Un article de Breizh-info.com
En Afrique du Sud, le 27 avril 1994, il y a donc 25 ans, se tinrent les premières élections multiraciales. Grâce à elles, l’enfer de l’apartheid allait être oublié et le paradis sur terre allait advenir puisque, des fontaines de la démocratie non raciale allaient couler le lait et le miel. Alléluia !
Vingt-cinq ans plus tard, les illusions ont été dissipées et le pays a sombré :
Face à ce désastre, regardons en arrière. En 1994, quand, après avoir menti à son peuple, le président De Klerk hissa au pouvoir un Nelson Mandela bien incapable de le conquérir par les armes, il légua à l’ANC la première économie du continent, un pays doté d’infrastructures de communication et de transport à l’égal des pays développés, un secteur financier moderne et prospère, une large indépendance énergétique, une industrie diversifiée, des capacités techniques de haut niveau et la première armée africaine.
Libérée de l’ « oppression raciale », la « nouvelle Afrique du Sud » fut immédiatement la proie du parti prédateur ANC dont les cadres, aussi incapables que corrompus, eurent comme objectif principal leur propre enrichissement. Caricature du corrompu, le président Zuma fut évincé par un coup d’Etat interne à l’ANC qui mit au pouvoir le vice-président Cyril Ramaphosa. A cette occasion, le monde médiatique entonna son habituel péan: débarrassée du « maffieux » Zuma remplacé par le « vertueux » Ramaphosa, l’Afrique du Sud allait pouvoir renouer avec l’héritage de Nelson Mandela.
Or, comme je l’ai dit à l’époque, en dehors du fait qu’un Venda allait remplacer un Zulu, cette révolution de palais n’allait rien changer au pays. A un Jacob Zuma lié au gang indien Gupta, succédait en effet l’ex syndicaliste Cyril Ramaphosa qui avait trahi ses camarades mineurs en se vendant au patronat blanc. C’est en effet dans les conseils d’administration des sociétés minières au sein desquels il fut adoubé pour contrer les revendications des mineurs dont il avait été le représentant avant 1994, qu’il édifia sa colossale fortune !!!
Pris entre les pressions des milieux d’affaires pro-occidentaux dont il était la créature, et celles des tendances radicales-racialistes lourdes qui constituent le fonds de commerce de l’ANC et des partisans de Julius Malema, le nouveau président se trouva vite paralysé. Et, comme d’habitude, il utilisa l’habituel joker des politiciens de l’ANC aux abois, à savoir la dénonciation du bouc-émissaire représenté par les fermiers blancs.
25 ans après les premières élections multiraciales, et comme l’a dit avec justesse Julius Malema: « En Afrique du Sud, la situation est pire que sous l’apartheid la seule chose qui a changé, c’est qu’un gouvernement blanc a été remplacé par un gouvernement de Noirs ».
Avec une différence cependant : avant 1994 les Noirs ne mouraient pas de faim, ils étaient gratuitement soignés et éduqués, l’électricité fonctionnait, les pénuries d’eau étaient inconnues et la police faisait son travail.
Mais, tout cela appartient au passé car, entre 1994 et 2019, l’ANC, le mouvement de Nelson Mandela, a conduit l’Afrique du Sud vers un naufrage. Selon la Banque Mondiale, et bien que réalisant ¼ du PIB de tout le continent, le pays est aujourd’hui devenu un des 5 pays « les moins performants » d’Afrique, juste devant les Comores, Madagascar, le Soudan et le Swaziland…
En 25 ans de pouvoir, l’ANC a donc ruiné un pays prospère, le transformant en un Etat du « tiers-monde » dérivant dans un océan de pénuries, de corruption, de misère sociale et de violences.
Afin de comprendre le naufrage de l’Afrique du Sud, Bernard Lugan propose un cours vidéo de 2 heures, illustré de nombreuses cartes animées, retraçant la longue histoire du pays. Le cours est divisé en 5 parties (format HD) consultables pour une durée illimitée.
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Une faille dans WhatsApp a permis l’installation à distance d’un spyware développé par une société israélienne spécialisée dans le développement de ce genre de produit.
Selon The Financial Times, cette faille a été exploitée par NSO Group, une firme israélienne plutôt confidentielle, qui a développé son propre outil, Pegasus, pour l’exploiter. NSO Group vend essentiellement ses services auprès des agences de renseignement occidentaux et du moyen-orient.
Selon un porte-parole de Facebook, cette faille permettait à quiconque d’espionner l’ensemble de l’activité d’un téléphone portable, par un simple appel. Et ce, même si la victime n’a pas pris le temps d’y répondre.
Selon l’ONG antisurveillance Citizen Lab, un avocat militant pour la défense des droits de l’homme a été visé dimanche 12 mai par Pegasus. Le programme permet notamment de collecter la géolocalisation de sa cible, de lire ses messages et e-mails, et de déclencher à son insu le micro et la caméra de son téléphone.
«Le groupe NSO vend ses produits à des gouvernements connus pour leurs violations répétées des droits de l’homme, et leur fournit les outils pour espionner leurs opposants et critiques », écrit l’ONG Amnesty International dans un communiqué publié ce 13 mai. «En août 2018, un employé d’Amnesty International a été ciblé par Pegasus, comme l’ont été des militants et des journalistes en Arabie saoudite, au Mexique et aux Emirats arabes unis.»
L’ONG a annoncé qu’elle allait déposer une plainte contre le ministère de la guerre israélien, autorité de tutelle de NSO Group, «qui a ignoré les monceaux de preuves liant NSO Group à des attaques contre des défenseurs des droits de l’homme. […] Tant que des produits comme Pegasus sont vendus sans contrôle effectif, les droits et la sécurité des salariés d’Amnesty International, des journalistes et des dissidents dans le monde entier sont en danger». Plusieurs associations israéliennes ont déposé des plaintes similaires.
Si vous utilisez WhatsApp, il vous faut donc l’installer afin d’être à l’abri. Pour les utilisateurs d’Android il s’agit de la v2.19.134, pour ceux d’IOS de la v2.19.51 et sur Windows Phone de la v2.18.348.
Le 21 mai 2013 Dominique Venner a choisi son départ, à la romaine, pour donner un signe d’espérance et de confiance aux jeunes générations, afin qu’elles mettent leurs pas dans les siens.
Depuis, chaque 21 mai, nous sommes quelques-uns, hommes et femmes de Fidélité, à allumer chez nous une bougie rouge.
Nous n’oublions pas que certains chrétiens ont cru bon de cracher sur la mémoire de Dominique Venner, quelques heures après sa mort. Ils se sont ainsi déshonorés à jamais, tout comme ceux qui acceptent de côtoyer ces gens-là.
Mais laissons ces cloportes là où ils sont. Ce qui compte, c’est de porter en nous et de transmettre le viatique que nous laissé Dominique. Ecoutons-le une fois de plus.
« Vivre selon la tradition, c’est se conformer à l’idéal qu’elle incarne, cultiver l’excellence par rapport à sa nature, retrouver ses racines, transmettre l’héritage, être solidaire des siens. Cela veut dire également chasser de soi le nihilisme, même si l’on sacrifie en apparence aux normes pratiques d’une société qui lui est asservie par le désir. Cela implique une certaine frugalité afin de se limiter pour se libérer des chaînes de la consommation. Cela signifie retrouver la perception poétique du sacré dans la nature, l’amour, la famille, le plaisir et l’action. Vivre selon la tradition signifie encore donner une forme à son existence en se prenant pour juge exigeant, le regard tourné vers la beauté réveillée de son cœur, plus que vers la laideur d’un monde en décomposition ».
Pierre VIAL
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