Bien qu'Israël ne soit pas un pays producteur de pétrole et qu'il n'y ait pas de grandes infrastructures pétrolières internationales près de la bande de Gaza ou du sud d'Israël, le dicton selon lequel « Moïse a conduit les Juifs au seul endroit de tout le Moyen-Orient où il n'y a pas de pétrole » est bien connu. Toutefois, l'éclatement de conflits dans la région a des répercussions sur la stabilité du marché mondial du pétrole. Cela est dû à deux raisons principales: tout d'abord, les marchés mondiaux de l'énergie réagissent négativement aux troubles au Moyen-Orient, car la région contribue à environ un tiers de la production mondiale de pétrole. Ensuite, les actions militaires en Israël et dans les territoires palestiniens ont ajouté du stress à une économie mondiale et à un système financier déjà en difficulté. L'effet initial a été modéré et les investisseurs sont préoccupés par d'autres questions tout aussi urgentes. Toutefois, si les actions militaires se poursuivent ou s'intensifient, l'impact sur les marchés pourrait être énorme - et cela ne s'applique pas seulement au prix du pétrole, qui est évident pour tout le monde.
Les questions de plus en plus nombreuses concernant l'incapacité des services de renseignement israéliens à anticiper et à se préparer à une attaque surprise du Hamas ont été aggravées lundi lorsqu'un responsable des services de renseignement égyptiens a déclaré que Jérusalem avait ignoré les avertissements répétés selon lesquels le groupe basé à Gaza préparait « quelque chose d'important », y compris, apparemment, une action directe. Le ministre des renseignements du Caire avait prévenu le premier ministre israélien.
Thibaud GIBELIN enseignant en sciences politiques et histoire contemporaine en Hongrie, revient sur l'histoire du pays de Viktor Orbán. Il pense que la politique pour les peuples européens devrait avoir pour seul objectif d'inscrire la communauté nationale dans le cadre civilisationnel européen.
On ne va pas rappeler la brutalité du féminisme occidental dans l’épisode que nous vivons ; Todd en avait bien parlé dans Après l’Empire. Chesterton déjà en avait parlé (voyez mes textes) lors de son voyage en Amérique : le citoyen n’aurait pas plus de droits qu’un enfant dans une nursery. J’ai souligné dans un texte sur Gustave de Beaumont, compagnon de route de Tocqueville, le caractère ombrageux, intellectuel, triste et platonique de l’épouse américaine qui selon Beaumont ne peut réussir à s’entendre avec son mari. Par contre elle déclenchera toutes les guerres humanitaires qu’on voudra.
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Le 22 octobre prochain va se dérouler en Argentine un scrutin présidentiel. Après un mandat chaotique de quatre ans miné par une inflation annuelle de 125 % et un taux de pauvreté avoisinant les 50 % de la population, l’actuel chef de l’État, Alberto Fernández, péroniste de centre-gauche, ne se représente pas. L’ancienne présidente péroniste de gauche de 2007 à 2015, Cristina Kirchner, qui est la vice-présidente, passe elle aussi son tour. Rappelons qu’en 2023, le péronisme a perdu tous ses axes fondamentaux et occupe tout le champ politique, de l’extrême gauche à la droite radicale sans oublier le centrisme. On attend cependant un écologisme péroniste ou un péronisme écologique…
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