Depuis des temps immémoriaux, des conventions, traités, chartes et autres textes juridiques, ont été conclus entre des royaumes, empires, républiques et autres principautés pour régler les relations entre puissances, tant au plan politique, que juridique et aussi et surtout commercial. Certains traités comme le traité de Troyes, du 21 mai 1420, lors de la guerre de 100 ans, ont laissé de très mauvais souvenirs dans la mémoire des Français. Ce traité instituait Henri V d’Angleterre comme régent et héritier du royaume de France, au détriment du Dauphin. Ce n’est donc pas la première fois que le monde anglo-saxon veut étendre son hégémonie au détriment des peuples libres. Le fameux TTIP (partenariat transatlantique de commerce et d'investissement en Français) ou TAFTA (traité de libre-échange transatlantique) de son autre nom n’est qu’une énième tentative pour aboutir à cette domination.

 

 

C’est un enjeu fondamental qui est en train de se jouer dans le dos de 500 millions d’européens vendus par une oligarchie kleptocratique. Ce traité transatlantique, vise à créer un grand marché réunissant l’Europe et les Etats-Unis Il est préparé depuis 1995 par les entreprises transnationales de part et d’autres de l’Atlantique. Le 13 février 2013, Obama signait avec José Manuel Barroso et Herman Van Rompuy une déclaration adoptant le principe d’un accord de partenariat transatlantique. L’ objectif étant de parvenir à un accord pour cette année 2015. Les négociations commerciales pour créer un grand marché transatlantique sont longtemps restées à l’écart du débat démocratique. Le mandat de négociation délégué au seul commissaire européen est effarant. il dit tout et son contraire (unification des marchés, mais préservation des spécificités, même si au final, on devine dans quel sens il penche). Les négociations se déroulent, entre opacité pour les citoyens et partage choquant des informations avec les multinationales. Les eurodéputés sont totalement privés d’accès aux documents, car les Américains opposent leur veto, en revanche les lobbyistes y ont accès ! La consultation publique lancée par la Commission Européenne fin janvier 2014 fut essentiellement un outil de relation presse qui n’aura aucune influence sur le contenu des négociations. A l’issue de chaque cycle de négociation avec les américains, nous ignorons totalement ce qui a été discuté, alors même que ce sont nos vies qui en seront affectées. Les négociateurs ne sont comptables de rien, tout est secret, et une fois le traité signé, il sera irréversible. Leurs objectifs : uniformiser les règles, les normes en les alignant si possibles sur le niveau le moins contraignant. Notamment dans la santé, l’agriculture, les industries dites culturelles. Faire en sorte que les Etats ne puissent pas remettre en cause ces normes. Ces traités délèguent en fait une part des souverainetés populaires aux multinationales. Cette uniformisation des normes profitera aux multinationales américaines. Elles sont directement à la manœuvre et participent aux négociations. - Si rien n’est fait, le TAFTA verra le jour dans un futur proche, quelles en seront les conséquences ? Tout d’abord une destruction d’emploi relativement importante dans certains secteurs (textiles et agriculture). A moyen et long terme, la qualité des produits consommés sera gravement altérée. Le premier argument contre ce traité c’est que créer un marché transatlantique revient à perdre le contrôle de notre marché européen. Les droits de douane se montent seulement à 4% . Ce n’est donc pas le vrai sujet. En vérité le TAFTA est une « guerre des normes » que les USA veulent gagner. Il est aberrant de vouloir unifier des marchés si différents, y compris sur les valeurs culturelles, pas si communes que les négociateurs le disent. De plus Il est effarant d’ignorer les questions monétaires, qui donnent un avantage aux USA. Ce traité consacre une Europe sous influence étasunienne et menace nos services publics. Qu’espérer de François Hollande, qui a dit en février, aux Etats-Unis : « dès lors que les principes sont fixés, que les mandats sont donnés, que les intérêts sont connus, aller vite n’est pas un problème c’est la solution . Le second argument majeur est que ce traité va promouvoir une course au moins-disant dans tous les domaines, notamment sanitaires : « OGM, maïs MON810 et autres produits Monsanto, Pioneer, Bayer, lait et bœuf aux hormones, poulet chloré, porc à la ractopamine ». Concernant le gaz de schiste, la fracturation hydraulique deviendrait un droit intangible. Comme le souligne A de Benoist : « en matière sociale, ce sont toutes les protections liées au droit du travail qui pourraient être remise en cause, de même que le statut des services publics et des marchés publics ». En fait, dans les grandes lignes ce projet de Traité constitue un assaut frontal contre les pouvoirs législatif et judiciaires de tous les pays d’Europe. Un gouvernement qui voudra légiférer sur l’alimentation, la médecine, l’environnement, le social, pourra être attaqué devant des tribunaux