Catégorie : Régions d'Europe

La Provence : le leg des Grecs, des Celto-Ligures et de Rome


Le pays provençal, qui s'étend entre le Rhône, les Alpes et la mer, correspond au marquisat de Guillaume le Libérateur, le comte d'Arles qui parvint à expulser, à la fin du Xème siècle, les bandes de pillards sarrasins qui avaient réussi à s'incruster provisoirement sur notre sol, pour le plus grand malheur des populations locales, en établissant une base à La Garde Freinet, dans le massif des Maures. Mais le nom même de Provence remonte plus haut, à l'époque romaine, alors que la Provincia - cette « province » organisée, comme les autres du même nom, en terrain conquis par Rome - regroupait en son sein, outre la future Provence, les territoires s'étendant à l'ouest du Rhône et qui devaient devenir le Languedoc.



Les Celto-ligures

Un historien latin du IIème siècle de l'ère chrétienne, Justin, raconte la belle histoire de la fondation de Marseille. Cela se passait au temps de Tarquin l’Ancien (c'est-à-dire a la fin du VIIème siècle avant l’ère chrétienne).

« Un groupe de jeunes gens de Phocée, écrit Justin, débarques d’Asie aux boucles du Tibre, se lièrent d’amitié avec les Romains. Partis de là sur leurs navires pour les rivages les plus reculés de la Gaule, ils fondèrent Massalia, au milieu des Ligures et des populations farouches des Gaulois. En effet, les Phocéens, contraints par l'exiguïté et la stérilité de leur territoire, se portèrent avec plus d'application aux choses de la mer qu'à celles de la terre. Ils passaient leur vie à pêcher, à faire du commerce et se livraient même le plus souvent à la piraterie qui était en honneur en ce temps-là. C'est pourquoi, ayant eu la hardiesse de s'aventurer sur les bords lointains de l'océan, ils arrivèrent dans le golfe de Gaule, à l'embouchure du Rhône. Séduits par le charme du lieu, de retour chez eux ils racontèrent ce qu'ils avaient vu et organisèrent un plus grand nombre de compagnons...

Les chefs de la flotte furent Simos et Protis. Ils vinrent donc trouver pour lui demander son amitié, le roi des Segobriges, appelé Nann, sur le territoire duquel ils désiraient vivement fonder une ville. Ce jour-là, par hasard, le roi était occupé aux préparatifs du mariage de sa fille, Gypris. Il allait la donner, selon la coutume de la nation, à un gendre choisi pendant le festin. Tous les invités de la cérémonie étant arrivés, on prie aussi les héros grecs à prendre part au banquet. La jeune fille est ensuite introduite et son père lui ordonne d'offrir l'eau à celui qu’elle choisissait comme époux. Alors, sans prêter attention à aucun des autres, elle se tourne vers les Grecs et tend sa coupe à Protis.

Celui-ci, d'hôte devenu gendre, reçut de son beau-père un territoire pour fonder une ville. C'est ainsi que fut fondée Massalia, près des bouches du Rhône, dans un angle écarte, comme dans un angle de mer. »

S'il fut longtemps de mode, dans des milieux universitaires marqués par un rationalisme très réductionniste, de considérer ce type de récit comme une aimable affabulation, les historiens prennent très au sérieux, aujourd'hui, un tel témoignage. A condition, bien entendu, de le confronter avec d'autres sources d'information, en particulier archéologiques.

Celles-ci montrent que les Phocéens n'ont pas été les premiers Grecs à toucher le sol provençal. Ils ont été précédés par des Rhodiens. Après avoir caboté le long des côtes espagnoles, ces Doriens ont touché le sol provençal, y ont débarqué et se sont installés en plusieurs points de la côte. Pline leur attribue la paternité du nom désignant le grand fleuve venu du Nord : le Rhône est le Rhodanus, le «Rhodien »(1). Ils ont fondé une ville appelée Rhodanousia, que l'on peut situer à l'emplacement de Trinquetaille, actuel quartier d'Arles.

