Le 3 décembre, 57 manifestants ont comparu à Paris. Les plus violents courent-ils toujours?
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Trois receleurs de l’Arc de triomphe
Il y a aussi la délinquance d’opportunité de jeunes franciliens, comme l’a signalé le nouveau procureur de Paris Rémy Heitz. Profil qui semble correspondre à un trio d’habitants de Bondy âgés de 21 ou 22 ans, Mohamed, Oualid et Miloud. Ils sont poursuivis pour recel du vol de six pièces dorées issues du pillage au sein de l’Arc de triomphe. Ils ont été interpellés Porte de Pantin, à 3 heures du matin, à bord d’une BMW roulant à vive allure.
C’est à ce moment-là que les policiers sont tombés sur les pièces rangées dans le vide-poches d’une portière. « J’ai acheté ces six pièces pour 60 euros à Bondy, vers 20 heures« , soutient Mohamed, menuisier en intérim payé 1900 euros par mois. Les magistrats ont eu du mal à comprendre le périple de leur soirée. « On s’est garé Porte Maillot, car je voulais m’acheter une paire de pompes à 800 €, rue de Rivoli » , expose, un peu gêné, Oualid, chauffeur-livreur payé 1500 euros par mois, qui vit chez ses parents. La présidente ne cache pas sa surprise. Que l’on puisse investir plus de la moitié de sa paye dans une paire de chaussures lui semble déraisonnable.
« On est bien loin des idées révolutionnaires, c’est un délit aussi sordide qu’opportuniste, lâche le procureur. Le trio de receleurs ne pouvait pas ignorer d’où provenait le vol. Ils avaient même une batte de baseball dans leur voiture afin de protéger leur butin« . « Ces trois jeunes n’ont rien à voir avec les violences de samedi dernier, plaide leur avocate. Ils aiment les boîtes, draguer et acheter des vêtements de luxe. Et seuls deux d’entre eux se sont rendus à Paris ce soir-là. » Le tribunal a pris en compte cet argument : seuls Mohamed et Oualid sont condamnés à 90 jours-amendes, de respectivement 20 et 15 euros.
L'Obs
Le parquet de Rennes a annoncé vendredi 1er février avoir décidé de poursuivre pénalement le député de La République en marche de la 1re circonscription d'Ille-et-Vilaine, Mustapha Laabid, "pour des faits d'abus de confiance" commis au préjudice d'une association qu'il présidait. Mustapha Laabid est soupçonné d'avoir "utilisé à des fins personnelles ou indues des fonds de l'association Collectif Intermède". Le montant du préjudice présumé est de 21 930,54 euros, indique le parquet dans un communiqué.
Les faits auraient été commis à Rennes, Paris et Marrakech (Maroc), entre 2015 et fin 2017. Le parquet reproche à Mustapha Laabid d'avoir financé sur les fonds de l'association diverses dépenses personnelles : environ 15 000 euros de repas dans des restaurants, des achats ou paiements dans des commerces, des frais de téléphonie, et des frais d'hôtels.
Nombre de votants : 553
Nombre de suffrages exprimés : 479
Majorité absolue : 240
Pour l'adoption : 387
Contre : 92
L'assemblée nationale a adopté.
Groupe La République en Marche (307 membres)
Pour: 241
Abstention: 50
Non-votants: 2
Groupe Les Républicains (104 membres)
Pour: 97
Contre: 2
Abstention: 4
Groupe du Mouvement Démocrate et apparentés (46 membres)
Pour: 37
Contre: 1
Abstention: 4
Groupe Socialistes et apparentés (29 membres)
Contre: 29
Groupe UDI, Agir et Indépendants (29 membres)
Pour: 12
Contre: 3
Abstention: 13
Groupe La France insoumise (17 membres)
Contre: 17
Groupe de la Gauche démocrate et républicaine (16 membres)
Contre: 16
Groupe Libertés et Territoires (16 membres)
Contre: 13
Abstention: 2
La Bretagne et les Pays de la Loire manquent de main-d'œuvre. Dans ces deux régions, où le chômage est le plus bas de France, les entreprises commencent à se tourner vers des envahisseurs.
Les entreprises de Loire-Atlantique recrutent des envahisseurs qui disposent du statut de réfugiés. L'emploi, notamment de demandeurs d'asile, est une opportunité dans cette région, où le taux de chômage est le plus faible de France. Les chefs d'entreprises peinent également à trouver de la main-d'œuvre d'après eux.
Une association aide les envahisseurs à trouver un emploi.
"On a ouvert nos entreprises à l'accueil des étrangers et ça fonctionne très bien. L'entente entre les équipes fonctionne aussi très bien au sein de nos entreprises. On développe aussi ce côté-là des recrutements", indique Viviane Boursier, maraîchère. À Nantes, une association aide les envahisseurs à trouver du travail. L'an dernier, l'association Accompagnement migrants intégration a signé plus de 700 contrats de travail, soit 50 % de plus qu'en 2017.
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