« L’avenir, c’est une botte très molle qui écrasera un visage qui ne se rend compte de rien »
George ORWELL (1984)
Officiellement Francois Ruffin est l’adversaire n° 1 d’Emmanuel Macron, mais à y regarder de plus près leurs destins respectifs semblent intimement liés.
Retrouvez également notre enquête dans les coulisses de la crise entre la France et le Maroc.
Le testament de Soros
Le 16 février 2023, George Soros, l'un des principaux idéologues et praticiens du mondialisme, de l'unipolarité et de la préservation à tout prix de l'hégémonie occidentale, a prononcé en Allemagne, à la Conférence sur la sécurité de Munich, un discours que l'on peut qualifier d'historique. Âgé de 93 ans, Soros résume la situation dans laquelle il s'est trouvé à la fin de sa vie, entièrement dévoué à la lutte de la « société ouverte » contre ses ennemis, c'est-à-dire les « sociétés fermées », selon les préceptes de son maître Karl Popper. Si Hayek et Popper sont les Marx et Engels du mondialisme libéral, Soros est son Lénine. Soros peut sembler parfois extravagant, mais dans l'ensemble, il exprime ouvertement ce qui deviendra ensuite le noyau des principales tendances de la politique mondiale. Son opinion est bien plus importante que le babillage inarticulé de Biden ou la démagogie d'Obama. Tous les libéraux et les mondialistes finissent par faire exactement ce que dit Soros. Il est le maître à penser de l'UE, du MI6, de la CIA, du CFR, de la Commission trilatérale, de Macron, de Scholz, de Baerbock, de Saakashvili, de Zelenski, de Sandu, de Pashinyan, et d'à peu près tous ceux qui défendent l'Occident, les valeurs libérales, le postmoderne et le soi-disant « progressisme » d'une manière ou d'une autre. Soros est important. Et ce discours est son message à « l'Assemblée invisible » du monde, c'est-à-dire une admonestation à tous les innombrables agents du mondialisme, endormis ou éveillés.
Ancien colonel des services de renseignement suisse, ancien chef de doctrine des opérations de paix des Nations Unies, négociateur en Russie après la chute de l’URSS et en Ukraine après l’Euromaïdan (2013), Jacques Baud, auteur de « Poutine, maître du jeu ? » et « Opération Z » (Max Milo), nous livre son analyse sur le conflit russo-ukrainien, et en particulier ses causes et le traitement que lui accordent les Occidentaux.
Le bois de chêne, coupé puis vendu par l’Office national des forêts (ONF), est au cœur d’un vaste commerce illégal entre la France et la Chine. Disclose dévoile comment des traders asiatiques et des scieries françaises profitent du manque de contrôle de l’administration pour contourner l’interdiction d’exporter le bois brut hors de l’Union européenne.
Entretien avec Harald Kujat (1), ex général allemand de l’OTAN, réalisé par Thomas Kaiser et publié dans le Zeitgeschehen (2) en janvier 2023. A lire absolument : beaucoup d’informations auxquelles nous n’accédons jamais.
Extraits : « C'est scandaleux ce qui se joue, dont le citoyen crédule n'a aucune idée. Les négociations d'Istanbul étaient bien connues, y compris le fait qu'un accord était sur le point d'être conclu, mais du jour au lendemain, on n’a plus rien su. »
« Ce serait maintenant le bon moment pour reprendre les négociations interrompues »
« Les livraisons d'armes signifient que la guerre s'éternise inutilement » affirme-t-il entre autres.
Lire la suite : UKRAINE : Un ex-général de l’OTAN prend la parole
Page 383 sur 794