La position est d'un grand intérêt au plan des stratégies commerciales: elle ouvre la route de l'étain, qui monte vers le nord, et elle est une excellente base d'exportation du sel. La présence des Rhodiens est attestée, par des tessons de poterie et des objets en bronze, tant sur la côte (près de Toulon) qu'à l'intérieur des terres (autour de l'étang de Berre et dans la vallée de la Durance entre autres). Les poteries rhodiennes trouvées dans la presqu'île du Fort Saint-Jean montrent que, sur le site même de la future Marseille, les Rhodiens ont précédé les Phocéens, mais pour établir ce qui était sans doute un simple relais de marchands, au mieux d’une modeste bourgade. Par elle, cependant, transitent déjà bien des productions de la Grèce, comme le beau vase corinthien retrouvé aux Baux en parfait état : en bronze martelé, il est orné d'une bordure cloutée, avec nasal et pare-joues fixes.

 

Les commerçants grecs trouvent bon accueil en Provence auprès des autochtones. Ceux-ci sont des ligures. Ce sont des descendants des populations néolithiques qui, après le cuivre, ont utilisé le bronze et sont décrits par des auteurs antiques comme petits et trapus, vigoureux, durs à la tache et batailleurs. Si Héraclée de Milet parle des Ligures des le VIème siècle avant l'ère chrétienne, c'est le géographe grec Posidonios, très attentif aux types ethniques, qui précise : «Ils escaladent les montagnes comme des chèvres.»

On leur attribue les cabanes en pierres sèches, remarquablement appareillées, que l'on appelle « bories », ainsi que les monuments  mégalithiques qui parsèment le territoire provençal. Ils seraient aussi les auteurs des célèbres gravures rupestres du mont Bego et de la Vallée des merveilles, dans la haute région qui jouxte aujourd'hui la  frontière italienne. Si tel est le cas, ces Ligures auraient déjà été en contact avec des Indo-Européens, car les gravures de la Vallée des merveilles sont semblables, trait pour trait, à celles du Val Camonica, d ans le N ord de l'Italie, dont la thématique illustre la tripartition fonctionnelle propre aux Indo-Européens : « La société dont elles nous donnent l'image est un organisme hiérarchisé, dominé par une fonction souveraine qui représente le soleil ; la fonction guerrière y tient une place importante, au-dessus de la fonction productive, fondement de l'ensemble (2)».

Entre le VIIIème et le IVème siècle, des Indo-Européens arrivent, en plusieurs vagues, en Provence et s'y établissent. Porteurs d'armes en fer (civilisation de Hallstatt et de la Tène), ces Celtes encadrent la population ligure, comme ils l'ont fait pour bien d'autres peuples au cours de la vaste expansion celtique. Les Celto-Ligures, probables créateurs des itinéraires de transhumance (les « drailles ») utilisés par les éleveurs de moutons jusqu'à nos jours, ont construit sur les hauteurs des oppida : souvent établis à la pointe d'éperons rocheux, ces lieux de refuge fortifiés, flanqués de postes de guet, dessinent encore aujourd'hui leurs enceintes de pierres sèches dans la garrigue des hautes collines balayées par le vent.

