Epiphanius, Maçonnerie et sectes secrètes : le côté caché de l’Histoire, Courrier de Rome, octobre 2005.

C’est habituellement accompagné d’un ricanement et d’un haussement d’épaules qu’est accueilli tout propos visant à montrer que l’Histoire présente des dessous occultes ; il est vrai que les historiens officiels ignorent systématiquement cet aspect des choses. Pour avoir l’air cultivé, il est donc bien venu d’écarter sans plus d’argument la réalité de telles thèses. Louis-Ferdinand Céline peignait avec une grande acuité cette bourgeoisie à demi instruite, enivrée de préjugés : « Allez-y ! blasé…averti…fripez le nez un tout petit peu…comme ça…les narines…culturel…qu’est au courant du fin des choses…sceptique en somme…même agacé…dodelinez s’il le faut…dédaignez beaucoup…dédaignez !.. » Ainsi les expressions « complot », « théorie du complot », « conspirationnisme », donneront à votre interlocuteur malveillant l’occasion de faire cesser tout échange, pour peu que vous l’ayez entretenu de votre intérêt d’une approche anti-conformiste d’un point d’Histoire.
Ce gros volume (800 pages) est une synthèse récente de tous les documents accumulés depuis plus de deux siècles et qui visent à prouver l’existence de cercles de pouvoir occultes dans l’ombre des gouvernements visibles. De la Renaissance de la Gnose à la fin du Moyen Âge, à l’affirmation toute récente du New-Age, en passant par le financement de la Révolution « russe » par des banques new-yorkaises, c’est toute l’Histoire de l’Occident qui est ainsi éclairée sous un jour nouveau.
Les éditions du Courrier de Rome, qui publient l’ouvrage sont engagées dans la défense d’un catholicisme traditionaliste : aussi, tout l’ouvrage baigne dans une posture religieuse qui mêle le profane et le sacré. L’Histoire des hommes ne saurait être que le reflet d’une lutte surnaturelle opposant le Christ à Satan. Cela dit, un lecteur agnostique ne sera pas gêné par sa lecture, car d’une part, la documentation réunie nous informe de l’existence bien réelle d’organisations ô combien humaines : nul besoin d’aller chercher une quelconque preuve dans les nuées…d’autre part, il y a incontestablement une religiosité bien vivante chez les contempteurs modernistes des catholiques : ce n’est pas parce que vous ne croyez pas, amis lecteurs, aux esprits et à l’enfer, que certains de vos dirigeants, eux n’y croient pas ! Il est donc conseillé de prendre connaissance de ces données avec froideur, et d’en faire une lecture critique. Pour cela, rien de plus simple que de se livrer à un examen sommaire de quelques évènements connus : y a-t-il eu un véritable affrontement entre communisme et capitalisme par exemple ? Et si non, pourquoi donc ? Pourquoi les régimes communistes ont-ils disparu en quelques semaines, sans susciter le moindre affrontement dans des Etats policiers surarmés ?
Le New-Age n’est-il pas en train de se réaliser sous nos yeux, en ce moment même ? Il suffit de regarder un peu la télévision pour s’en convaincre.
Le rock’n’roll et la culture alternative des années soixante a-t-elle été imposée  par une base contestatrice, comme on l’affirme systématiquement ? Si oui, pourquoi n’y eut-il pas de manifestation pacifique aux Etats-Unis lors de la seconde guerre mondiale comme il y en eut lors de celle du Vietnam ?
Quelques interrogations parmi d’autres…
Bref, la lecture d’Epiphanius vous amène à une remise en question de tous les instants. Libre à vous de ne pas adhérer à toutes ses conclusions, à contester la validité de tel ou tel document proposé. Il reste que la somme énorme de données recueillies permet de mesurer l’abîme qui sépare le citoyen ordinaire, du lecteur critique que vous allez devenir en vous procurant ce lourd précis. Bien entendu, la lecture assidue du bimensuel d’E. Ratier Faits et Documents vous permettra de constater que l’actualité vient régulièrement corroborer l’existence et l’activité de ces cercles politiques, dont peut-être vous découvrirez l’existence : Bn’ai Brith, CFR, Commission Trilatérale, Groupe de Bilderberg, Aspen Institute, Bohemian Club, etc…
Il n’est jamais trop tard pour se remettre en question !..

