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Le président du Southern Poverty Law Center (l’une des principales associations antiracistes aux Etats-Unis), Richard Cohen, a annoncé sa démission vendredi, quelques jours après que le cofondateur de l’organisation ait été congédié pour des accusations de harcèlement.
Ce départ marque la fin d’une époque à l’organisme basé à Montgomery, en Alabama, dont le personnel s’était récemment demandé si la mission de longue date de justice et de lutte contre les discriminations de l’association – qui avait généré des centaines de millions de dollars en dons des citoyens – concernait également le traitement interne des employés noirs et de sexe féminin.
« Les problèmes existants au SPLC se sont produits sous ma surveillance, j’en assume donc la responsabilité », a écrit Cohen dans un courriel obtenu par le Times, tout en demandant au personnel d’éviter de tirer des conclusions hâtives avant que le conseil ne termine un audit interne à propos de la culture de travail de l’association
La démission de Cohen survient le même jour que celle de la directrice juridique de l’organisation, Rhonda Brownstein, qui n’a pas donné les raisons de son départ.
Cohen a rejoint le Southern Poverty Law Center en 1986 et est devenu l’une de ses personnalités les plus en vue, aidant à mener des campagnes juridiques et publiques contre les groupes d’extrême droite, y compris les néo-nazis et le Ku Klux Klan.
Sous la direction de M. Cohen, le centre a également été fréquemment critiqué pour ses méthodes agressives de collecte de fonds et pour avoir présenté certaines figures de la droite américaine comme des extrémistes. Puis l’organisation n’avait pas été en mesure de se débarrasser des préoccupations internes de longue date au sujet du manque de diversité de son personnel à prédominance blanche et de ses dirigeants blancs.
(…) Des dizaines d’employés ont signé une lettre adressée à la direction et au conseil d’administration dans laquelle ils se disaient préoccupés par les mauvais traitements en interne, des cas de harcèlement sexuel, de discrimination sexuelle et de racisme qui menacent l’autorité morale de l’organisation antiraciste.
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Mehdi Boutara, chef de cabinet de l’ancien maire socialiste Gilles Catoire, trempait dans le milieu depuis 2015.
Mehdi Boutara, collaborateur de l’ancien maire (PS) de Clichy, Gilles Catoire, a été condamné ce jeudi à 30 mois d’emprisonnement dont 24 mois avec sursis pour trafic de cocaïne par le tribunal de grande instance de Nanterre. Il devra également s’acquitter d’une amende de 20 000 €. Mais il n’ira pas derrière les barreaux : les six mois fermes sont aménageables. Même s’il échappe à la prison, Mehdi Boutara affichait une mine déconfite à sa sortie du tribunal. Et s’est refusé à tout commentaire.
À l’issue d’un procès de quatre jours, il y a un mois, le procureur avait requis à son encontre deux ans d’emprisonnement dont un avec sursis.
Son frère, également condamné, travaillait aussi à la mairie
Dans cette affaire de trafic martiniquais-clichois de cannabis et de cocaïne mis au jour en avril 2017, Mehdi Boutara avait été jugé au côté de treize autres prévenus, dont son frère Halim. Ce dernier a été condamné à le même peine que son frère cadet, et devra verser une amende de 15 000 €. Les douze autres écopent de peines allant de six mois avec sursis à quatre ans ferme.
Le procureur avait estimé que l’ancien directeur de cabinet de 38 ans avait effectué « une vingtaine de livraisons » pour son frère aîné, Halim, lui aussi employé à la mairie de Clichy à cette période. Ce dernier, toujours selon le magistrat, achetait entre 50 et 60 g par mois de poudre blanche provenant de Martinique.
Halim avait été arrêté le 27 septembre 2017 au volant de sa voiture, à Clichy. 142 g d’une cocaïne quasi pure avaient été trouvés dans son véhicule et 47 g dans son appartement. Mehdi avait été arrêté une semaine après lui. Des échanges de SMS entre les deux frères laissaient notamment planer un projet d’importation avorté de cocaïne depuis la Martinique.
Le duo semble avoir mis le nez dans la cocaïne à partir de 2015, surtout Medhi, quand il a perdu son emploi après l’invalidation des élections municipales. Son avocate, Me Paredero, avait décrit lors de l’audience un « homme fragile qui a aussi ses failles, même s’il a un bon niveau de vie ».
La défense d’Halim avait quant à elle mis en avant « une consommation festive au début » avec les amis de son frère. L’agent d’accueil à la mairie de Clichy était devenu leur dealer. Pour son avocat, Me Pierre Jude, il s’agissait d’un petit réseau avec « seulement douze contacts dans son téléphone, des CSP + qui prenaient un ou deux grammes ».
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La Commission européenne a fermement condamné mardi les représentations antisémites qu'un groupe a fait défiler dimanche sur un char du carnaval d'Alost, demandant à la Belgique de "prendre les mesures qui s'imposent".
