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Certains noms portent une lourde charge négative. C’est le cas de Merkel et de Taubira.
Merkel a ouvert toutes grandes les portes de son pays aux envahisseurs. Elle est donc coupable de haute trahison à l’égard de son peuple, en appliquant un programme de destruction du peuple allemand qui est dans la tête des germanophobes de tous acabits depuis très longtemps.
Mais il arrive que le diable porte pierre. Les conséquences de l’invasion et en particulier les événements de Cologne commencent à tirer beaucoup d’Allemands d’une torpeur sciemment entretenue, depuis 1945, au nom d’une soi-disant culpabilité collective. Les Allemands ont les défauts de leurs qualités : respectueux de la loi, de l’ordre, de la hiérarchie, ils ont longtemps considéré que les autorités politiques, religieuses, culturelles qui exigeaient d’eux, sans cesse, une repentance avaient forcément raison.
Mais Merkel – et c’est tant mieux – est allée trop loin. Elle est maintenant « plus isolée que jamais, tant en Europe que dans son propre pays (…) la Suède et l’Autriche viennent de restreindre leur politique d’accueil. La décision, annoncée mercredi 20 janvier par Vienne, qui va plafonner le nombre de réfugiés que le pays est prêt à accueillir (37500 en 2016) a été vécue comme un revers majeur pour Angela Merkel » (Le Monde, 24 janvier 2016).
Gerald Knaus, fondateur du think tank European Stability Initiative, résume ainsi la situation : « L’Allemagne est totalement isolée. Les Européens sont d’autant moins enclins à accepter les solutions de Berlin que beaucoup d’entre eux, même à Bruxelles, sont convaincus que c’est elle qui est à l’origine du problème. Quant à la coopération avec la Turquie, c’est l’Allemagne qui l’a imposée et personne n’y croit. Même pas les Turcs, qui n’ont aucune confiance dans les dirigeants européens ».
Un sondage est révélateur : il indique que 79% des Allemands ET 90% DES ELECTEURS DE MERKEL veulent qu’elle durcisse les conditions d’accueil des réfugiés. Même au sein du Parti populaire européen, qui à Bruxelles regroupe les démocrates-chrétiens et qui est donc la famille politique de Merkel, beaucoup considèrent que l’exemple à suivre n’est pas donné par celle-ci mais plutôt par Viktor Orban, le premier ministre hongrois qui fait face sans complexe à la menace des envahisseurs.
Les agressions sexuelles de Cologne ont provoqué un réveil difficile pour beaucoup d’Européens encore bercés par la chanson douce du « vivre ensemble ». Car la vérité, pénible à admettre, est pourtant maintenant décrite par des observateurs lucides, comme la philosophe Alexandra Laignel-Lavastine. Laquelle déclare, non sans quelques illusions sur les remèdes possibles, dans les colonnes de Valeurs actuelles (21 janvier 2016) : « Il faudra un effort pédagogique colossal pour intégrer ces hommes jeunes issus de sociétés arabo-musulmanes ultraréactionnaires où la femme est considérée comme un être incomplet et inférieur (…) Le fossé à combler, immense, est donc aussi culturel et feindre de l’ignorer est aberrant. Il porte sur un système de valeurs distinct, voire en l’état incompatible avec le corpus libéral européen, notamment sur l’égalité entre les sexes ou la liberté de disposer de son corps (…) Pour revenir à Cologne, il faut comprendre que ces jeunes débarquent de pays largement dominés par une énorme frustration sexuelle masculine et par un mépris tout aussi accusé des femmes émancipées, perçues comme des « putes », la femme occidentale en étant l’archétype. Dans l’univers de référence des agresseurs de la Saint-Sylvestre, une jeune fille sortant boire un verre avec ses copines un soir de fête ne saurait être ni décente ni respectable, il sera donc normal d’y voir une créature offerte à leurs plus vils désirs ». Et elle enfonce le clou, en ce qui concerne l’aberrant aveuglement de tant d’Européens quant aux réalités de l’invasion : « L’effarante inefficacité de la police à protéger les victimes puis à identifier les coupables, le réveil tardif des journalistes, le 2 janvier, le malaise des féministes ne retrouvant pas leur abominable mâle blanc – tout cela démontre, une fois de plus, l’extraordinaire puissance du déni sur les esprits. Nous voulons des immigrés supercools, reconnaissants et respectueux des droits de l’homme comme de la femme, alors nous décrétons qu’ils le sont. Après le choc, les Allemands dessaoulent ».
