La nouvelle de la mort de Navalny et l’offuscation des dirigeants occidentaux à ce sujet ont fait les gros titres des médias grand public cette semaine. C’est l’occasion de plonger dans les méandres de la guerre psychologique, les fameuse psyops, que le bloc occidental mène contre ceux qu’il considère comme ses ennemis, dans ce cas particulier Poutine.
Nous dédions cet essai à Günter Maschke, le seul théoricien sérieux de la droite radicale et réactionnaire allemande, qui a quitté la vie il y a deux ans, le 7 février 2022, quelques semaines après son 79ème anniversaire. En même temps, il est dédié à trois jeunes camarades de 17, 18 et 19 ans de l'extrême droite radicale italienne: Franco Bigonzetti, Francesco Ciavatta et Stefano Recchione, qui ont été tués le 7 février 1972 par les forces de l'ordre. Ils ont versé leur sang devant le quartier général du Movimento Sociale Italiano (MSI) néofasciste, Via Acca Larentia, après que les deux premiers ont été assassinés de sang-froid par cinq membres du groupe terroriste de gauche « Lotta Continua », lesquels ont tous été acquittés par le tribunal, à partir d'un auteur itinérant, dans le cadre d'une démonstration de courage. Le pistolet mitrailleur utilisé pour le crime a été découvert plus tard dans une cachette des Brigades rouges, qui collaboraient avec Lotta Continua. Le troisième a été abattu quelques heures plus tard, alors que de nombreux membres du Front de la jeunesse du MSI s'étaient rassemblés devant le siège du parti après l'attentat, par le capitaine de carabiniers Sivori, sans aucune raison, ce représentant de l'État s'étant fait passer un autre Beretta de calibre 9 mm par un collègue parce que le sien s'était enrayé et parce qu'il ne pouvait pas s'empêcher de tirer dans la tête d'un jeune de dix-neuf ans qui, pour une raison ou une autre, lui déplaisait manifestement. Sivori n'a d'ailleurs jamais été inculpé.
Langue: Gaulois. Époque: env 58 av-jc Contexte: Guerre des Gaules.
Le chant est interprété par le groupe Eluveitie
La rencontre du loup avec les hommes, qui se produisit dès la plus haute préhistoire, n’est en fait qu’une chronique plurimillénaire, dont la trame est composée de sang, de traques et de massacres en tous genres. Traqué, piégé et tué de mille manières, rarement animal fut pourchassé, exterminé avec autant de haine, et victime de rumeurs, d’affabulations, reflets de la peur qu’il inspirait à l’espèce humaine. Cette peur immémoriale, renforcée lors du triomphe du Christianisme, eut toutefois sa contrepartie : la fascination, voire l’admiration, que l’espèce Homo a toujours éprouvée, plus ou moins inconsciemment pour le genre Canis lupus, au point d’en faire, sinon un Dieu, du moins une bête tabouisée et frappée de maints interdits autant cultuels que culturels.
Lorsque de nouveaux mouvements idéologiques prennent le pouvoir dans les institutions, il est toujours nécessaire de réécrire l’histoire. Comme le disait une vieille blague soviétique se moquant de la refonte de l’histoire russe par les communistes, « l’avenir est certain, seul le passé est imprévisible ».
Lire la suite : Pourquoi les historiens découvrent-ils soudainement tant de transgenres ?
Fidèle à sa nécrophilie habituelle, la République hexagonale célèbre, loue, commémore Robert Badinter récemment décédé alors qu’à l’aune de la longue durée le bilan de ce dernier se révèle déjà catastrophique.
Lire la suite : Le badintérisme plus que jamais vivant par Georges FELTIN-TRACOL
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