Les Celto-Ligures sont groupés en confédérations. La plus puissante, celle des Salyens, s'étend du Rhône au Var et regroupe dix-sept peuplades. Grâce à l'archéologie, certains des sites salyens ont révélé une culture et une civilisation où l'élément religieux joue un grand rôle. Sur l'oppidum d'Entremont, une statuaire à caractère très réaliste est marquée d'un symbolisme spectaculaire : des têtes coupées aux yeux clos, recouvertes d'une main protectrice, sont à rapprocher des crânes humains encastrés dans des alvéoles sur le portique de l'oppidum de Roquepertuse. Un bestiaire fantastique est lié au thème de la survie dans l'au-delà, certains animaux étant des intermédiaires entre les vivants et les morts : «Ils appartiennent, note Fernand Benoît, à une imagerie funéraire qui a pour thème le voyage de l'âme vers l'outre-tombe, emportée dans sa nouvelle demeure par un cheval. » Le thème du cheval psychopompe est traditionnel dans les sociétés indo-européennes, de même que les lieux sacrés réputés abriter les puissances et forces de la nature, expressions du divin : bois sacrés de la Sainte-Baume et de Gémenos, sources guérisseuses de Glanum et de Vemègues. Avec l'ouverture matricielle de la Sainte-Baume d'où s'écoule une eau sacrée, avec la Tarasque qui incarne le « souffle du dragon » les pulsions élémentaires de la vie, des mythes puissants habitent la terre provençale, qui se perpétueront au Moyen Age et au-delà.

Notre mère, la Grèce

En s'installant chez les Ségobriges (nom typiquement celtique), les Phocéens ont crée un trait d'union, riche d'avenir, entre les Celto-Ligures et le monde grec. La fondation de Marseille s'inscrit dans la perspective d'ensemble du mouvement de colonisation par lequel nombre de cités grecques ont essaimé sur le pourtour de la Méditerranée et en mer Noire. La destruction de Phocée par les Perses, vers 540, a du provoquer un nouvel afflux de colons.

Les Phocéens ont su choisir, pour établir leur fondation, un site dont Vidal de La Blâche a souligné l'intérêt : « Ilots, acropole et collines détachées, petit fleuve, port étroit et profond, rien ne manque à Marseille des éléments qui constituent le type classique des cités grecques.» La crique abritée du Lacydon offre en effet un havre sûr aux navigateurs, le ravitaillement étant assuré par le riche arrière-pays agricole que constitue la plaine de l'Huveaune.

En s'installant tout d'abord sur le promontoire du Fort Saint-Jean, les Phocéens dominent la mer de vingt-quatre mètres. Puis, ils édifient leur acropole sur la butte voisine des Moulins, qui s'élève à quarante-deux mètres. La butte des Carmes, plus à l'est, est intégrée elle aussi dans le dispositif urbain, comme le révèlent les fouilles récentes qui ont mis au jour, dans le quartier de la Bourse, les quais du port antique et un rempart remarquablement appareillé.

En quelques décennies, Marseille a réalisé un bel essor commercial. Elle frappe, dès le VIème siècle, de nombreuses monnaies d'argent dont on a retrouvé de multiples exemplaires (plus de deux mille pièces dans le trésor d'Auriol). Elle est présente dans l'Orient méditerranéen, jusqu'en Egypte, et n'hésite pas à aller combattre les rivaux étrusques et carthaginois sur les rivages de la Corse. En édifiant un «trésor» et une statue d'Apollon à Delphes, sanctuaire panhellénique, les Marseillais témoignent de leur vitalité et de leur réussite. Une statue d'Athéna, toujours à Delphes, est peut-être un ex-voto commémorant une victoire sur les Celto-Ligures. Ce qui semble indiquer que le roman d'amour de Protis et Gyptis a rapidement fait place à des relations plus tendues entre les Grecs et les autochtones.



Marseille n'a pas eu grand mal à s'imposer car son développement lui permet d'être, des le VIème siècle, une riche, puissante et indépendante cité. Ce qu'elle va rester pendant cinq cents ans.

La ville s'est dotée d'un régime qu'on pourrait qualifier de république oligarchique, quelques centaines de riches chefs de famille, armateurs et négociants contrôlant une assemblée (les « timouques ») qui confie la direction des affaires publiques à un Conseil des quinze, dirigé par trois magistrats. Les institutions marseillaises préfigurent, d’une certaine façon, celles de cette autre thalassocratie que devait être la Venise médiévale.

