
La semaine qui s'achève laisse penser que le conflit ukrainien est sur le point de prendre une nouvelle direction et que les scénarios pourraient changer. Pour tenter d'apporter un éclairage, nous avons interrogé un expert en géopolitique, Claudio Mutti, rédacteur en chef du magazine EURASIA.
Par Matteo Pio Impagnatiello Felino (PR)

Les États-Unis, aux abois, sont prêts à détruire les derniers vestiges de souveraineté de leurs alliés - principalement européens. Même l'Union européenne, autrefois fondée avec le soutien des Américains, est désormais un rival de l'hégémon paranoïaque, un rival qui doit être affaibli.
Lire la suite : Une Europe totalement soumise aux États-Unis

Il y a certains faits que de nombreux « analystes », journalistes (ou supposés tels) oublient (en raison de limitations cognitives évidentes ou de mauvaise foi) lorsqu'ils observent la réalité à laquelle nous sommes confrontés aujourd'hui :
1) l'histoire ne se réduit pas aux événements des deux derniers mois ;
2) la géographie ne se combat pas avec des sanctions économiques.
Des responsables américains ont admis avoir mené des recherches biologiques en Ukraine sur des citoyens à faible revenu et des patients dans des cliniques psychiatriques, a déclaré le lieutenant-général Igor Kirillov, chef des forces de défense contre les radiations, chimiques et biologiques des forces armées russes.

« Ils ont simplement pris possession d’un butin ouvert à tous ».
Les Américains nous mènent à l’abattoir avec une facilité dérisoire.
La colossale braderie des âmes qui s’opère réduit à néant tous les cultes connus. Le crédit a remplacé le credo, a déclaré notre Marx, et on détruira et remplacera tout parce que c’est le triomphe de la destruction créatrice et du calcul égoïste. Le zombi touriste remplace le bâtisseur de Notre-Dame, du Taj Mahal ou bien de l’Alhambra. Et voyez ce que nos ploucs de la bourse et du business ont fait de Versailles, des îles ou bien d’Ushuaia. Le pauvre a neuf mètres carrés et un smartphone mais comme me dit un vieux promeneur andalou que je croise sur mon bord de mer assiégé, il n’est plus éduqué. Quant au riche, il se fait avoir à peu près partout, tant les prix ont augmenté, tant les prestations ont baissé, et tant ses clones se sont grotesquement multipliés.
Lire la suite : L’américanisation et notre nullité terminale

Dans son livre publié en 2013 « L’histoire des banques centrales & de l’asservissement de l’humanité, Stephen M Goodson écrivait : « Ce livre fournit un aperçu de la manière dont les banquiers privés depuis les temps les plus reculés, ont abusé du système monétaire, qu’il s’agisse des pièces en métaux précieux, des billets de banque, des chèques ou de la monnaie électronique, en créant à partir de rien une dette portant intérêt de manière à s’arroger le pouvoir suprême »
On prête, peut-être à tort, cette autre phrase à Nathan Mayer Rothschild qu’il aurait prononcée au 18ème siècle : «Si j’ai le contrôle de la planche à billets, alors je me fiche complètement de celui qui fait les lois».
Lire la suite : Comment le contrôle de la monnaie conduit à dominer le monde

Le 26 septembre, une fuite de gaz a été signalée sur les gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2. L'opérateur du gazoduc a déclaré que l'incident, marqué par une chute de pression au niveau de Nord Stream 2, s'est produit dans la zone économique exclusive danoise, au sud-est de Bornholm. Les gazoducs offshore Nord Stream et Nord Stream 2 ont une capacité combinée de 110 milliards de m3. Aucun gaz n'était pompé au moment de l'urgence, mais il y avait du gaz de procédé à l'intérieur qui a atteint la surface de la mer.
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