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Par les temps qui courent le ciel même finit par brûler. Car, outre les incendies initiés par le Régime, directement ou indirectement et qui ravagent nos forêts de la Grèce Centrale à la Crète, voilà que samedi soir tard, un avion Antonov ukrainien, telle une bulle de feu, s’est écrasé entre Antiphílippi et Paleochóri dans la région grecque de Macédoine près de Kavála, alors qu’il aurait été chargé de 12 tonnes de munitions, sans plus de détails dans un premier temps.

 

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Crash de l’Antonov ukrainien. Agence « Intime News », 17 juillet 2022.

 

Pour ce qui est du reportage disponible, les informations de sources journalistiques indiquent que l’équipage comptait huit personnes. Il y a eu plusieurs explosions et incendies ainsi qu’une épaisse fumée par la suite. Ces explosions ont secoué la région de Kavála tout au long de la nuit, tandis que l’alerte a été déclenchée concernant les émanations car on ignore encore le contenu des substances lesquelles ont été rejetées dans l’atmosphère après le crash, ce dernier a même été filmé par les habitants.

« Pendant deux heures, nous avons entendu des explosions. Nous avons senti des brûlures sur nos lèvres et à la langue. Nous avons entendu un bruit assourdissant, une boule de feu s’approchant de la terre. On a vu l’explosion, mais comme il y avait une panne d’électricité en même temps, on n’a rien vu d’autre. S’il était tombé un peu plus près, il aurait écrasé notre maison. Nous n’avons pas dormi de toute la nuit à cause du choc ».

Stamátis Kourtésis, qui tient un kiosque à Antiphílippi, a été l’un des premiers à arriver avec d’autres habitants de la région sur les lieux de l’accident, presque en même temps que les premiers pompiers, comme il le dit, mais les habitants sont sitôt repartis, chassés… dans l’urgence par les autorités disons compétentes.

« Ma gorge me brûlait… Au bruit, on a cru que c’était un hélicoptère. Nous tournons la tête et voyons une lumière, c’était l’avion en feu », dit-il de manière caractéristique et décrit la première explosion « comme un champignon de feu et de fumée ».

Dans le village voisin, Paleochóri, Chrístos Tsolakídis dinait dehors avec un groupe d’amis lorsqu’il a entendu un grand bruit. « Nous avons vu une flamme dans le ciel perdre de l’altitude et s’écraser. Ensuite, pendant deux heures nous avons entendu des explosions continues, tandis qu’une forte odeur indéfinie couvrait l’atmosphère ».

Mários Apostolídis, lieutenant général coordinateur des pompiers de la Grèce du Nord, s’est exprimé sur le début des opérations, expliquant « que des drones ont déjà été levés et que les artificiers de l’Armée commencent à opérer afin de donner leur accord, ou sinon leur interdiction à poursuivre, d’après l’état des lieux, car les équipes spécialisées de l’Armée grecque balayent déjà la zone ».

 

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Crash de l’Antonov ukrainien. Presse grecque, 17 juillet 2022.

 

« Il y a des départs de feu dans un rayon d’au moins 500 mètres. Nous avons interdit l’entrée dans la zone où nous opérons, les résidents ont été avisés à ne pas s’approcher, d’être prudents et de garder les fenêtres fermées. Nous avons ressenti des brûlures sur les lèvres et la langue, et nous portons pourtant nos masques. Nous ne savons pas ce qui nous affecte », a déclaré Mários Apostolídis.

De ce fait, il y a eu interdiction de circulation dans la région, et les autorités locales attendent l’arrivée de l’entité spéciale de défense Nucléaire, Biologique et Chimique de l’Armée, qui vérifiera la poudre blanche dispersée autour de l’épave de l’avion et statuera ainsi sur sa dangerosité.

En attendant, les pompiers signalent qu’il y a une forte charge pyrothermique autour de l’avion et dans le même temps, depuis la chute des pylônes d’électricité, en plus du problème créé dans l’approvisionnement en électricité, il y a aussi cet embarras dans l’approvisionnement en eau dans la zone, car les stations de pompage ne sont plus alimentées en électricité.

