Catégorie : Démontage
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Ces dernières années une redoutable machine de guerre idéologique a été mise en action contre les identités. Comme beaucoup de ses semblables conçues par les cervelles désaxées des occidentaux, elle fonctionne sous couvert de bons sentiments pour déclencher de manière pavlovienne des réflexes d’intolérance humanitaristes.

Il s’agit de la fameuse « lutte contre les discriminations » qui a même donné naissance, dans la belle République française patrie de la liberté paraît-il, à la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l’Egalité (HALDE), fille bâtarde de l’Inquisition médiévale et du KGB de l’ancienne union soviétique.

Il s’agit en réalité d’une vaste opération de sidération mentale, culturelle et juridique dont le seul objet est de favoriser le colonisation de peuplement de l’Europe par les surplus démographiques de l’Afrique et de l’Asie.


De quoi s’agit-il en effet ?

On commence d’abord par diaboliser le mot « discrimination » en l’affublant d’un sens négatif alors qu’il représente une des plus utiles fonctions de l’esprit humain. Vieille habitude des occidentaux de mettre en bas ce qui devrait être en haut et réciproquement…

Selon le Petit Robert, discriminer c’est « Discerner, distinguer les choses les unes des autres avec précision, différencier, choisir ». Aucun raisonnement scientifique ou philosophique, aucune activité technique ou créative, aucune organisation humaine ne pourraient exister sans la noble faculté de discrimination. En effet, raisonner, agir ou organiser suppose de savoir « distinguer les choses ou les êtres les uns des autres avec précision » et de « choisir ». Or, comme discriminer c’est choisir ; choisir c’est traiter différemment et, traiter différemment c’est donc nécessairement maltraiter puisqu’il est entendu, selon la vulgate moderne, que tout et tous doivent être traités sur un pied d’égalité.

Il y a, c’est évident, une formidable hypocrisie dans cette approche. Imaginez un instant les oligarques occidentaux, parmi lesquels le multimillionnaire Schweitzer président de la HALDE, traités comme « monsieur Toutlemonde » par les autorités de ce beau pays… même en prison, lorsqu’il leur arrive de se faire prendre la main dans le pot de confiture, ces gens là ont droit à des quartiers VIP… Discriminer, dans la novlangue officielle, devient alors par dérive successive : séparer, traiter et considérer quelqu’un de manière humiliante, dévalorisante, infériorisante. Etant entendu que si l’on est traité de la sorte c’est toujours par le fait de son appartenance à une catégorie essentialisée et victimisée.

Second temps de la manœuvre, il s’agit d’additionner des carottes avec des commodes Louis XV. En d’autres termes, on fait l’inventaire de toutes ces catégories jugées stigmatisées et on les met dans le grand fourre-tout des « victimes de la discrimination ». L’objectif réel est bien sûr de culpabiliser le blanc européen pour l’amener à se repentir d’abord, à concéder ensuite un traitement de faveur aux allogènes. Mais il est difficile d’y aller directement sans que la ficelle ne paraisse trop grosse. Alors on met dans le fourre-tout les allogènes bien sûr, mais aussi les femmes, les handicapés, les jeunes, les vieux, les homos, les nains, les sourds etc. En fondant dans un même opprobre les « discriminations » supposées à l’égard de catégories très variées les pouvoirs intellectuels et politiques cosmopolites entretiennent volontairement une confusion entre des phénomènes de nature différente afin de désarmer des réflexes élémentaires de survie ethnique.

En effet, il y a d’abord en jeu une différence de nature ethnique qui opère une partition entre indigènes (synonyme d’autochtone = qui est issu du sol même où il habite) et allogènes (d’une origine différente de celle de la population autochtone). On y ajoute une partition de genre (entre masculin et féminin) puis des différences d’âge (jeunes et vieux) ou de santé (handicapés) ou d’orientation sexuelle (homos). L’objectif de cette confusion volontaire est une opération à tiroir. En premier lieu nous l’avons dit, subvertir le vocabulaire et d’abord le verbe « discriminer » qui, d’un sens positif, se voit dévié vers un sens négatif. En second lieu, subvertir les notions ou concepts en suggérant implicitement que des référents de nature différente (allogènes, femmes, handicapés, orientations sexuelles) sont en fait équivalents par essence. Enfin, utiliser la compassion et les bons sentiments que le mauvais traitement d’un handicapé peut générer, utiliser la réprobation de la misogynie et du « machisme » dans un univers mental occidental devenu très largement féministe, pour les faire servir à la fortification des positions acquises par les allogènes. Ainsi, les intellectuels et politiciens cosmopolites pensent échapper aux effets pervers traditionnels des soit disant « luttes contre les discriminations » qui, lorsqu’elles ne sont qu’au seul service des allogènes, attirent en réalité doublement l’attention sur eux et les stigmatisent de manière involontaire. En procédant ainsi, on peut mobiliser morale, bons sentiments, et conformisme idéologique pour légiférer et pénaliser la résistance ethnique des indigènes à l’envahissement des allogènes. Alors, on peut quitter le domaine du débat d’opinions et de la controverse politique : la « discrimination » entre l’indigène et l’allogène étant devenue un délit justiciable des tribunaux, elle rejoint le statut, si joliment décrit par nos modernes Torquemada, des « opinions qui n’ont pas valeur d’opinion ». Beau tour de passe-passe pour rejeter tout débat qui dérange et continuer à ronronner entre « gens autorisés qui s’autorisent » comme eut dit le grand philosophe Coluche…

A la réflexion, nous sommes assez injuste à l’égard des occidentaux cosmopolites puisqu’ils ont récemment redécouvert l’intérêt de la discrimination en l’affublant du qualificatif « positive ». La manœuvre est aussi habile qu’écœurante.

Après avoir proscrit les « distinctions » entre autochtones blancs européens et allogènes dans l’idée affichée de réaliser une égalité parfaite, nos « belles âmes » occidentales ont décidé de passer à l’étape suivante qui vise explicitement, cette fois-ci, à inférioriser l’indigène européen sur les plans politique, social, culturel et économique.

On a donc posé au préalable que dans le passé les allogènes auraient subi des « discriminations » systématiques. Il faudrait donc « réparer » de supposées injustices accumulées. Le moyen choisi est tout simplement d’instituer des … inégalités pour promouvoir l’égalité, en accordant aux allogènes un traitement préférentiel dans l’éducation, l’accès à l’emploi, l’accès au logement, le traitement par les services publics et privés. On transforme ainsi progressivement la vie des indigènes européens dans leur propre pays d’origine en course de handicap permanente avec interdiction de se plaindre car toute plainte serait naturellement une manifestation de racisme…


Il est tout aussi interdit, et nous nous en garderons donc bien, de suggérer que l’usage subtil du « choix », de la « distinction » et de la « différenciation » dans la vie quotidienne est un acte positif de résistance identitaire.

JPA

 

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