Préface de l’édition roumaine du livre «Les raisons cachées du désordre mondiale» [1]
Ce livre est écrit par l’une des personnalités les plus remarquables de la très brillante constellation de la dissidence intellectuelle française, qui mènent une bataille exemplaire avec le régime tyrannique qui a usurpé le pouvoir politique en Occident, en particulier après la Seconde Guerre Mondiale. Nous, les ex-communistes d’Europe de l’Est, nous perdons la plupart du temps de vue le fait que les véritables bénéficiaires des résultats de cette guerre n’étaient pas les peuples d’Europe de l’Ouest, qui ont réussi à échapper à l’expansion du communisme soviétique, mais les dirigeants Grande-Bretagne et Etats-Unis. Autrement dit, les vainqueurs ont divisé leurs butin, les Soviétiques ont conquis le centre et l’est du continent, pendant que les Anglo-Saxons ont colonisé la partie occidentale de l’Europe. C’est pourquoi l’effort éditorial de l’Université populaire de Chisinau, sur une période de plusieurs années, est dirigé principalement vers la traduction et la publication, pour le lecteur roumain, de certains auteurs de l’élite intellectuelle française authentique. Le but est de contribuerait à dépasser les clichés de propagande imposés par les maîtres du discours dominant, fondés sur la sacralisation de l’Occident collectif comme expression de la dernière étape du développement civilisationnel.
Lire la suite : Comment tuer le monstre libéral et renaître politiquement?
Dès le début du XXe siècle, la révision « antimatérialiste » du marxisme opérée par Georges Sorel constitue un élément fondamental de la synthèse fasciste. Ce socialisme sorélien est une philosophie de l'action fondée sur l'intuition, sur le culte de l'énergie et de l'élan. Le mythe de la violence constitue chez Sorel un « facteur essentiel du marxisme ». Elle n'est pas un expédient mais une valeur éthique et esthétique permanente qui « peut engendrer les éléments d'une civilisation nouvelle propre à un peuple de producteurs ». (Réflexions sur la violence).
Cinq ans après un incident à Philadelphie (États-Unis) ayant déclenché des accusations de racisme à l’encontre du géant Starbucks, la société vient d’être condamnée à indemniser une ancienne directrice régionale licenciée dans la foulée. Le jury ayant conclu que le fait qu’elle soit blanche avait joué un rôle dans la décision de Starbucks.
En janvier 2023, Marine Le Pen effectuait une tournée en Afrique francophone. La présidente du groupe RN au Palais-Bourbon rencontra dans la plus grande discrétion le président du Sénégal, Macky Sall. À cette occasion, la triple candidate à la présidentielle française estima que le Sénégal devrait recevoir au nom de toute l’Afrique un siège de membre permanent au Conseil de sécurité de l’ONU.
Il s’agit d’une nouvelle proposition déconcertante qui témoigne de la prégnance d’une mentalité paternaliste néo-coloniale. La caste politicienne hexagonale continue à voir le Sénégal en prolongement de la « Françafrique ». Certes, Saint-Louis a été une commune française. Le socialiste Blaise Diagne fut le premier Africain à exercer en 1931 – 1932 les fonctions de sous-secrétaire d’État aux Colonies. Léopold Sédar Senghor fut le premier Africain agrégé en grammaire française.
Lire la suite : Le Sénégal sous tension par Georges FELTIN-TRACOL
Après An Tour Tan la semaine passée, c’est un autre mouvement nationaliste breton, Douar ha frankiz qui appelle à un rassemblement devant la mairie de Carnac à 14 heures, samedi 17 juin, pour protester contre la destruction de menhirs.
Après la circulaire de Gérald Darmanin, interdisant a priori toute manifestation organisée par « l’ultra-droite », l’avocat nationaliste, Pierre-Marie Bonneau, dénonce l’illégalité de cette décision politique et appelle les militants à s’organiser pour déjouer les plans du ministre de l’Intérieur.
Page 161 sur 620