Propos recueillis par Frédéric Andreu
La «Deutsche Märchenstraße» fête ses cinquante ans !
Il y a deux cents ans, deux frères sillonnèrent les campagnes allemandes afin d'en recueillir les légendes populaires. Les frères Grimm. Leur itinéraire (voir la carte ci-dessous) est celui qu’empruntent les amateurs de légendes.
Lire la suite : Sur le chemin des contes de fées avec Luc-Olivier d'Algange
Dans ma bibliothèque, ce samedi matin de ciel bas et de bruine, je lisais les mots de Julien Dir affichés sur mon écran : «Pour un bien commun enraciné : reconquérir notre peuple, notre terre, notre foi» car hier soir mon amie Claudine, une Quimpéroise alerte, me l’avait conseillé.
Elle avait raison Claudine, ces mots, l’article entier, résonnaient comme une cloche de bord en plein brouillard. On nous parle sans cesse de vivre ensemble, dit-il, et il fait mouche : ce slogan anesthésiant n’est qu’un cataplasme posé sur la plaie béante de notre civilisation. Derrière, pas de fraternité véritable, pas d’amour réel, seulement la gestion froide d’un enchevêtrement de communautés qui s’ignorent ou se méfient. Le vrai bien commun naît du sol, des pierres, des croix aux carrefours, de la mémoire des morts, des prières et du sang versé pour que la maison tienne debout.
Lire la suite : Le bien commun et le souffle des druides. Réponse à Julien Dir
On nous parle sans cesse de « vivre ensemble ». Ce slogan, cette formule anesthésiante, c’est le cataplasme que le Système applique sur la plaie béante de notre civilisation. Derrière cette expression, il n’y a pas de fraternité réelle, pas d’amour véritable. Il y a la gestion froide et administrative d’un enchevêtrement de communautés qui ne se connaissent pas, ne se comprennent pas, et qui, trop souvent, se méfient les unes des autres. C’est l’anti-bien commun.
Lire la suite : Pour un bien commun enraciné : reconquérir notre peuple, notre terre, notre foi
Les flux commerciaux libérés de la domination lointaine
Sous le ciel voûté des empires, les seigneurs forgerons de l'Orient concluent leur pacte, et les montagnes elles-mêmes répondent par le rugissement du fer.
Le 6 août 2025, dans les salles du Vanijya Bhawan (photo, ci-dessous), dans la capitale de la civilisation hindoue, deux grandes puissances, l'Inde et la Russie, ont scellé le « Protocole de la 11ème session » de leur groupe de travail sur la modernisation et la coopération industrielle. Cet acte dépasse le cadre des traités ordinaires et entre dans le domaine de la géopolitique en tant qu'art sacré.
Lire la suite : L'Inde et la Russie forgent une alliance civilisationnelle
Le style est incarné par ceux qui ont éprouvé en eux-mêmes, dans leur intimité la plus profonde, la faiblesse mortelle de tout mythe ou valeur illuministe, rationaliste et démocratique.
« On est plus fidèle à un style qu’à des idées », écrivait Drieu La Rochelle, et sans aucun doute, on peut dire que c’est là le fil conducteur du court mais dense essai du philosophe et représentant de la Nouvelle Droite, Armin Mohler, intitulé Le style fasciste (éd. it.: Settimo Sigillo, 1987). Mohler, chercheur sur la révolution conservatrice allemande, qui fut déjà secrétaire d’Ernst Jünger durant l’après-guerre et correspondant d’Evola, est, comme nous l'avons déjà mentionné, surtout connu pour le dialogue qu'il a engagé avec la Nouvelle Droite et pour sa virulente critique du libéralisme.
Lire la suite : Armin Mohler et la fidélité à un «style» différent
Le christianisme, issu du judaïsme, n'était pas armé conceptuellement, pour comprendre le paganisme. C'est un truisme. Il n'est qu'à lire par exemple La Cité de Dieu, de Saint Augustin, pour constater que l'évêque d'Hippone ne saisissait pas la complexité polysémique et pluridimensionnelle, de la Weltanschauung gréco-romaine. Le lien religieux, au tournant du 5ème siècle, tant du reste chez les chrétiens, que chez les néoplatoniciens, se résolvait en une relation morale entre l’existence et Dieu, relation justifiée par le suprahumain, qui porte sens. Toute la traduction de l'histoire de l'empire romain pivote autour de la question nodale de la vertu – non au sens antique de valeur, de force éthique, mais dans l'acception que le terme a fini par prendre, de probité, d'honnêteté, de décence, de pureté, bref, de convenance avec le Bien en soi. Pour autant, Augustin a beau jeu de souligner combien l'élite romaine usait de cette manière de juger la religion en critiquant l' « immoralité » des dieux du panthéon. Il note ce jugement chez un Pline l'Ancien, par exemple.
Lire la suite : La fable chrétienne et le mythe par Claude Bourrinet
≪ Dans un pays ou l’Etat est le seul employeur, toute opposition signifie mort par inanition. L’ancien principe : qui ne travaille pas ne mange pas, est remplacé par un nouveau : qui n’obéit pas ne
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