"Il devrait être évident pour tous que faire défiler des représentations de ce type dans des rues d'Europe est absolument impensable, 74 ans après la Shoah", a affirmé le porte-parole en chef de la Commission européenne, Margaritis Schinas, interrogé lors du point presse quotidien.
"Il incombe aux autorités nationales de prendre les mesures qui s'imposent sur la base du droit applicable", a-t-il ajouté, répétant que la Commission condamnait fermement toute manifestation d'antisémitisme.
Lundi, le Comité de Coordination des Organisations Juives de Belgique (CCOJB) et le Forum der Joodse Organisaties (FJO) ont dénoncé la présence de marionnettes représentant des juifs au nez crochu et aux coffres remplis d'argent dans le défilé du carnaval d'Alost. Les deux coupoles ont saisi Unia, le centre interfédéral de lutte contre les discriminations.
En réponse à la montée de l'antisémitisme en Europe, la Commission a nommé récemment un coordinateur chargé de la lutte contre l'antisémitisme qui assure la liaison avec les communautés juives et renforce la collaboration avec les organisations travaillant dans ce domaine. Les Etats membres se sont aussi réengagés récemment en ce sens.
Source : Belga
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Il n’était pas devant la Sublime Porte et des têtes tranchées ne trônent pas devant le Palais de Topkapi mais Recep Tayip Erdogan s’est vu pousser des ailes de sultan et a, le temps d’un meeting, recréé artificiellement l’orgueil conquérant et sanguinaire d’un Empire ottoman qui, heureusement, n’existe plus.
Dans un meeting à l’ouest de la Turquie, Erdogan a tenu des propos extrêmement violents à l’encontre des dirigeants australiens et néo-zélandais suite à la tuerie de Christchurch. « Ce n’est pas un acte isolé, c’est quelque chose d’organisé », avait-il affirmé dans le cadre de ce meeting précédant les élections locales turques. « Ils sont en train de nous tester avec le message qu’ils nous envoient depuis la Nouvelle-Zélande, à 16 500 kilomètres d’ici. »
Dans une référence à la présence pendant la Première Guerre mondiale de contingents australiens et néo-zélandais engagés contre les forces ottomanes, il avait lancé : « Il y a un siècle, vos aïeux sont repartis à pied ou dans des cercueils. Si votre intention est la même que la leur, nous vous attendons. » Référence directe à la bataille de Gallipoli ou des Dardanelles qui avait causé la mort de dizaines de milliers de combattants de part et d’autre et qui s’était soldée par une victoire turque.
Les réactions australiennes et néo-zélandaises ne se sont pas fait attendre, le Premier ministre australien Scott Morrison a déclaré : « Des propos ont été tenus par le président turc Erdogan que je considère extrêmement offensants pour les Australiens et extrêmement irréfléchis dans l’environnement très sensible dans lequel nous sommes. ».
Le Premier ministre australien a tenu ce discours après avoir convoqué l’ambassadeur turc dont il a rejeté en bloc les tentatives d’excuses. « J’attends, et j’ai demandé, que ces propos soient clarifiés, soient retirés », a déclaré le chef du gouvernement australien. « J’attendrai de voir ce que sera la réaction du gouvernement turc avant de décider d’autres mesures, mais je peux vous dire que toutes les options sont sur la table » a-t-il conclu.
Cette utilisation est « totalement injuste » et « menace l’avenir et la sécurité du peuple néo-zélandais et de nos citoyens à l’étranger », a-t-il déclaré. Winston Peters a annoncé mardi qu’il se rendrait en Turquie cette semaine à la demande d’Ankara pour assister à une réunion spéciale de l’Organisation de la coopération islamique (OCI).
Des propos ignobles et une provocation terrible du chef de l’état turc. On pourrait s’arrêter là. Mais il y a eu Utrecht. Il y a eu cet attentat abominable commis par un ressortissant turc. Il y a eu cette propagande inouïe de la télévision turque qui a déclaré pendant toute une journée qu’il s’agissait d’un terroriste d’extrême droite.
Erdogan, en réalité, a compris que l’Occident avait baissé culotte depuis deux décennies. Lui a compris l’importance politique de ressasser les hauts faits historiques de son pays. Il sait qu’en face, l’Occident n’a pas fini de s’excuser. Et qu’aucun Australien, Français, Anglais n’aura le courage de lui rappeler Vienne ou Lépante.
Erdogan a compris que nous étions faibles. Et il tapera sans la moindre faiblesse.
Etienne Defay
Article paru dans Présent du 21 mars 2019
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«Il y a déjà eu des attaques ciblées mais jamais comme ça», a indiqué l’organisme international qui attribue les adresses...
L’organisme international qui attribue les adresses Internet (ICANN) a averti vendredi que des attaques informatiques massives étaient en cours contre des noms de domaine Internet, qui définissent les adresses des sites, dans le monde.