Quant aux esprits chagrins, qui regretteront l’absence de reconnaissance d’un tel ouvrage par l’université française, précisons-leur que jamais leur attente ne sera comblée...et pour cause !

1er extrait, p.332. LE SIEGE DE L’U.N.E.S.C.O.

En 1926 le professeur juif de philosophie sociale Jean Izoulet, du Col1ège de France, fit publier par 1’éditeur Albin Michel une oeuvre au titre tout à fait significatif, bien qu’énigmatique :
«Paris capitale des religions ou la mission d’Israël»
Dès les premières pages on apprend que (les italiques et les caractères gras sont dans 1’ original) :
« l’idée de l’unification progressive du globe est une idée en marche [...]. Mais elle est généralement associée à une autre idée, - l’idée de pacifis-me et de désarmement immédiat et universel. » (p. 84)
Par la suite, les déclarations intéressantes se font de plus en plus fréquentes:
«La religion est l’essence même, ou si l’on veut, la double, la triple, la quarte, la quintessence de la Politique [...]. Sans le Gouvernement religieux et moral on ne pourrait avoir de Gouvernement politique et social. S’il n’y a pas d’obéissance interne à la loi morale, on ne peut avoir une obéissance externe à la loi légale. » (pp. 118-119)
Izoulet précise de quelle religion il s’agit :
«Mais il y a une dernière ou première religion, qui n’a rien de régional ou local et qui est présente partout, une Religion internationale et intercontinentale en un mot, une Religion planétaire. Et c’est le Mosaïsme d ‘Israël. » (p. 50)
Que le Catholicisme cesse donc de s’attribuer toutes ses prétentions d’universalisme Pour Izoulet le catholicisme est seulement, en fait, un mosaïsme qui s’est camouflé inconsciemment vis--à-vis du monde païen, et qui a ainsi conquis sur Israël 650 millions d’âmes. Aujourd’hui le camouflage disparaît et Moïse apparaît comme le seul et unique chef de la Religion fondamentale et éternelle, comme seul et unique chef de la Religion civique et scientifique, comme seul et unique chef, enfin, de a religion laïque (p. 52). Les lettres en italique, les majuscules et les soulignements sont originaux.
Et il ajoute aussitôt:
«Pour fonder le nouveau Pouvoir spirituel » il convient de se tourner vers ces institutions spirituelles et intellectuelles, mentales et morales qui s’appellent Universités (p. 140). Le but déclaré est de parvenir à la «Fédération des Mille Universités ».  Actuellement il y a sur la terre environ un millier d ‘universités. Fédérons-les ! Et nous aurons ainsi constitué sur la planète la plus haute, la plus puissante des corporations, la corporation spiri-tuelle, la corporation des Savants et des Penseurs. » (p. 150)
Mesure vraiment insuffisante sans une hiérarchie adéquate. Pour cela, il faut que :
                         « Au  sommet  de  cette  Fédération  des mille Universités  du  globe  nous  en créons une mille-unième, une Université suprême, une Université planétaire, une Université mondiale, pour conduire le chœur immense des Mille Universités répandues dans le monde entier ! » (p. 151)
 N'est-ce pas là la réapparition une fois de plus du Conseil de la Lumière de Comenius, de l'Église Nationale de Saint-Yves ou de l'Ordre Culturel des Nations du Pacte Synarchique ultérieur ? Eh bien il faut interpréter dans cette perspective la proposition suivante faite par Izoulet dans le même ouvrage :
                           « Oui, dédoublez la Société des Nations, dédoublez-la en deux Sociétés,  l'une spirituelle, l'autre temporelle ; dédoublez-la en Société des Églises et en Société des États. Vous aurez ainsi d'une part à Genève la Puissance temporelle des Banques et des Armées et d'autre part à Paris, la Puissance spirituelle de la Science et de Conscience, des Églises et des Universités. » (p. 65)



2° Extrait: Les personnages de La Haye (p. 432)

