Catégorie : ETHNOPOLITIQUE
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Connaissez-vous le point commun entre les dirigeants de l’Apartheid en Afrique-du-Sud et nos bobos urbains actuels ?

Ils procèdent du même modèle économique Eh oui ! En effet dans les années 70, certaines franges du nationalisme afrikaner considérèrent que la cause de l’Apartheid menait à une impasse. Car ce mode de gouvernement était basé sur un principe économique très simple : une ultra-minorité blanche profitait de la main d’oeuvre bon-marché d’une majorité noire. A terme, les partisans du « volkstaad » (l’Etat ethnique afrikaner) prophétisèrent que, sous la pression internationale et démographique, le gouvernement noir était inéluctable et que de toute façon, moralement, cette exploitation du lupen-prolétariat noir par une bourgeoisie afrikaner dégagée des tâches les plus ingrates était moralement contraire aux idéaux des pères fondateurs boers (paysans). Cette fraction du nationalisme afrikaner prônait donc l’établissement d’un « Volkstaat » ethniquement homogène (où les afrikaners seraient donc obligé d’effectuer eux-mêmes leurs basses tâches) et sa sécession de la future Afrique-du-Sud noire. La ville autonome d’Orania a été fondée sur ce principe par Carel Boshoff qui était l’un des principaux théoriciens du Bureau Sud-Africain des Affaires Raciales (SABRA).

Les bobos occidentaux procèdent de la même politique économique : ils deviennent progressivement une minorité dans les centres urbains où ils sont implantés, tiennent des positions socio-économiques avantageuses et profitent des « services » d’un lupen-prolétariat immigré. Ces derniers servant leurs maîtres « cools » en tant que livreurs de sushis, nounous d’enfants, domestiques ou agent d’entretien. « Salut Momo, ça va » lançe quotidiennement « FX » à son « pote » Mohammed, l’esclave chargé du ménage dans l’immeuble ultra-sécurisé des Buttes Chaumont que FX partage avec Chloë, graphiste comme lui.

Momo ayant quatre enfants et FX/Chloë aucun, puisque le boulot est prioritaire et que les enfants blancs « ça fait mal à la planète », l’inversion démographique est donc inéluctable. Et la politique d’apartheid mise en place par FX et les siens en pratiquant l’évitement social par la flambée de l’immobilier se terminera tragiquement comme l’Apartheid. Le couple de bobos finira comme une famille de fermiers blancs sud-africains, à moins qu’il n’est choisi la bonne idée d’investir dans une petite longère normande et de profiter du télé-travail, après s’être fait agressé quatre fois par des racisé-e-s qui n’avaient pas compris que leurs victimes étaient abonné aux Inrocks.

Cette expérience sud-africaine doit nous faire réfléchir, nous européens : devant la submersion migratoire, faut-il persister dans le rêve d’une société apaisée ? Dans l’avènement du gouvernement énergique en la matière ? Ou alors faut-il compter sur une hypothétique remigration ?

Ou bien faut-il d’ores et déjà penser à la séparation. Abandonner les villes aux immigrés et aux bobos. Les uns servant d’esclaves aux autres, avant de s’entretuer façon balkans. Les classes laborieuses blanches libérées des villes construisant des fiefs ethniquement homogènes à l’image (inversée) de la… Seine Saint-Denis ! Et pourquoi pas ? Le territoire hexagonal regorge de régions délaissées. La fuite des villes a commencé avec le COVID (Paris perd 10 000 habitants par an), elle ne fera que s’amplifier. Des communautés ont déjà commencé à se mettre en place. Certaines sont basées sur des affinités politiques, d’autres basées sur la langue (deux communautés bretonnantes en Finistère par exemple), mais on est encore loin d’un volkstaat.

Bien entendu, ces « communautés » n’ont rien à voir avec les communautés babacools post-68ardes où tout était partagé, nourriture, femmes et argent dans un joyeux merdier. Les communautés modernes sont plus des communes où chacun est chez soit mais où un esprit commun et une homogénéité ethnique constitue la base du « vivre ensemble » au sens noble du terme.

En Bretagne, nous avons encore la possibilité de nous implanter dans certaines régions, notamment du Centre-Bretagne et d’y développer un modèle alternatif et identitaire. A partir des langues de Bretagne par exemple. Quoi de plus « triant » qu’une langue dite régionale ? Acheter une part une les maisons d’un village déserté pour l’ériger en village brittophone ou gallophone sur des bases ethnico-identitaires, cela ne tente personne ? Des expériences sont en cours, il suffit de s’en inspirer…

Anne-Sophie Collin

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source: BREIZH-INFO.com 08/08/2021

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