Ces attaques informatiques consistent à « effectuer des changements non autorisés » dans les adresses et « à remplacer les adresses des serveurs » autorisés « par des adresses de machines contrôlées par les attaquants », a dit l’organisme dans un communiqué.
Les pirates « s’attaquent à l’infrastructure Internet elle-même », a indiqué un des responsables de l’ICANN.
« Il y a déjà eu des attaques ciblées mais jamais comme ça », a-t-il ajouté.
Les responsables de noms de domaines invités à prendre les mesures adéquates
L’ICANN « estime que qu’il y a un risque en cours important sur des parties importantes de l’infrastructure des noms de domaine » (Domain name System, DNS) Internet, en d’autres termes les adresses des sites Internet, a aussi écrit l’organisme, qui appelle les responsables de noms de domaines à prendre les mesures adéquates.
Précisément, elle appelle à déployer un protocole de protection appelé « Domain Name System Security Extensions » (DNSSEC).
L’organisation, basée en Californie, gère le système des noms de domaines en ligne que le grand public connaît sous forme d’adresses de sites en. com ou. fr par exemple.
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L'université Paris-13 (Seine-Saint-Denis) a décidé aujourd'hui de mettre fin aux enseignements d'un ancien membre du mouvement royaliste Action Française, Elie Hatem, dont le cours avait été perturbé fin janvier par l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), a appris l'AFP auprès de la faculté.
L'université "est fermement engagée dans le respect des droits humains et dans la lutte contre le racisme et l'antisémitisme", a indiqué la faculté dans un communiqué. "En raison d'un risque de trouble à l'ordre public, Elie Hatem et le président de l'université Paris 13, Jean-Pierre Astruc, d'un commun accord, ont décidé l'arrêt des enseignements de droit des associations dans le Master professionnel Management des Organisations Sanitaires et Sociales", précise l'université.
Fin janvier, le président de l'UEJF Sacha Ghozlan était intervenu au mégaphone lors de ce cours sur le campus de Bobigny. "Notre démarche a été d'alerter les étudiants sur le fait qu'ils avaient un professeur (...) qui tient des propos racistes", a-t-il expliqué à l'AFP. Elie Hatem "a participé à beaucoup de conférences ces derniers mois, des conférences où il rend hommage à Pétain, où il appelle à appliquer intégralement les théories de Charles Maurras, donc des propos assez virulents", a ajouté le président de l'UEJF qui avait demandé son "exclusion définitive".
L'UEJF avait envoyé en ce sens un courrier au président de la faculté, à la ministre de l'Enseignement supérieur, à la Conférence des présidents d'université (CPU) et à la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah).
Cette décision intervient alors que le 8 février un étudiant a été exclu par la section disciplinaire de l'université Paris-13 après la plainte d'une élève en médecine, qui accuse plusieurs étudiants d'avoir tenu des propos antisémites à son égard. Sept autres étudiants et étudiantes, également mis en cause par cette élève, ont eux été "relaxés", précise la faculté. En janvier, le parquet de Bobigny a classé sans suite la plainte de la jeune fille, pour "infraction insuffisamment caractérisée".
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Le système récompense ses clébards.
Alain Juppé et la mairie de Bordeaux, c'est terminé. Du moins, pour le moment. Le maire de Bordeaux va être nommé par Richard Ferrand au Conseil constitutionnel. Selon nos informations, le président de l'Assemblée nationale devait annoncer cette nomination mercredi, vers 17 heures. Une nomination qui coïncide avec le renouvellement de trois sièges à la fin février. Selon nos informations, le maire de Bordeaux devrait annoncer sa démission, ce jeudi, lors d'une conférence de presse dans sa ville.
En tout, neuf membres siègent au Conseil de la rue Montpensier : il s'agit d'un mandat de neuf ans renouvelé par tiers. Trois membres sont nommés par décision du Président de la République, lequel désigne aussi le Président du Conseil. Trois membres sont nommés par le Président de l'Assemblée nationale et trois autres par le Président du Sénat.
Après sa défaite à la primaire de la droite en 2016, puis celle du candidat LR François Fillon à la présidentielle de 2017, Alain Juppé avait indiqué qu'il se consacrerait à son mandat local, à l'écart des instances nationale de la droite.
Pour autant, il a manifesté à de nombreuses reprises son soutien au Premier ministre, Edouard Philippe, ainsi qu'aux réformes menées par Emmanuel Macron, prenant ses distances du même coup avec la ligne de Laurent Wauquiez.
L'Elysée a confirmé, jeudi soir à LCI, qu'il nommerait l'ancien ministre Jacques Mézard au conseil constitutionnel. Quant au président du Sénat, Gérard Larcher, il a déclaré au même moment qu'il nommerait le sénateur LR du Cher François Pillet.
Source LCI
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