En France, des événements comme ceux de Cologne sont-ils possibles ? Réponse d’un sondage IFOP (15 janvier) : Oui, pour 83 % des femmes interrogées (dont 75% des électrices de Hollande et 93% de celles de Sarkozy…).
Et la Taubira ? Cette caution multiraciale d’Hollande s’est cramponnée aussi longtemps que possible à la gamelle en se persuadant que le locataire de l’Elysée et celui de Matignon avaient tellement besoin d’elle, pour donner une image colorée du gouvernement, que c’était son assurance contre les accidents de parcours. Mais elle en a trop fait, en négligeant la susceptibilité d’un Manuel Valls qui se la joue de plus en plus à la Robespierre (à bien le regarder, lors de certaines de ses interventions, en particulier au Parlement, on voit bien que réintroduire la guillotine dans les usages politiques ne lui déplairait pas…).
Taubira a dû à ses origines sa carrière politique. Tous ceux qui l’ont approchée de près (elle aura usé quatre directeurs de cabinet en quatre ans… un record) savent qu’elle est invivable, d’une prétention rare et d’une agressivité constante. Elle va maintenant tenter de se donner le rôle de conscience morale d’une gauche qui ne sait plus très bien où elle habite, entre les provocations des excités baptisés « frondeurs », les ralliés sans complexe au libéralisme style Macron, les gamellards prêts à avaler les plus grosses couleuvres pour continuer à vivre confortablement, les anarcho-écolos qui essayent de se jouer un néo 68 un peu pâlichon en crachant sur les CRS. Taubira rêve-t-elle de se déguiser en Jeanne d’Arc d’une hypothétique nouvelle gauche ? On lui souhaite bien du plaisir. Et surtout on attend avec intérêt qu’elle se prenne les pieds dans le tapis.
Pierre VIAL
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Après les agressions subies par des femmes allemandes à Cologne et dans d’autres villes, dont Hambourg, à l’occasion des fêtes de fin d’année, 516 plaintes ont été déposées, pour la seule ville de Cologne, selon la police. Devant l’ampleur des faits, que les autorités avaient dans un premier temps minimisée (parce que les agresseurs étant des migrants, il ne fallait surtout pas mettre en cause l’accueil qui leur a été stupidement fait), ces mêmes autorités ont dû prendre en compte l’indignation qui monte chez les Allemands : Merkel a condamné du bout des lèvres les agressions, pour éviter de se couper de son électorat.
Même hypocrisie en Suède, où la police a fini par reconnaître qu’elle avait caché les agressions sexuelles commises par des immigrés.
En France, silence assourdissant des féministes, des ligues de vertu, des professeurs de morale et des apôtres du vivre ensemble. Quand la réalité est en contradiction avec leurs discours, ils sont aveugles et sourds. Il ne faut surtout pas admettre que pour les violeurs les femmes ne sont que du bétail. Et puis violer une femme blanche n’est-ce pas faire preuve d’un haut degré de conscience anticolonialiste ? N’est-ce pas humilier ces peuples européens que l’on hait (à juste titre, bien sûr, car ils le méritent bien) ?
Une question : en Allemagne les pères, compagnons, fils, frères des femmes agressées sont restés les bras croisés ? Un conseil à ceux qui voudraient imiter les salopards de Cologne : allez donc essayer en Corse… pour voir.
Pierre Vial
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« Agiravant la catastrophe ». Tel est le titre, en forme de SOS, de l’éditorial du quotidien Le Monde du 15 décembre. C’est quoi, « la catastrophe » ? C’est la chute du Système, dont Le Monde est partie prenante au premier chef. Une chute annoncée, comme le sait bien ce journal qui a l’habitude de jouer au professeur de morale pour la clique gauche-droite.
Il devrait se réjouir des résultats du second tour des régionales, présentés en première page sous le titre « Sursis républicain ». Mais c’est le mot « sursis » qui est important. Encore une minute, monsieur le bourreau… Car ces résultats « inquiètent ». Pourquoi ? « Parce qu’ils cachent de plus en plus mal à quel point notre machinerie démocratique est grippée et, surtout, parce qu’ils entretiennent le risque que personne ne se soucie de la réparer avant qu’elle achève de se désintégrer ».
