Jean Muno alias Robert Burniaux est né le 3 janvier 1924 à Molenbeek – Saint-Jean (1). Il passe son enfance au 32 de l’avenue Jean-Dubruck (2). Il est le fils de Constant Burniaux (1892 – 1975), instituteur et écrivain, dont il faut surtout souligner la poésie imprégnée d’une émouvante nostalgie de l’enfance. Sa maman Jeanne Taillieu est aussi institutrice. Le pseudonyme choisi par Robert Burniaux est le nom d’un village ardennais où il passe plusieurs fois d’heureuses vacances de jeunesse.
Lire la suite : Jean Muno, Bruxelles et les peintres naïfs par Daniel COLOGNE
Pour évoquer Tara, la plantation de Scarlett O’Hara dans Autant en emporte le vent, Margaret Mitchell s’est inspirée de la propriété de ses arrière-grands-parents, « Fitzgerald Farm », dans le comté de Clayton, à une heure de route d’Atlanta.
Lorsque Margaret Mitchell était enfant, sa mère l’avait emmenée en promenade dans le comté de Clayton, lui faisant admirer les belles maisons à colonnes doriques qui avaient échappé à la fureur des Yankees. La petite fille imaginait alors les grandes fêtes qui s’y donnèrent, nourrissant ainsi, sans le savoir, l’imaginaire qui lui servira à écrire sa grande saga, son chef-d’œuvre.
Eléments essentiels de la résistance des Sudistes à l’avance nordiste, les marais de Clayton. C’est là – historiquement – que les populations confédérées se réfugièrent lors de l’avance yankee en Géorgie. C’est là – dans le livre – que Margaret Mitchell situe les pages les plus fortes de son roman-fleuve. Sachant que les Nordistes avaient ordre de pratiquer la politique de la terre brûlée, les Géorgiens partirent, avec leur bétail, se cacher dans les marécages et les bayous où les soudards de l’Union n’osèrent guère s’aventurer.
Lire la suite : Autant en emporte le vent et Margaret Mitchell par Alain Sanders
Notes sur la guerre russo-ukrainienne
1) Au lendemain de l'invasion, l'Europe avait deux options.
Elle aurait pu accompagner les sanctions nécessaires d'une double requête à Zelensky et à Poutine, visant à entamer des négociations immédiates sur la base des deux exigences fondamentales du conflit: la neutralité de l'Ukraine et le respect des accords de Minsk. Si Zelensky ne s'était pas senti couvert et si sa démarche n'avait pas été garantie s'il poursuivait la guerre, la paix aurait probablement pu être obtenue en une semaine.
Ce dimanche 12 juin, plus de 48 millions et demi de Français s’apprêtent à élire une nouvelle Assemblée nationale. La campagne a été d’un grand ennui. L’abstention risque d’être élevée. Le système médiatique hexagonal préfère disserter sur les maux de la société étatsunienne ou sur le jubilé de la reine d’Angleterre plutôt que de débattre des problèmes français parmi lesquels la question lancinante de la dette publique. Il y a quinze ans, le Premier ministre de Nicolas Sarközy, François Fillon, déclarait gouverner « un État en faillite ».
Lire la suite : Ces dépenses inutiles par Georges FELTIN-TRACOL
Un vaste réseau de grottes a été découvert en Islande. Ce n’est pas la première découverte de ce genre dans ce pays isolé de l’Atlantique Nord. Mais elle vient confirmer la thèse selon laquelle les Vikings auraient été les premiers occupants de l’île et bouleverse les connaissances sur l’histoire du pays.
Biden et sa folle administration (on se croirait dans un Mel Brooks) veut faire la guerre à la Chine et à la Russie, anéantir l’Europe vassale et terroriser le reste du monde. Ces Amerloques sont infatigables. Ils me font parfois penser à Tom Cruise dans Collatéral, tueur enragé qui doit exterminer tout un petit monde pendant une nuit disco et qui ne s’arrête que faute de munitions. Là il s’assoit (on est dans le métro) et il meurt. Qui viendra VRAIMENT à bout des munitions américaines ? Ce pays empoisonne le monde depuis deux siècles, qu’il soit aux ordres des Illuminati ou des prédateurs extraterrestres (cf. Castaneda) et ce sur le plan énergétique, militaire, juridique, militaire ou culturel. Ce pays qui n’en est pas un (Etats-Unis d’Amérique ?) est une nuisance, il est là pour mettre fin au monde ; des dizaines de grands esprits l’ont dit, y compris américains (de Poe à Miller en passant par London ou Sinclair), chacun à leur manière ; mais c’est Dostoïevski qui remarque que l’Amérique jouit d’un charisme extraordinaire digne d’Oz ; elle emmène le monde à sa suite c’est-à-dire à sa destruction ontologique et spirituelle, comme le charmeur de Hamelin emmène ses rats.
Lire la suite : Remarques fatiguées sur l’infatigable puissance maléfique américaine
Ce sous-titre d’un remarquable ouvrage d’Olivier Parenteau, Quatre poètes dans la Grande Guerre. Apollinaire, Cocteau, Drieu la Rochelle, Éluard (Presses universitaires de Liège, 2018) prend le contre-pied du célèbre poème d’Éluard sur la liberté.
Analysant la poésie française des fronts de 14 – 18, l’auteur dresse le panorama du courant pacifiste (notamment représenté par le Belge Émile Verhaeren), puis survole le corpus nationaliste – belliciste, où l’on est surpris de trouver Paul Claudel parmi les « rossignols du carnage ».
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