Marseille affiche une grande fidélité aux traditions helléniques : Apollon, en son temple, veille sur la ville, avec l’active collaboration d’Artémis, d’Athéna, d’Aphrodite. Le culte de ces « bonnes mères » pourra, à l’époque de la christianisation, se transformer sans difficulté en culte marial.

Au plan intellectuel aussi, Marseille tient sa place dans le monde hellénique, car grammairiens et poètes y entretiennent le respect d'une pure langue grecque, Homère étant tout spécialement à l'honneur sur les bords du Lacydon. Un Marseillais fit cependant aussi bien qu'Ulysse, puisque Pythéas n'hésita pas à braver l'Atlantique, fort de ses connaissances et de ses réflexions (il a, entre autres, compris et expliqué l'origine des marées). Géographe et hardi navigateur, Pythéas s'est lancé avec une belle audace vers le nord, vers la mythique Thulé. Thulé où brillent le soleil de minuit et l'ambre, matière solaire et enchantée. Thulé, la terre ancestrale des Indo-Européens, si l'on en croit d'antiques et tenaces traditions.

Pythéas a rapporté de son périple des traités de géographie capables d'exalter les imaginations. De même qu'un autre explorateur marseillais, Euthymène, qui a reconnu les côtes de l'Afrique tropicale jusqu'au Sénégal.


Plus prosaïquement, les Marseillais ont établi leur puissance sur le commerce. En relation avec toutes les places de Méditerranée, ils sont aussi la plaque tournante pour la pénétration des produits grecs en Gaule. On a retrouvé des monnaies marseillaises dans toute la Gaule. Et la fameuse tombe princière de Vix, en Bourgogne, contenait, outre un splendide cratère en bronze, des céramiques fabriquées à Marseille ou importées par elle. Le vin, le sel, les plantes aromatiques et médicinales alimentent les grands courants d'exportation. Justin explique que les Grecs ont appris aux Gaulois « à ceindre leurs villes de remparts, à tailler la vigne et planter l'olivier ». Certes, les Celtes n'ont pas attendu les Grecs pour savoir construire des fortifications, mais il est vrai que la vigne et l'olivier devaient symboliser pour la suite des temps la générosité de la terre provençale.

De Marseille, l’hellénisme s’est étendu le long du littoral et à l’intérieur des terres. Sur les côtes, les colonies marseillaises sont autant de relais et de jalons pour la grande cité : Agde, à l’ouest du Rhône, mais surtout, à l’est une chaîne continue avec les comptoirs et ports de cabotage que sont Citharista (La Ciotat), Tauroeis (Le Brusc), Olbia (Almanarre-Hyères), Pergantion (Brégançon), Caccabaria (Cavalaire), Athenopolis (Saint-Tropez), Antipolis (Antibes), Nikaia (Nice), Monoicos ( Monaco).

Les fouilles pratiquées sur certains de ces sites ont révélé qu'ils étaient organisés selon les us et coutumes du monde grec. Ainsi, à Olbia (« la bienheureuse »), comptoir enrichi par les salines toutes proches de la presqu'île de Gien, une ville grecque s'est développée, avec son plan en échiquier protégé par un rempart, ses rues avec leurs égouts dessinées autour de deux grandes voies axiales, des sanctuaires dédiés à un dieu au serpent (Asclépios, le dieu guérisseur ?) et à des déesses-mères, généreuses pourvoyeuses de fécondité.

A l'intérieur des terres, les Marseillais se sont assuré le contrôle d'un territoire allant jusqu'a Avignon et Cavaillon, avec des points forts comme Mastrabala (Saint-Biaise), dont les magnifiques remparts présentent un bel appareil de massives pierres taillées, et Glanum (Saint-Rémi), développée autour d'une source sacrée vouée à Héraklès.