Ces mots traduisent l’anxiété de gens qui se savent embarqués sur le Titanic. De quoi ont-ils peur ? De la colère du peuple, le jour où elle va éclater vraiment, c'est-à-dire pas forcément dans les urnes. Ils ont raison, ces gens, d’avoir peur.
Pierre VIAL
Message personnel : je me réjouis de la défaite de Queyranne, dont j’ai pu apprécier personnellement le sectarisme imbécile et l’outrecuidance qui caractérise les crétins. Et, pour avoir vécu de près, ces dernières semaines, l’aventure des régionales en PACA, je m’autorise une prophétie : l’avenir s’appelle Marion.
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Que voulons-nous ? La destruction du Système qui sert, depuis longtemps, de rente de situation à la droite et à la gauche. Cela s’appelle une révolution. Dire cela ce n’est pas se gargariser d’un grand et beau mot, c’est un constat objectif.
L’espoir d’une révolution, qui a mobilisé nos énergies pendant des décennies, n’en paraissait pas moins quelque peu utopique. Aujourd’hui, la donne a changé. Le champ des possibles s’ouvre. En effet le premier tour des élections régionales a révélé une incontestable montée en puissance des exaspérations, provoquées par un chômage, une insécurité, une immigration-invasion que les hommes de droite et de gauche qui se sont succédé au pouvoir se sont avérés incapables de maîtriser et, bien plus, dont ils sont directement responsables. Ce que bien des gens comprennent.
Nous exagérons ? Alors laissons la parole au Monde, ce quotidien qui tient lieu de journal officiel du Système. Le 8 décembre, prenant acte des « ravages » que constitue le vote FN, il écrit : « Il ne fait pas de doute que la responsabilité des partis qui gouvernent la France depuis des lustres est lourdement engagée. Ils en subissent, aujourd’hui, la sanction. Les uns et les autres ont échoué à sortir le pays du marasme où il se débat. Les uns et les autres n’ont pas su lui proposer un projet de société capable de lui redonner foi en ses atouts, en sa cohésion et en son avenir collectif. C’est vrai de la gauche depuis trois ans et de son impuissance à endiguer la crue sans fin du chômage, en dépit de promesses répétées : avec quelque 700 000 chômeurs de plus depuis mai 2012, et encore 40 000 supplémentaires au mois d’octobre, elle porte le poids de cet échec. Mais la droite au pouvoir durant les dix années précédentes, après l’avertissement sans frais du 21 avril 202, n’est pas davantage à l’abri des responsabilités. Passé l’illusion de l’élection présidentielle de 2007, elle n’a pas su soigner les maux dont nous souffrons. Qu’il s’agisse de l’insécurité économique d’un pays privé, ou presque, de croissance, de l’insécurité sociale qui frappe des millions de ménages en galère, de l’insécurité « culturelle » d’une nation qui doute d’elle-même ou de l’insécurité vitale attisée par le terrorisme, gauche et droite peuvent bien se renvoyer la balle. L’évidence est qu’elles ont été, l’une et l’autre, incapables d’apporter des réponses à la hauteur des enjeux et des dangers ».
Cet état des lieux explique que la crise de confiance à l’égard du Système va durer au-delà d’un scrutin. Celui du premier tour a ceci de positif qu’il est le révélateur d’une situation qui pourrait devenir prérévolutionnaire. En effet, si réussit la mobilisation totale du Système pour empêcher la victoire du FN dans les régions où il est arrivé largement en tête au premier tour, l’électorat frontiste, frustré, amer va prendre conscience de la duperie électorale, contrôlée par les magouilleurs d’une gauche-droite qui ont la trouille d’être déboulonnés et prêts donc à toutes les combines pour garder la gamelle. Et il va être tenté de se radicaliser, ouvrant ainsi de vraies perspectives à une action révolutionnaire. Quels que soient les résultats du 13 décembre, un espoir est né.
