L'intelligence est aujourd'hui le cœur profond de la puissance, l'élaboration centrale des grandes stratégies des nations, un facteur conditionnant de la géopolitique des acteurs dominant la scène mondiale. Nous avons le plaisir de vous présenter un extrait du dernier essai de Mirko Mussetti, analyste estimé de la revue Limes que nous avons eu le plaisir d'accueillir dans nos colonnes à plusieurs reprises, La rosa geopolitica (La rose géopolitique), publié par Paesi Edizioni dans la série « Machiavelli » avec une préface de Lucio Caracciolo, consacré précisément au poids stratégique du renseignement aujourd'hui.
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Heureusement pour lui que le ridicule ne tue pas, car sinon Macron serait mort depuis longtemps.
Sa dernière trouvaille pour se faire mousser a été d’organiser l’entrée solennelle au Panthéon d’un cercueil … vide (difficile de faire mieux en matière de bidonnage). En expliquant avec des trémolos que la France de Joséphine Baker était la sienne… On la lui laisse bien volontiers car sa France n’est pas la nôtre.
Le grotesque montage médiatique organisé autour de ce non-événement révèle à quel point les fameuses « valeurs de la République » sont frelatées (comme l’est la République elle- même). Mais, après tout, c’est l’occasion de vérifier où en est la vacuité des adeptes de l’Anti-France. Ces gens s’enfoncent de plus en plus dans la fange qui est leur domaine d’élection. En cultivant systématiquement le mensonge et l’enfumage comme le montre l’installation sur le piédestal du Panthéon (ce lieu sinistre entre tous) d’une chanteuse de music-hall particulièrement vulgaire, avec sa ceinture de bananes, repeinte en héroïne nationale alors que cette grosse maligne avait su faire pleurer Margot – et ramasser pas mal de fric – en jouant les mère Térésa entourée de gosses multicolores. Sachant ainsi devenir une icône au service de la société multiraciale. Ce qu’applaudit cette bécasse de Marine Le Pen.
Autre pantalonnade – mais dont on aura à reparler : l’hystérie déclenchée contre Zemmour, maintenant candidat, par celles et ceux qui ne lui pardonnent pas de dire certaines vérités qui dérangent le confort des bien-pensants.
Avec participation de certains guignols sur lesquels les éternels gogos de droite se font des illusions. Le cas emblématique, à cet égard, est Robert Ménard, qui organise dans sa mairie la fête juive d’Hanoucca et déclare : « Quand on parle d’Israël, on parle avant tout d’un miracle. Un miracle de l’Histoire, un miracle humain. J’ajouterai, un miracle de la transcendance. Comment un peuple qui a subi tant de tempêtes, qui a subi le pire, qui a failli mourir, a-t-il pu renaître d’une telle manière ». Ce qui lui a valu les félicitations de la Ligue de Défense Juive, qu’il partage avec Gilbert Collard. Seuls les naïfs s’étonneront.
Pierre VIAL
Kadhafi est donc mort et l’OTAN a mené une guerre en Afrique du Nord pour la première fois depuis que le FLN a vaincu la France en 1962. Le seul et unique « État des masses » [néologisme arabe qui est la traduction de Jamahiriya, NdT] du monde arabe, la Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste, a mal fini.
Contrairement au coup d’État sans effusion de sang du 1er septembre 1969 qui a renversé le roi Idris et porté Kadhafi et ses collègues au pouvoir, la campagne combinée de rébellion, de guerre civile et de bombardements de l’OTAN pour protéger les civils a fait plusieurs milliers (5 000 ? 10 000 ? 25 000 ?) de morts, plusieurs milliers de blessés, a entraîné le déplacement de centaines de milliers de personnes, et provoqué des dégâts massifs aux infrastructures. Qu’est-ce que la Libye a obtenu, si tant est qu’elle ait obtenu quoi que ce soit, en échange de la mort et de la destruction qu’elle a subie au cours des sept mois et demi écoulés ?
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Reportage à Tokyo sur l'écrivain et patriote, auteur du Pavillon d'or par Tiziano Terzani
Nous publions le reportage effectué dans la capitale du Japon par l'écrivain Tiziano Terzani, à la recherche de la mémoire de l'écrivain et patriote Yukio Mishima. L'article, publié dans La Repubblica, date de 1985. C'est un document précieux, qui confirme que dans la presse de gauche, à l'époque, il y avait moins de préjugés et moins de conformisme qu'aujourd'hui. (Barbadillo)
TOKYO - Deux têtes coupées sur un tapis sanglant, deux corps éventrés, trois jeunes hommes au garde-à-vous dans d'étranges uniformes jaune-brun et surtout un grand et indicible silence.
Vous avez déjà remarqué que dans les films et les séries, les réalisateurs font souvent des petits clins d’oeil avec des éléments cachés dans le décor ?
Je vais vous montrer des symboles francs-maçons cachés dans les films et les séries que vous n'avez certainement pas vu.
Depuis qu’Éric Zemmour a décidé de faire campagne sur l’immigration, tout le monde parle du « Grand remplacement », sans forcément savoir ce qui se cache derrière ce terme polémique.
L’idée d’un basculement démographique et ethnique à l’œuvre sur le continent européen est-elle sérieuse ?
Explications avec l’essayiste Jean-Paul Gourévitch, auteur de « La Tentation Zemmour et le Grand Remplacement » (Éd. Ovadia).
... Je reconnais, avec l'opinion générale, qu'il y a bien lieu de gémir lorsque la société souffre du développement de ces tristes fléaux (1), et que tous les soins, toutes les peines, tous les efforts que l’on peut appliquer à y porter remède, ne sauraient être perdus ; ce que j'affirme seulement, c'est que, si ces malheureux éléments de désorganisation ne sont pas entés sur un principe destructeur plus vigoureux, s'ils ne sont pas les conséquences d'un mal caché plus terrible, on peut rester assuré que leurs coups ne seront pas mortels, et qu'après une période de souffrance plus ou moins longue, la société sortira de leurs filets peut-être rajeunie, peut-être plus forte.
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