaire cité grecque antique, près de Corinthe. Les archéologues y ont notamment découvert une bague en or représentant Apollon.
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