Pierre Vial
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Des « Français »… Des « Belges »… Ainsi sont présentés dans les média les cinglés d’Allah qui ont réalisé les massacres du 13 novembre. Pourquoi ces mots ? Parce qu’il ne faut pas dire qui ils sont vraiment, c'est-à-dire des Maghrébins. Ce serait, n’est-ce pas, stigmatiser un certain type de population et mettre à mal la tarte à la crème du « vivre ensemble », ce monument d’hypocrisie. Et puis on martèle : surtout pas d’amalgame. Les cinglés ont tué au nom d’Allah ? Il ne faut pas en conclure hâtivement que l’islam n’est pas une religion d’amour, de paix, de tolérance et de fraternité. Car, bien sûr, les cinglés sont une exception… Sauf que dans les « quartiers » les sympathiques « jeunes issus de l’immigration » considèrent comme des héros les assassins de Daech. Nier cela c’est nier la réalité et donc se faire les complices objectifs des cinglés d’Allah.
Tout est mensonger dans le vocabulaire officiel. On appelle « migrants », « réfugiés » ceux qui sont des envahisseurs, dont les hordes ne respectent rien, tels un nuage de sauterelles, dans les pays européens qu’ils traversent et ceux où ils prétendent s’installer. En « exigeant » tout et le reste. En comptant dans leurs rangs des individus qui profitent du flot migratoire pour se glisser dans son sein, afin d’aller ensuite mettre en place des réseaux terroristes pour semer la terreur chez les Infidèles (c'est-à-dire, pour eux, tous les Blancs). Tout ceci est parfaitement connu des services de renseignement mais qui ont la consigne de se taire.
Devant ces calamités qui s’accumulent les gens censés exercer le pouvoir nous disent qu’il faut défendre nos « valeurs républicaines ». Celles au nom desquelles a été réalisé le génocide des Vendéens et qu’invoquaient dans leur délire ceux qui guillotinaient à tout va ? Celles qui valaient un brevet de patriotisme à ceux qui tondaient des femmes lors de l’Epuration ? Celles qui couvrent pudiquement les malversations en tous genres des copains et coquins qui se partagent le butin acquis sur le dos des Français, au sein de maffias où le fauteuil de l’élu n’est jamais loin du coffre-fort ?
Décidément, pour faire le Grand Ménage, il va y avoir du boulot.
Pierre Vial
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Vu dans la presse Suisse, car en France la censure tourne à plein, et on cache la vérité au peuple de France.
Hollande, Valls Démission !!!
La vague d’attentats sans précédent qui a touché Paris hier soir et qui aurait fait, selon un premier bilan, au moins 127 morts, est la conséquence directe de la politique étrangère menée par la France en Syrie et qui vise moins la lutte contre le terrorisme salafiste que la destruction de ce pays et le renversement du président Bachar-al-Assad.
Si plusieurs auteurs du carnage perpétré dans la salle de concert du Bataclan auraient déclaré, selon des témoins « C’est la faute de Hollande, c’est la faute de votre président, il n’a pas à intervenir en Syrie », il faut ici rappeler quelle a été la réalité de la politique française dans ce pays depuis le début du conflit en 2011.
La république française, comme le révèle le président François Hollande dans un entretien avec le journaliste Xavier Panon, a en effet fourni des armes aux « rebelles » syriens dés 2012. Par l’intermédiaire de la DGSE, ce sont des canons de 20 mm, mitrailleuses, lance-roquettes, missiles anti-chars qui auraient été livrés aux rebelles dits « modérés », en violation de l’embargo mis en place l’été 2011 par l’Union Européenne.
Un conseiller de l’Elysée admet également auprès de Xavier Panon :
« Oui, nous fournissons ce dont ils ont besoin, mais dans la limite de nos moyens et en fonction de notre évaluation de la situation. Dans la clandestinité, vous ne pouvez agir qu’à petite échelle. À moyens limités, objectifs limités. »
La France aurait également envoyé des forces spéciales sur le terrain destinées à la formation et au soutien opérationnel des combattants.
En mars 2012, treize officiers français ont ainsi été capturés par l’armée syrienne lors de la reprise du califat islamique instauré dans le quartier de Baba Amr à Homs par la brigade Al-Farsouq et Al-Waleed. Cette dernière a ensuite rejoint les rangs de l’Etat Islamique.