Outre Winston Churchill, appartenant de façon notoire à la Pilgrims’s Society britannique, au puissant R.I.I.A. et à la maçonnerie, se retrouvèrent à La Haye Léon Blum, juif français, ancien chef du gouvernement, président de l’Institut des Affaires Internationales français et co-fondateur de la Ligue fran-çaise contre l’Antisémitisme ; Alcide De Gasperi, qui participa au premier comité organisateur des cercles Bilderberg; Paul Henry Spaak, ami per-sonnel de Retinger et disciple de Coudenhove-Kalergi, membre fondateur de l’Institut Atlantique, du Bilderberg, de l’Institut des Affaires Internationales belge (I.R.R.I.) et président, en 1950, du Mouvement Européen. Mais la figu-re dominante, l’homme de la Haute Finance anglo-saxonne en Europe était Jean Monnet, figure de synarque et de technocrate, porte-parole très autori-sé de l’Establishment d’outre-Atlantique.
Né à Cognac en 1888 d’une famille de distillateurs, dont la raison socia-le était « Propriétaires vinicoles de Cognac J.C. Monnet et Cie », il fut, après des études peu brillantes, envoyé en 1909 en Égypte en convalescence pour une maladie d’estomac. L’année suivante il est au Canada comme représentant commercial de l’entreprise familiale et très vite il entre en relation avec la Hudson Bay Co., entreprise de la Couronne britannique qui travaillait en étroi-te liaison avec la banque juive Lazard Brothers and Co. de Londres et avec la Bank of England. À la déclaration de guerre de 1914 Monnet rentre en France où, réformé, il est envoyé au Ministère des Approvisionnements. Profitant de sa bonne connaissance de la langue anglaise et des contacts inté-ressants qu’il avait noués les années précédentes, Monnet réussit à faire attri-buer à la Hudson Bay Co. le monopole des acquisitions françaises au Canada, les transactions monétaires passant par la banque Lazard Brothers and Co.
Sa renommée d’expert en relations avec les Anglo-Américains y gagna au point qu’il fut nommé, à ce titre, conseiller auprès du comité chargé de rédiger les termes du traité de paix entré en contact avec l’Establishment américain et protégé par le « colonel » Edward Mandell House, son influence s’élèvera désormais de façon vertigineuse.

Secrétaire général adjoint à la Société des Nations, il démissionne le 20 décembre 1922 pour « raisons personnelles ». En réalité la « Société des Propriétaires Vinicoles de Cognac J.C. Monnet et Cie » faisait de très mau-vaises affaires au point que, sans aide extérieure, la faillite devenait inévitable. Ce fut alors que Robert Brand, patron de la banque juive Lazard Brothers, conseiller de Lord Robert Cecil à Versailles en 1919, (Cecil, haut dignitaire maçon, était un des hauts responsables de la Pilgrims et de la Round Table), et Morre de la Banque Morgan intervinrent en lui ouvrant les marchés en Angleterre et dans les Dominions. En 1926 Monnet participe à la fondation d’une banque, la « Blair and Co. Foreign Corporation », dont il fut élu vice-président. Parmi les autres associés on retrouve les Rothschild, à travers la Royal Dutch Shell, la puissante banque juive Kuhn & Loeb de New York, qui avait financé la révolution russe, les Lazard, les Morgan. En 1929, la « Blair and Co. » fusionne avec la Bank of America de New York. Cordell HulI (C.F.R.), secrétaire d’État américain, parlant de Monnet avec Harry Hopkins l’« homme de Baruch» auprès de Roosevelt - dira « Monnet est considéré comme l’homme de la banque anglaise Lazard Brothers ».
En 1939 Jean Monnet fut présenté par William Bullitt au secrétaire d’É-tat américain Henry Morgenthau, membre du B’nai B’rith, de la Pilgrims’ Society et de la Round Table, le même personnage qui, en 1935, avait fait imprimer le nouveau billet de 1 dollar avec le symbole du British Israël et le grand sceau des États-Unis. Bullitt ne manquait pas de titres mondialistes. Il était 32° degré de la maçonnerie écossaise, membre de la Pilgrims’ Society, du C.F.R. et était une personnalité en vue de la puissante banque juive Kuhn & Loeb.
Après le déclenchement de la Deuxième Guerre mondiale, en 1940, Monnet est, fait exceptionnel et significatif, envoyé par Churchill àWashington en qualité de diplomate britannique. Là il collabore avec Harry Hopkins, John McCloy, H. Stimson, George Marshall, Lord Halifax, c’est-à-dire avec le courant actif de la Pilgrims’ Society, à la victoire américaine. Fait tout aussi exceptionnel, J. Monnet était membre du C.ER. et du « Links Club », un cercle restreint et élitiste qui réunissait les grands de la finance d’alors, à savoir les Mellon, Vanderbilt, Rockefeller. Morgan. etc.



