À Ibrahim Abu Thurayeh, Fadi Abu Saleh, Razan Najjar et tous ceux dont les noms étaient écrits sur l'eau
Cinquante ans d'oubli
Roger Coudroy est un nom dans le vent, une ombre qui hante depuis cinquante ans les fantasmes de ceux qui ont au moins un jour rêvé de tout laisser derrière eux et de vivre la plénitude d'un idéal. On ne sait rien du premier Européen tombé sur la terre palestinienne autre que la légende posthume, ou presque.
On sait qu'il s'agissait d'un ingénieur belge élevé en France, qui travaillait pour Peugeot au Koweït avant de rejoindre la résistance palestinienne, et qui avait 33 ans au moment de sa mort le 3 juin 1968.
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Le célèbre révolutionnaire du XIXe siècle s'en ai pris au luxe, et plus généralement au parasitisme social et économique.
Auguste Blanqui, dit « l’Enfermé », fut l’un des plus grands révolutionnaires du XIXe siècle. Son surnom lui vient du nombre d’années qu’il passa en prison, à la suite de plusieurs tentatives de coups de force ayant toutes mal tournées.
Célèbre surtout pour son activisme militant, Blanqui fut aussi un intellectuel, ce qui est moins connu. Dans l’ouvrage coécrit avec Ernest Granger, militant qui fut aussi l’exécuteur testamentaire de Blanqui, Critique sociale. Capital et travail, Blanqui aborde la question du luxe dans la société de son époque. Je pense que ses analyses sont encore d’actualité, pour un certain nombre d’entre elles.
Au 12ème siècle, un écrivain anglais, Gautier Map, raconte l'histoire de Herla, légendaire roi breton et de sa chevauché fantastique. A ses noces il voit apparaitre le roi des nains (nommé pygmée dans le récit) qui le comble de riches présents et lui en promet d'autres s'il souscrit au pacte d'alliance qu'il lui propose, à savoir venir dans un an assister à ses propres noces . Un an après il accomplit donc sa part de pacte et ressortira de l'antre caverneux du nain, après ce qui lui a paru seulement quelques heures. Il découvrira que plusieurs siècles ont passé, en fait, et ce sera pour errer éternellement avec ses gens.
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Pour les Romains de la République, les jours réservés aux ludi étaient au nombre de 77; à l'époque impériale, ils étaient au nombre de 177: 101 jours comprenaient les ludi scéniques, 66 les ludi circenses et 10 les munera.
Sous l'empire, les Romains disposaient alors de 45 jours de feriae publicae et de 22 jours de fêtes uniques obligatoires. Ils avaient également 12 jours de ludi uniques et 103 de ludi regroupés sur plusieurs jours. En bref, près de la moitié de l'année était chômée.
C'est une fête spécialement dédiée aux enfants, célébrée principalement aux États-Unis dans la nuit du 31 octobre, héritage de la religion celtique. Très répandue dans d'autres pays, elle est célébrée par des défilés costumés et par des enfants, souvent masqués de façon quelque peu effrayante, qui vont de maison en maison pour demander des friandises.
L'élément directeur de la fête est le symbolisme lié à l'occulte, au macabre et aux sorcières, avec leurs citrouilles sculptées et illuminées de manière si caractéristique. On dit qu'elle dérive d'anciens cultes celtiques, et il est vrai que ceux-ci ont existé, mais il y avait aussi des cultes indigènes originaux à Rome.
La citation du titre est de Claude Lévi-Strauss
« Le mythe est essentiellement un récit que les usagers sentent dans un rapport régulier, d'ailleurs quelconque, avec un rite positif ou négatif de la vie magico-religieuse, ou juridico-religieuse, ou politico-religieuse. Peu importe que ce récit fasse intervenir des dieux, des héros fabuleux, ou des personnages crus «historiques) : du moment que le récit accompagne ou justifie, ou illustre un rite, il mérite le nom de mythe) M. Georges Dumézil (Mythes et dieux des Germains. Essai d'interprétation comparative. PUF
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C'est toujours la même vieille querelle... que célébrons-nous, si l'on peut vraiment parler de fête, dans la nuit du 31 octobre ?
La Toussaint, une fête catholique, autrefois importante. Fondamentale même, puisque, entre autres, Manzoni lui-même lui a consacré l'un de ses Hymnes sacrés. Ce qui aurait dû en faire douze, bien qu'il n'ait jamais achevé l'œuvre.
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