Parmi les historiens de l’art de la première partie du XXe siècle, Louis Dimier (1865-1943) se fait remarquer par l’originalité de ses vues et une approche extrêmement lucide des problèmes de méthode. Cette contribution se propose de situer son œuvre par rapport aux tendances majeures de l’histoire de l’art française contemporain (la polémique sur les origines de la Renaissance, la « redécouverte » des Primitifs français, le débat sur l’évolution de l’art français au XIXe siècle) et de reconstruire les relations complexes unissant son activité d’historien de l’art et son engagement au sein de l’Action française, dont il fit partie jusqu’en 1920. Le problème de la définition d’un « art national », en tout point décisif pour l’historiographie de l’époque, est au cœur de l’analyse.
Des eurocrates comme Ursula von der Leyen ou le chancelier allemand de la CDU Friedrich Merz ont exprimé leur mépris à l’égard de Donald Trump avant les élections présidentielles américaines. Ce n’était pas là la bonne manière de préparer le contexte optimal pour négocier les tarifs lors de la rencontre qui vient de se dérouler en Écosse.
Comparé à beaucoup d’autres pays européens, le public suédois a adopté en 1968 les idées dans le vent de cette année-charnière avec une conviction inhabituelle. Par exemple, un parti critique envers l’immigration n’a été intégré au Parlement que tard dans l’histoire, et en ce qui concerne l’influence de la communauté queer sur la politique, la Suède apparaît comme une exception. Plusieurs explications peuvent être avancées, toutes comportant une part de vérité. Il peut notamment être mentionné que notre pays a longtemps été épargné par la guerre, surtout dans ses régions centrales, ainsi que par la longue domination politique de la social-démocratie et a éprouvé le besoin d’une nouvelle base idéologique. La position historiquement forte de l’État suédois, ainsi que l’individualisme que Berggren et Trägårdh considèrent comme caractéristique du Suédois, peuvent également expliquer la facilité avec laquelle les idées de 1968 ont façonné notre vie publique.
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Sur une île battue par les vents au nord de l’Écosse, une étudiante fait une découverte qui ravive les échos d’un passé viking oublié. Une tête en pierre vieille de 900 ans ressurgit des terres, avec un regard figé, presque vivant. Que faisait-elle là ? Qui représentait-elle ? Et pourquoi ce nez brisé ?
L'étrange affinité entre la cosmogonie de la Renaissance et celle des Upanishads
La Renaissance est considérée comme une époque où s'est forgée l'identité de la civilisation occidentale. Ce sentiment est probablement renforcé par le fait que cette période est principalement étudiée sous l'angle de l'esthétique, de la plasticité des formes, de la perspective, du rationalisme urbanistique, de l'équilibre des volumes et du prétendu individualisme. Il existe un autre aspect de cette période historique importante, une transcendance de type quasi initiatique et magique. Il s'agissait cependant d'une «Magia Naturalis», illustrée par l'érudit napolitain Giovan Battista Della Porta.
J’étais au bar de l’Océan, au Guilvinec, mon ordinateur posé entre un verre d’eau et une tasse de café froid, lorsque La Nación s’est ouverte sur cette nouvelle qui, dans tout pays normal, aurait provoqué un séisme institutionnel. En Argentine, elle ne fait que hausser quelques sourcils usés. La Causa Cuadernos, cette enquête tentaculaire sur le système de corruption mis en place sous les présidences de Néstor et Cristina Kirchner, avance. Enfin, du moins, c’est ce qu’on prétend. Car après six années d’enlisement procédural, c’est la Cour de cassation elle-même qui vient de sommer les juges du tribunal fédéral numéro sept de se dépêcher. Et ce, dans des termes qui n’ont rien du langage feutré des palais de justice.
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