La pandémie mortelle de CO VID-19 (avec un taux de mortalité en Italie inférieur à 1% !) est désormais derrière nous et l'imminence d'une guerre nucléaire ne nous inquiète plus autant. Un nouveau croquemitaine fait son apparition dans les journaux, à la télévision et sur les forums de discussion des réseaux sociaux: le réchauffement climatique. On répète à l'envi que cet été est le plus chaud des deux derniers siècles alors que, données à l'appui, il y a eu des vagues de chaleur estivales bien plus intenses, comme l'été historique de 2003 ou, auparavant, celui de 1957. De nombreuses personnes semblent tellement terrifiées par les conséquences du changement climatique qu'un nouveau mot a été inventé pour décrire ce sentiment d'incertitude et d'anxiété face aux éventuelles conséquences catastrophiques du réchauffement de la planète: « l'éco-anxiété ».
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Fabrice COFFRINI / AFP
Covid-19 - La grande réinitialisation : un ouvrage de Klaus Schwab particulièrement inconsistant
J’ai lu, étudié et analysé Covid-19 - La grande réinitialisation de Klaus Schwab. Une épreuve. L’ouvrage est franchement inconsistant. Commençons par quelques faiblesses intellectuelles, celles des contradictions dans les termes et les raisonnements. En un mot, la rigueur scientifique et logique de l’ouvrage est presque nulle. Voyons ensuite comment quelques prédictions se sont révélées totalement fausses avec le recul de seulement trois années. Elles discréditent ses auteurs. Examinons par la suite le caractère sectaire des propos, puis terminons par le n’importe quoi de propos absurdes, assortis de quelques poncifs édifiants. Tout cela est le signe de l’œuvre d’un gourou vieillissant, désespéré, et d’autant plus vindicatif que le monde dont il rêvait lui échappe pour devenir autre chose. Des délires du Forum Économique Mondial...
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L'essai de Giovani Sessa sur le jardin, la forêt et la montagne révèle trois lieux archétypaux qui, expérimentés avec ouverture et dévouement, peuvent réactiver le sens perdu de la physis.
Giovanni Sessa (Milan, 1957) a enseigné la philosophie dans des lycées et a donné des cours dans plusieurs universités italiennes. Il est secrétaire de la Fondation Julius Evola. Il a consacré au philosophe et ésotériste romain une étude intitulée « Julius Evola et l'utopie de la tradition » (Oaks Editrice, 2019). Un autre essai important, sur la philosophie d'Andrea Emo, a été publié par notre auteur sous le titre « La meraviglia del nulla » (Bietti, 2014). Un autre ouvrage pertinent pour comprendre son parcours intellectuel est « L'écho de l'Allemagne secrète » (Oaks Editrice, 2021). C'est de cette dernière étude que provient l'essai dont il est question ici, récemment publié par Oaks, intitulé « Icônes du possible. Jardin, forêt, montagne », préfacé par Massimo Donà et introduit par Romano Gasparotti (tous deux professeurs à l'Université Vita-Salute San Raffale de Milan avec lesquels le professeur Sessa est en profond accord depuis des années).
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Comme je l'ai répété ad nauseam, le monde est en train d'être réorganisé, mais même cette réorganisation n'est effectuée que pour mieux servir les sociétés transnationales et leurs parties prenantes. Tout cela se déroule sous l'égide d'un « gouvernement mondial » informel auquel les États et leurs élites politiques semblent obéir.
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Face à l'impossibilité désormais évidente de récupérer ne serait-ce qu'une partie des territoires perdus par l'Ukraine, l'OTAN cherche désespérément une issue qui ne la démolisse pas politiquement. Mais piégée dans sa propre propagande, elle semble en proie à une sorte d'autisme qui l'empêche de voir/d'accepter la réalité stratégique - à la fois celle du conflit et celle du multipolarisme émergent. La conséquence est une impasse dangereuse, qui fera durer la guerre au moins jusqu'à l'année prochaine.
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Longue histoire que celle de la relation entre Proudhon et les nationalistes-révolutionnaires, qu’il revient d’exhumer, pour mieux la méditer. J’en retrace ici les grandes lignes.
Pour l’historien Nicolas Lebourg, l’importance de la tradition du socialisme dit « utopique » dans la tradition NR ne doit pas être sous-estimée. Il classe dans ce socialisme utopique Blanqui et Proudhon (alors que la classification traditionnelle s’accorde plutôt à classer comme utopiques des auteurs tels qu’Owen, Fourier, Cabet, Buchez ou Saint-Simon). Notons que le terme « utopique » a été employé à l’origine par Engels et Marx.
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« Parler morale n’engage à rien ! Ça pose un homme, ça le dissimule. Tous les fumiers sont prédicants ! Plus ils sont vicelards plus ils causent ! »
Louis-Ferdinand Céline, Mea Culpa. Denoël, 1936.
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