Trois réfugiés (1 syrien et 2 afghans) ont trouvé un emploi dans les vignes du sancerrois. Une initiative encouragée par la DIRECCTE du Cher qui souligne que grâce aux formations proposées par l'Etat, les réfugiés peuvent venir pallier la pénurie de main d'oeuvre de certains secteurs.

Aïandin Akbari, jeune afghan de 24 ans et son patron Patrick Girault, 8e génération de vignerons du sancerrois
Aïandin Akbari, jeune afghan de 24 ans et son patron Patrick Girault, 8e génération de vignerons du sancerrois © Radio France - Carl Dechâtre

 

Deux afghans et un syrien ont travaillé la vigne en Berry ! Des viticulteurs du Sancerrois, souvent confrontés à un manque de main d'oeuvre, ont embauché début mai ces 3 réfugiés dans leur exploitation.  Une expérience positive, malgré la barrière de la langue, les 3 salariés ont su apporter de réelles compétences.  

Il faut dire que chaque étranger obtenant le statut officiel de réfugié bénéficie de la part des autorités françaises d'un accompagnement très poussé pour s'insérer dans notre société.  A son arrivée, pris en charge par des services tels que la DIRECCTE, la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi, le réfugié s'engage en signant un CIR, contrat d'intégration républicaine. Ce contrat garantit, une formation linguistique (pour apprendre le français) ainsi qu'une initiation aux valeurs républicaines françaises? Une fois ses connaissances acquises la formation professionnelle peut commencer. 

C'est ce qu'a fait Aiandin Akbari 24 ans, parti d'Afghanistan il y a 4 ans et qui après un périple de 2 ans à travers l'Iran, la Turquie, la Grèce et l'Italie est arrivé il y a 2 ans à Bourges. Ses premiers stages professionnels sont 2 expériences en tant que peintre en batîment mais son premier emploi c'est ce contrat dans les vignes du sancerrois.  Une expérience de 3 mois qui a ravi son patron le vigneron Patrick Girault. Alors que le contrat d'Aiandin s'achève pour l'été Patrick Girault lui a déjà proposé de revenir pour les vendanges. A la DIRECCTE on espère que son cas servira d'exemple. De nombreux patrons hésitent à employer des réfugiés qui peuvent pourtant se montrer précieux dans des secteurs en pénurie de main d'oeuvre.

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