A tous les membres de notre communauté,
Joyeux Solstice d’été 2023 !
Les Anciens, c’est à dire nos ancêtres gréco-germano-gallo-slavo-illyro-romains, étaient fort conscients des causes héréditaires de la décadence quoiqu’ils attribuassent à cette notion des noms fort variés. La notion de décadence, ainsi que sa réalité existent depuis toujours alors que sa dénomination actuelle ne s’implante solidement dans la langue française qu’au XVIIIème siècle, dans les écrits de Montesquieu.[i] Plus tard, vers la fin du XIXème siècle, les poètes dits « décadents », en France, étaient même bien vus et bien lus dans les milieux littéraires traditionalistes, ceux que l’on désigne aujourd’hui, de façon commode, comme les milieux « d’extrême droite ». Par la suite, ces poètes et écrivains décadents du XIXème siècle nous ont beaucoup marqué, malgré leur mœurs souvent débridées, métissées, alcoolisées et narcotisées, c’est-à-dire malgré leur train de vie décadent.[ii]
Lire la suite : A quand la décadence finale ? ; De Salluste et Juvénal à nos jours
Né le 23 mai 1940, le germaniste, spécialiste de la littérature de l’Allemagne médiévale et traducteur Jean-Paul Allard est décédé le 11 juin dernier. D’ascendance dauphinoise, il avait une grand-mère maternelle d’origine piémontaise et vécut assez longtemps à Grenoble, où sa mère exerçait le métier d’institutrice.[1]
Il soutient sa thèse de doctorat d’État, pour laquelle il reçoit les félicitations du jury, au tout début des années 1980, à l’université Paris-IV. Elle porte sur le célèbre conflit médiéval du Sacerdoce et de l’Empire et a pour titre Littérature et politique en Allemagne. De la querelle des Investitures à l’apogée des Hohenstaufen (1076-1198). Ayant fait l’objet d’une diffusion confidentielle par l’atelier de reproduction de thèses L’Hermès, à Lyon, ce travail fondamental mériterait assurément d’être réédité en vue d’une plus large diffusion.
Lire la suite : JEAN-PAUL ALLARD (1940-2023) OU LA LIBERTÉ DE PENSÉE CONTRE LES ZÉLOTES
Au début des années 1970, la droite nationale française n'était pas, c'est le moins que l'on puisse dire, au top de sa splendeur. Cependant, avec courage et panache, un jeune mouvement maintenait en vie l'idéal nationaliste. Ce mouvement, c'était Ordre nouveau... Durant son existence éphémère (1969-1973), Ordre nouveau suscita tout ce qui, dans les décennies qui suivirent, devait amener la droite nationale aux portes du pouvoir, à savoir le Front national et le combat contre l'immigration incontrôlée.
C'est justement la dénonciation de cette immigration, si juteuse à la fois pour le grand patronat et pour les organisations marxistes, qui attira sur Ordre nouveau les foudres du Système. En effet, le 21 juin 1973, au Palais de la Mutualité à Paris, ON organisait la première grande réunion publique sur le thème « Halte à l'immigration sauvage ! ». La soirée fut épique cliquez ici. et cliquez là... Une semaine plus tard, le 28 juin, le gouvernement prononçait sa dissolution. C'était il y a 50 ans... Et, depuis, la situation n'a pas cessé d'empirer.
Afin de marquer le 50e anniversaire de cette ultime campagne d'Ordre nouveau, il nous a semblé intéressant de mettre en ligne l'article que notre camarade et ami Philippe Pierson, hélas décédé en 2015, consacra à ce mouvement dans la revue Synthèse nationale (n°16, novembre-décembre 2009).
Roland Hélie
Le conservatisme américain est l'une des deux principales idéologies de la philosophie politique américaine (avec le libéralisme), une idéologie qui a été formulée pour la première fois dans l'ouvrage de Russell Kirk, Conservative Mind (1953), qui est devenu la source de ce courant politique. Les origines du conservatisme moderne aux États-Unis renvoient à l'Amérique du début des 18ème et 19ème siècles, conçue comme un projet de société moderne aux fondements capitalistes et individualistes.
George Soros, le financier et philanthrope milliardaire qui utilise souvent sa fortune pour promouvoir des causes progressistes, transmet le contrôle de ses intérêts commerciaux à son fils « plus politique », Alexander. L'Américain d'origine hongroise en a fait l'annonce dans une interview publiée dimanche dans le Wall Street Journal.
Lire la suite : George Soros désigne l'héritier de son empire financier
La première vulnérabilité est que l'UE n'est pas un système politique complètement unifié. Au contraire, elle est composée de 27 États membres indépendants, chacun ayant ses propres intérêts et priorités. Cela peut conduire à un blocage du processus décisionnel et à un affaiblissement de l'influence de l'UE sur la scène internationale.
Au terme d’une enquête archéologique de près de dix ans, une équipe de chercheurs est parvenue à élucider une part du mystère des « pierres bleues » de Stonehenge, l’un des sites néolithiques les plus spectaculaires d’Europe.
Le récit exclusif d’une découverte majeure.
Sur le plateau de Salisbury Plain, dans le sud-est de l’Angleterre, se dresse le monument mégalithique de Stonehenge, l’un des plus emblématiques et mystérieux d’Europe, érigé au néolithique par un peuple oublié. Selon des chroniques légendaires remontant au XIIe siècle, l’enchanteur Merlin aurait, grâce à ses pouvoirs magiques, déplacé depuis l’Irlande jusqu’à ce nouveau site un cercle de pierres mythique, la « Danse des géants ». La légende recèlerait-elle une part de vérité ? Si l’on savait depuis près d’un siècle que les « pierres bleues » de Stonehenge – de petits blocs disposés en cercles concentriques au cœur de la structure – provenaient des monts Preseli, au pays de Galles, soit 240 kilomètres plus à l’ouest, de nombreuses questions restaient sans réponse quant à leur origine précise, à la raison et aux modalités de ce grand voyage. Et si, avant de rejoindre Stonehenge, les pierres bleues avaient déjà été assemblées pour constituer une enceinte monumentale, quelque part dans les Preseli Hills ? Il faudra près d’une décennie de recherches à l’archéologue Mike Parker Pearson, spécialiste des rites funéraires du néolithique, pour suivre avec son équipe pluridisciplinaire toutes les pistes soulevées par cette passionnante hypothèse.
Détermination sans faille
Des fouilles minutieuses permettent d’identifier en 2014 les carrières d’où proviennent les blocs, et de dater leur extraction à quatre cents ans avant la construction de Stonehenge – ce qui semble étayer l’intuition de Mike Parker Pearson.
Mais le plus difficile reste à venir : pour l’archéologue, retrouver l’emplacement d’un monument démantelé il y a plus de trois mille ans revient à « chercher une aiguille dans une botte de foin ». De longues années de recherches, mobilisant d’éminents spécialistes en photo aérienne, en études géophysiques ou en archéologie expérimentale, donneront enfin les résultats escomptés, pour identifier le site et révéler un pan des croyances et des rites qui ont présidé à son édification. Entre espoirs fous et désillusions, c’est ce travail de longue haleine, associant des technologies de pointe à une détermination sans faille, que ce film remarquable a pu documenter en exclusivité. Si une partie du mystère de Stonehenge a désormais été élucidée, ses pierres légendaires ont, elles, encore bien des histoires à raconter.
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