Le président Hollande, cité par le journal Le Monde a encore confié en août 2014 :
« Nous ne devons pas relâcher le soutien que nous avions accordé à ces rebelles qui sont les seuls à participer à l’esprit démocratique. »
Alors que le président Syrien Bachar-al-Assad a déclaré à plusieurs reprises qu’il n’y avait pas de rebelles « modérés » sur le terrain, on peut s’interroger sur la véritable nature des groupes rebelles soutenus et armés par l’Etat français depuis 2012. Le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius a déclaré à ce propos en 2012 que le Front Al-nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda, « faisait du bon boulot »… Une plainte de victimes syriennes des groupes rebelles a d’ailleurs été déposée à l’encontre du ministre français à ce sujet auprès du tribunal administratif de Paris pour « les fautes personnelles commises par le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, dans ses fonctions. »
Dans un rapport de 2012 l’agence de renseignement militaire américaine (DIA) avançait déjà que le soutien aux rebelles dits « modérés » profitait en réalité essentiellement à l’Etat Islamique. Selon le directeur de l’agence, le général Flynn le soutien indirect des USA et de la coalition occidentale à l’Etat Islamique « était une décision intentionnelle ». Dans un précédent article sur le rôle trouble de la coalition occidentale en Irak et en Syrie, j’avais également pointé différents éléments factuels qui montraient le soutien et la collaboration opérationnelle de la Turquie, des Etats-unis et d’Israël avec différents groupes djihadistes.
Ces différents éléments montrent assez clairement que la coalition occidentale, dont fait partie la France, a mené une politique de soutien à divers groupes djihadistes en Syrie dans l’objectif de renverser le président Bachar-al-Assad, sous couvert de la fiction de l’aide apportée à des groupes fictifs de rebelles « modérés ».
La véritable nature de ces prétendus groupes rebelles a été récemment mise en lumière par l’intervention russe qui a entraîné un déchaînement de protestations de la part des chancelleries occidentales au motif que les frappes aériennes auraient visé les rebelles soutenus par l’Occident. Or, les groupes frappés par l’aviation russe appartenaient à l‘Armée de la Conquête, qui regroupe notamment le Front Al-Nosra, branche syrienne d’Al-Qaïda et des groupes islamistes comme Ahrar al-Cham.
Il est malheureusement fort peu probable que le soutien de l’exécutif français aux groupes djihadistes en Syrie soit dénoncé à la lumière de cette vague d’attentats sans précédents, qui constitue pourtant son aboutissement logique et prévisible. Le chaos auquel a été réduite la Syrie et la prolifération des groupes djihadistes sont en effet le résultat direct de la politique étrangère française au Proche et Moyen-Orient.
Alors que lors des précédents attentats de janvier dernier, l’exécutif avait érigé le réseau Internet, qui aurait favorisé « l’auto-radicalisation » des terroristes – présentés à l’époque de manière mensongère comme des « loups solitaires » – en boucs émissaires censés masquer les lacunes et les incompétences des services de renseignement et de sécurité français, et instauré des dispositifs de surveillance de masse des citoyens, cette politique visant essentiellement les libertés individuelles, a montré aujourd’hui son inanité. Il est pour autant fort peu probable que les responsables des services de sécurité, dont le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve – qui ont une fois de plus failli à leur mission – aient à rendre des comptes. Le gouvernement et la classe politique, à quelques exceptions près, se retranchent une fois de plus derrière l’émotion et l’injonction à « l’unité nationale ». Pourtant, les mêmes qui aujourd’hui ont décrété l’état d’urgence et le rétablissement des contrôles aux frontières s’engageaient il y a quelques semaines à peine à participer à l’accueil des migrants syriens, au nom de principes humanitaires, et ce malgré les réserves de l’agence de coopération européenne Eurojust qui affirmait que le trafic clandestin entretenait des liens étroits avec les organisations terroristes en Syrie :
« C’est une situation alarmante parce que nous voyons clairement que le trafic est destiné à financer le terrorisme et que les passeurs sont utilisés parfois pour mener des infiltrations par les membres de l’Etat Islamique. »
Si comme le dit le président François Hollande, la France est « en guerre » aujourd’hui, elle le doit donc pour l’essentiel aux incompétences de l’exécutif et aux incohérences criminelles de la politique étrangère française qui a soutenu et armé les groupes djihadistes ayant plongé la Syrie dans le chaos …
Guillaume Borel | 14 novembre 2015
http://arretsurinfo.ch/attentats-de-paris-la-responsabilite-ecrasante-de-lexecutif-francais/
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