
Derrière l’image soignée du cyberactivisme scandinave se cache un réseau d’influence plus sombre. Peter Sunde Kolmisoppi, cofondateur du célèbre site de partage de fichiers The Pirate Bay, est aujourd’hui accusé d’avoir facilité la mise en place de l’un des écosystèmes numériques les plus sophistiqués liés au mouvement d’extrême gauche mondial. Via ses entreprises Ab Stract et Privactually Ltd, Sunde fournirait l’infrastructure technologique des sites web associés à la mouvance Antifa et à ses filiales européennes, permettant ainsi la coordination anonyme, les campagnes de doxxing et la collecte de fonds transnationale.
Lire la suite : Antifa dans l’ombre : le réseau numérique clandestin qui infiltre l’Europe

Des vents de guerre soufflent sur le Venezuela. Une grande flotte américaine croise devant ses eaux. Prête pour une intervention massive. Probablement une invasion pour provoquer un changement de régime. C’est-à-dire un coup d’État, et mettre à la tête du gouvernement Madame Machado. Fraîchement récompensée du Prix Nobel de la Paix par les serviles dirigeants d’Oslo.

Fin octobre 2025, une fuite a révélé que le Centre de cyberpolitique de Stanford et le Laboratoire des réseaux sociaux, sous le couvert de « sécurité » et de « lutte contre la désinformation », avaient prévu de créer une infrastructure appelée à gérer la censure internationale.
Lire la suite : Les libéraux rêvent de censure mondiale par Leonid Savin

C’était un matin humide comme en connaît la côte bigoudène à l’approche de l’hiver. Dans ma cuisine, je pelais quelques pommes de terre pour un ragoût Pétain, hérité du temps des restrictions et resté populaire dans le Pays bigouden : lard, oignons, laurier, patates, carottes et un peu d’eau. Pendant que le bouillon frémissait, je regardais sur mon téléphone les images de la visite du président argentin Javier Milei en Bolivie, saluant le nouveau gouvernement de droite. Ce qui m’a frappé d’emblée, c’est la couleur : ces dirigeants boliviens auraient pu être croisés dans les rues de Milan ou de Londres, visages pâles, costumes ajustés, diction policée. Rien ne rappelait les visages aymaras, les ponchos ou les tissages bariolés qui peuplaient naguère les tribunes officielles de La Paz.
Lire la suite : Pierre-Yves Rougeyron ou l’illusion souverainiste

Trois ans après une interdiction « préventive », la justice rappelle qu’en France, on ne punit pas des idées avant qu’elles n’existent
Il aura fallu trois années de bataille juridique, des dizaines d’heures d’avocats et près de 15 000 euros dépensés pour en arriver là : l’Institut Iliade vient d’obtenir une décision nette, rare, presque spectaculaire du tribunal administratif de Paris. L’arrêté signé en mai 2023 par Laurent Nuñez, alors préfet de police, interdisant une journée d’études consacrée à Dominique Venner, est annulé.

Les racines sacrées que le libéralisme veut oublier
Constantin von Hoffmeister examine comment un débat mal cité montre un Alexandre Douguine invoquant la Kabbale pour tenter d'expliciter le rejet du sacré par la modernité libérale.
Peu de penseurs contemporains ont été aussi systématiquement mal interprétés qu’Alexandre Douguine. Ses détracteurs n’abordent que rarement ses véritables propos. Au lieu de cela, ils se basent sur des fragments extraits d’échanges plus longs, présentés isolément pour donner l’illusion qu'il répand de l'irrationalité ou du fanatisme. Un exemple récent concerne son supposé « éloge de la Kabbale ». En réalité, cette phrase provient d’un débat de 2017 entre Douguine et l’intellectuel juif américain libéral Leon Wieseltier, et lorsqu’on l'examine dans son contexte complet, la signification s'avère tout autre.
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