privés par une entreprise estimant que ses profits actuels ou même futurs, sont ou seront entamés par ces mesures. Pour mémoire, le même type de traité a été signé entre le Canada et les USA. Le gouvernement canadien a porté plainte devant les tribunaux arbitraux pour trente litiges qui l’opposait aux multinationales US. Dans les trente procès, le gouvernement canadien a perdu trente fois. On a pu voir à l’œuvre, l’esprit du TAFTA dans le jugement prononcé par un « tribunal » américain dans l’affaire Yukos-Russie. Le kleptocrate Khodokorsky, tout juste libéré de prison, s’est rendu aux USA . Il a porté plainte devant un tribunal américain contre l’Etat Russe. L’objet du procès : demander des dommages et intérêts suite à la reprise en main par la Russie de ses intérêts pétroliers. La Russie a été condamnée par cette cour de justice américaine à payer 50 milliards de dollars de dommage et intérêts. Ce jugement donne un avant-goût extrêmement prononcé de l’“esprit TAFTA”, ou de ce que deviendrait la situation des pays européens en cas de réalisation du monstrueux accord de libre-échange transatlantique TAFTA (TTIP en anglais). L’essentiel de cet accord ne porte pas uniquement sur le libre-échange, sur le commerce, etc., mais surtout sur la destruction assurée des principes de souveraineté et de légitimité, avec la soumission totale des gouvernements censés protéger les peuples qu’ils gouvernent. Ces gouvernements seraient à la merci de l’attaque permanente des grands groupes industriels transnationaux, souvent avec des organismes de “justice” absolument acquis à leur cause. Cette affaire Yukos-Russie apparaît comme exemplaire des conditions nouvelles, postmodernes, de l’affrontement en cours. Le Système (les USA) utilise tous les artifices des structures financières et juridiques étendues au niveau international d’une part, d’autre part Il utilise ses alliés, les élites-Systèmes internationales corrompues, le crime organisé du monde ex-communiste, les oligarques profiteurs, les maffias internationales, pour parvenir à la domination mondiale. Les Américains ont une vision messianique de leur rôle, celle d’apporter leur idée de la démocratie au monde, notamment à travers les principes du libre-échange et du marché tout puissant. Les principaux bénéficiaires de ce traité seront les multinationales américaines et l’industrie allemande, notamment automobile. L’Amérique se veut plus que jamais un empire, qui règne à la fois par le commerce, la technologie, la monnaie, la violence mais aussi par l’idéologie. D’où les traités transpacifiques et transatlantiques initiés par Hillary Clinton. Celle-ci vise la présidence en 2016. Elle est à la manœuvre depuis 2010 dans une stratégie de containment vis-à-vis de la Chine, mais aussi de la Russie. L’idée est de fédérer les voisins de la Chine et de la Russie dans une zone de libre-échange et de faire en sorte que les multinationales américaines y trouvent leur compte, afin que progressivement le modèle américain s’impose et que les Etats-Unis redeviennent le centre du monde. Pour cela l’Europe devra payer et devenir un vassal consentant des USA. Le TTIP, scellera la fin du modèle européen, social, économique, industriel, culturel et environnemental, et celle des droits des citoyens et des libertés des consommateurs. Ce traité se veut un OTAN de l’économie afin de vassaliser l’Europe de l’ouest au suzerain américain. Le libéralisme débridé ne supporte aucune contrainte, légale ou autre, l’économie supplante le politique. Les différents gouvernements nationaux se verront relégués au rôle de chien de garde du grand capital cosmopolite. Sans s’étendre davantage quant aux aspects maléfiques du traité, une conclusion s’impose, les états européens vont devenir les vassaux de l’empire américain et semblent consentir sans aucune protestation à la perte des libertés et droits si chèrement acquis par les citoyens européens. Ce qui caractérise pourtant les européens et les européennes, c’est leur amour de la liberté. Depuis les guerres médiques, depuis la naissance de la démocratie athéniennes et donc depuis toujours, la lutte pour la liberté, le droit d’être soi même et entre soi, rythme l’histoire de la grande Europe. Aujourd’hui ce ne sont plus les Perses, les Carthaginois ou les Huns qui menacent notre continent, mais un conglomérat de multinationales et d’institutions financières, en bref l’usurier et le marchand unis dans un même ressentiment contre l’Europe. Le TTIP relève de la mystique libérale, il entend instaurer le règne du veau d’or. Et chaque identitaire sait que le sang vaut plus que l’or, il n’y a de véritable communauté que du sang et du sol. C’est la lutte suprême du Système contre les peuples, une lutte à mort. Tout tourne alors autour d’une seule question, d’un seul enjeu dont tout dépend pour les peuples européens et ceux du monde entier, la destruction du Système et rien de moins. Travailleurs et combattants identitaires de tous les pays d’Europe unissez-vous. Gabi et Fred

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