3° extrait : LES FINANCIERS DE LA REVOLUTION RUSSE

Extrait de « The Jewish Communal Register of New York City 1917-1918» (pp. 1018-1019).

« Schiff Jacob-Henry naquit en 1847 à Francfort-sur-le-Main (Allemagne) et il fit ses études dans cette dernière ville. Il partit en Amérique en 1865 et s’établit à New York, où il fit partie de la direction d’une maison de crédit. En 1873, il revint en Europe et établit des relations avec quelques-unes des principales banques allemandes. A son retour aux États-Unis, il entre dans le groupe des banquiers Kuhn, Loeb & Co. à la tête duquel on allait le retrouver quelques années plus tard. Son groupe finance la reconstruction des chemins de fer de l’Union Pacific et du reste, depuis, il a gardé des intérêts dans les chemins de fer américains. Schiff manoeuvre, au nom de la « com-munauté d’intérêts » entre les différentes associations pour aboutir à la créa-tion de la Bothern Security Co., ce qui lui permet de supprimer une concur-rence ruineuse. En 1904-1905, le groupe Kuhn, Loeb and Co. renfloue les finances japonaises, rendant ainsi possible la victoire nippone sur les Russes. Schiff dirige de nombreuses compagnies financières, dont la Central Trust Co., la Western Union Telegraph Co., la Wells Fargo Express Co. et il a présidé à de nombreuses reprises la Chambre de Commerce de New York.
Schiff est bien connu pour ses activités philantropiques et pour l’intérêt qu’il porte à l’éducation des jeunes. Toutefois, il n’est possible de mentionner ici que quelques-unes de ses réalisations philanthropiques. Il a fondé la Chaire d’Economie sociale à Columbia ; il a offert les fonds et l’immeuble des étu-des sémites à Harvard ; il a occupé une chaire de la Section de l’Asie orienta-le du Musée d’histoire naturelle de New-York, qui a pu ainsi organiser de nom-breuses expéditions sur place pour l’étude de l’histoire orientale et des condi-tions de vie dans ces pays ; il a fait de nombreux dons à divers musées de la ville et a offert la bibliothèque publique de New York qui contient un grand nombre de travaux sur les questions juives ; il a offert au Collège Barnard les locaux sociaux nouvellement construits.
Schiff est le philanthrope juif par excellence. Ses bienfaits se retrouvent dans chaque phase de la vie juive. Il s’intéresse passionnément aux travaux dans les hôpitaux et il est le président de la Home Montefiore ainsi que l’un des bienfaiteurs de l’hôpital Mont-Sinai et d’autres instituts sanitaires juifs de la ville. Il est profondément intéressé par la culture juive et prend une part importante dans la réorganisation du Séminaire Théologique juif d’Amérique. Il est également le fondateur du Bureau pour l’Éducation. En outre, Schiff est l’administrateur du Fonds Baron de Hirsch et de l’École agricole de Woodbine. Il a fourni le bâtiment et les fonds nécessaires à l’Association Juive de la Jeunesse de New York Cîty.
Schiff a toujours utilisé sa fortune et son influence pour le plus grand intérêt de son peuple.
« Il finance les adversaires de la Russie autocratique et use de son influence financière pour éloigner la Russie du marché monétaire améri-cain [...].»
À partir de 1914 les Allemands subventionnèrent la révolution russe, soit directement par la Reichsbank, soit par l’intermédiaire de la banque Warburg et Co. de Hambourg qui faisait parvenir les fonds aux révolutionnai-res par le canal de ses agences en Suède. Les Warburg avaient des liens de parenté avec les propriétaires de la banque Kuhn & Loeb de New York. Nous reproduisons ci-après toute une série de documents probants publiés en gran-de partie par le gouvernement américain. (…)
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