Le nom d'Héraklès apparaît en de nombreux points de la Provence, tant sur les côtes que le long de pistes montant vers les Alpes ou encore sur la caillouteuse Crau. Héraklès, très présent dans la mythologie provençale, passe pour avoir tracé une « voie herakléenne » qui joint l'Espagne à l'Italie. Le héros solaire, parti cueillir les pommes d'or du jardin des Hespérides, est directement lié au mythe hyperboréen et à l'ancestrale patrie nordique des Indo-Européens. Avec lui, la Provence inscrit son devenir dans le commun destin des peuples d'Europe.

Et puis Rome vint

Les Romains ont pris pied en Provence au IIIème siècle avant l'ère chrétienne. Aboutissement d'un processus d'alliance engagé de longue date entre la cité du Latium et la colonie phocéenne. Dès le IIIème siècle, Marseillais et Romains ont fait front ensemble contre les Carthaginois. Grecs et Latins, si proches par leurs origines et leurs traditions culturelles, s'unissent tout naturellement contre les Puniques, fils des Phéniciens : « Il faut détruire Carthage !», comme disait le vieux Caton.

Les Romains, implantés en Espagne au IIème siècle, ont besoin d'assurer leurs liaisons avec les terres ibériques. Il leur faut donc sévir contre les pirates ligures qui entretiennent l'insécurité dans les zones côtières entre Alpes et Pyrénées. C'est un excellent prétexte pour des interventions militaires de plus en plus fréquentes et systématiques... D'autant qu'elles sont sollicitées par Marseille, qui se sent menacée par ses voisins celto-ligures. C'est appeler le loup dans la bergerie.

A partir de 125 avant l'ère chrétienne, les légions romaines repoussent les Celto-Ligures, s'emparent de leurs oppida : entre 124 et 122, le consul Sextius Calvinus, après avoir réduit l'oppidum d'Entremont, fonde autour de sources thermales une ville qui porte son nom, Aquae Sextiae (les « eaux de Sextius », Aix-en-Provence). Mais c'est un autre consul qui devait laisser son nom en héritage aux Marseillais, puisqu'il a traversé les siècles pour se retrouver sous la plume de Marcel Pagnol : en détruisant l'armée des Teutons, venus du nord pour passer en Italie, Marius a définitivement scellé l'emprise de Rome sur la Provence. Celle-ci constitue désormais le pont territorial dont Rome avait besoin entre Italie et Espagne. Elle est la « province».

 


Entre 58 et 49, le proconsul Jules César fait de la Provincia la base arrière de ses expéditions de conquête en Gaule « chevelue ». Puis le vainqueur de la guerre des Gaules ne peut supporter que Marseille prétende rester neutre dans le conflit qui l'oppose à Pompée. Apres un siège difficile, Marseille tombe : c'en est fini de ses siècles d'indépendance.

Avec la naissance de l'Empire et la stabilité qui en découle, la Provence peut jouir d'une longue « paix romaine ». Des légionnaires vétérans s'installent à Fréjus, à Arles, à Orange. Ces villes illustrent la vieille conception du guerrier-paysan qui, après avoir longuement manié le glaive, sait se servir aussi bien de la charrue de la truelle.

L'empreinte de Rome devait être profonde et durable en terre provençale. L'attestent ces vestiges qui nous font encore rêver : aqueducs (Fréjus), théâtres (Arles, Marseille, Fréjus, Apt, Orange, Vaison), amphithéâtres (Arles, Fréjus, Cimiez), thermes (Vaison, Cimiez), portes et arcs de triomphe (Glanum, Cavaillon, Orange, Carpentras), mausolées funéraires (Glanum). Mais, plus encore que ces monuments, le legs de Rome s'affirme, au fil des siècles et jusqu'à nous, à travers un mot qui porte un mythe puissant et fondateur : l'Empire.

Pierre Vial

1) Cette étymologie est contestée par F. Benoît, qui y voit « le rhabillage d'un hydronyme préceltique ».

2) Isabelle Turcan, «l'image indo-européenne du «corps social» au Val Camonica», in Etudes Indo-Européennes, n°6, septembre 1983.

Source : Identité n°22 - Printemps - été 1994

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