Traditions
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Un mythe antique déploie toute sa dimension dans les rites du début du printemps
Le rapport Homme Sauvage/Carnaval a des racines très anciennes et se pose comme conditio sine qua non de nombreuses manifestations célébrées dans les pays de l’arc alpin à l’occasion des pratiques folkloriques qui précèdent et annoncent le printemps. Disons, pour la clarté de notre exposé, que le modèle typique de l’Homme Sauvage, tel qu’il est décrit par l’iconographie récurrente en ces régions, n’est présent sans altération formelle aucune qu’en de rares occasions. En fait, son modèle typique n’a pas subi de modifications substantielles et s’est incarné en d’autres figures, hybrides celles-là, qui indiquent toutefois sa présence, sans altérer sa signification primitive. On constatera que, dans les carnavals traditionnels, l’Homme Sauvage représente une sorte de synthèse de toutes les autres figures que l’on appelle généralement lors du Carnaval et que l’on représente alors par le truchement de masques, comme ceux de l’homme-arbre, de l’ours, de l’arlequin, du fou. Parmi toutes ces figures du Carnaval, l’Homme Sauvage exprime quelques particularités, qu’il symbolise par son image et par les aspects culturels qu’il a suscités. Dans la fête du Carnaval, l’Homme Sauvage est surtout présent dans les Alpes orientales, où il apparaît sous le masque de « Salvanèl », amalgamé, depuis des temps plus récents, à d’autres figures, parmi lesquelles nous pouvons compter, à côté du personnage typique du Sauvage (Selvaggio): Arlequin, la « Capra Barbana » ou encore la « Dame Sauvage ». Presque toujours, nous avons affaire à des masques ombrés et ambigus, comme nous l’apprend dal Taschi, qui a étudié la fête piémontaise de la « Capra, dello stagnino e della barba » (« de la Chèvre, du ferblantier et de la barbe »).
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Carnavals et autres fêtes des fous révèlent une fonction unificatrice de la communauté
Qu’ils parodient un mandement épiscopal de carême ou invitent à danser et à boire, les prolongements littéraires des carnavals et autres fêtes des fous font ressortir leur fonction unificatrice de la communauté locale (XVè-XVIè siècles).
(ndlr: article qui remet les pendules à l'heure au moment où les forces du chaos s'efforcent de détruire nos traditions immémoriales au nom de chimères idéologiques sans consistance avec l'appui d'un pouvoir politique dévoyé. Sauvons St Nicolas et le Carnaval ! ).
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Les Estoniens brandissent l’année 1441 comme un trophée. C’est à cette date et dans leur capitale, Tallinn, que le premier sapin de Noël connu aurait été dressé. Ils coiffent ainsi de 69 ans les précédents tenants du titre, leurs voisins de Lettonie, qui mettaient en avant l’érection en 1510 d’un sapin à Riga. Quant aux Alsaciens de Sélestat, ils sont dorénavant relégués à la 3ème place du classement, avec leur référence un peu obscure datant de 1521.
Lire la suite : Le premier sapin de Noël était-il estonien, alsacien ou bien …celte ?
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Aujourd’hui, 13 décembre, nous célébrons la Sainte-Lucie. Il fut un temps où ce jour coïncidait avec le solstice d’hiver, car avant la réforme du calendrier grégorien, la nuit la plus longue de l’année tombait ce jour-là. Après le solstice, après une longue période d’obscurité, le soleil revient peu à peu éclairer nos vies. Pas de meilleure date, donc, pour fêter Lux, Lucie, la porteuse de lumière.
C’est l’une des fêtes les plus populaires en Europe du Nord, mais aussi en Italie, où le culte de la sainte est fortement enraciné. Et tout particulièrement en Sicile, où la tradition veut que sainte Lucie entre dans les maisons à la nuit tombée pour apporter sa lueur et laisser des présents aux enfants, et ce bien avant que le Père Noël ne fasse son apparition à ces latitudes.
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Laurent Guyénot, historien et médiéviste, traite un sujet rarement abordé mais fécond : le culte des ancêtres. Largement pratiqué en Asie, il a disparu en Europe alors qu'il était jadis très présent. Il subsiste seulement dans le folklore.
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C'est une journée historique pour le patrimoine catalan, une reconnaissance ultime, un graal attendu depuis plus de dix ans : les fêtes de l'ours viennent d'entrer ce mardi 29 novembre au patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO.
C'est une quête du Graal de plus d'une décennie qui prend fin ce mardi 29 novembre. Les fêtes de l'ours entrent au patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO. Le dossier a été étudié en fin d'après-midi par l'institution, qui est réunie jusqu'en fin de semaine à Rabat au Maroc.
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La proposition de loi d’Aymeric Caron visant à interdire la tauromachie sur le territoire français devrait être examinée le 24 novembre dans l’hémicycle, mais la commission des lois a rejeté ce mercredi toute idée d’abolition.
Un de nos lecteurs, Iannis Moriaud, nous adresse une tribune sur le sujet, à découvrir ci-dessous.
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Ressentir une des structures supérieures du vivant, la faire passer de l'interne au conscient et au visible, a sans doute été une étape importante dans l'avènement de l'homme.
La forme labyrinthique, complexe par définition, peut paraître presqu'aussi élémentaire que la droite, le cercle ou le carré lorsqu'il s'agit de figurer une conception du monde et du destin de l'homme. Le symbole est extrêmement ancien.
Nietzsche remarquait: « Nous avons pour le labyrinthe une véritable curiosité, nous nous efforçons de faire la connaissance de Monsieur le Minotaure », symbole de toutes les terreurs labyrinthiques. L'affronter et le jouer comme, dans les corridas minoennes, les plus généreux trompaient le taureau au centre de l'arène et sautaient par-dessus ses larges cornes, revient à peu près à affronter Zeus et à le jouer au profit des forces fécondes et enivrantes. Comme Ariane, petite-fille de Zeus, délaissée par Thésée, devient à Naxos l'épouse de Dionysos, couple d'antagonismes primordiaux selon Nietzsche, masculin-féminin, qui doit mener au dépassement et à la transvaluation.
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