L’avion avait décollé de l’aéroport de Niš en Serbie, et d’après ce qui a été rapporté par le correspondant de la télévision grecque ERT à Belgrade, « le ministre de la Défense de Serbie, Nebojša Stefanović, a confirmé que l’avion transportait 11,5 tonnes de munitions ».

« Plus exactement, les munitions ont été chargées à l’aéroport Constantin le Grand de la ville de Niš, dans le sud de la Serbie. Ce sont des munitions de fabrication serbe, qui sont légalement exportées vers le Bangladesh, car l’avion avait décollé à 10h20 heure grecque pour le Bangladesh avec des stations intermédiaires à Amman et à Riyad ».

Sitôt, le consul général d’Ukraine à Thessalonique, Vadim Shabluk, s’est rendu sur les lieux de l’accident, informant les autorités grecques « que les huit membres d’équipage étaient tous Ukrainiens et que la destination finale de l’Antonov était le Bangladesh ».

Sauf que d’autres reportages en Grèce, se penchent plutôt vers une deuxième version des faits. « L’avion de transport ukrainien An-12 qui s’est écrasé à 40 km à l’ouest de Kavala transportait des armes vers l’Ukraine et non pas vers la Jordanie ou… le Bangladesh, comme le prétend le ministre serbe de la Défense ».

« Les Ukrainiens eux-mêmes, dans leurs dépêches du jour, déclarent que la compagnie ukrainienne en possession de l’appareil, coopère avec l’OTAN et que l’avion effectuait souvent de nombreux vols pour le compte de l’OTAN. Alors qu’il est également révélé, que cet appareil spécifique de la compagnie ukrainienne chargeait en permanence des armes en Serbie et en Bulgarie et les transportait en Pologne, d’où elles sont bien sûr acheminées vers l’Ukraine ».

« Les Ukrainiens précisent que l’avion appartenait à la société Meridian, qui, selon les informations de son site Internet, opère des vols charters dans le monde entier et remplit également des contrats avec des organisations gouvernementales et non gouvernementales pour le transport de fret humanitaire. En outre, elle travaille en étroite collaboration avec l’ONU et l’OTAN pour livrer des marchandises urgentes, en particulier des marchandises militaires et des marchandises à double usage. Le site n’évoque ni le Bangladesh, ni la Jordanie et ce n’était certainement pas une mission humanitaire de l’ONU ».

« Après tout, comment est-il possible, qu’un avion de transport ukrainien transporte des armes vers… le Bangladesh ou la Jordanie en temps de guerre ? Et alors que les Serbes prétendent qu’il transportait des munitions d’entraînement au mortier, les faits les démentent, car les munitions d’entraînement ne contiennent pas une quantité de matière explosive suffisante pour provoquer une telle explosion que celle qui s’est produite à Paleochóri… »

La vérité est que l’avion était un « cheval de bataille », « comme les Américains décrivent un avion-cargo, un avion-cargo qui allait atterrir à l’aéroport de Chrysoúpolis – Kavala, car il suivait exactement la piste prévue pour y atterrir depuis la Serbie, afin d’y charger de l’armement supplémentaire depuis la Grèce, grec ou peut-être américain, à destination de l’Ukraine ».

« Après tout, l’appareil transporte 20 tonnes de fret et les Serbes admettent qu’il n’en transportait que 11,5 tonnes. Ces avions n’effectuent pas de telles missions à moitié vides parait-il. Il venait donc à Chrysoúpolis pour… charger ». Accessoirement, les Russes savent tout, mais alors ils comprennent disons un peu… la politique d’équilibre suivie par Belgrade.

Enfin, le vieux journaliste Spýros Hadjáras, ancien correspondant autant en Serbie qu’en Russie, en excellent connaisseur des Balkans, propose alors à son tour un autre scénario probable.

« Tout le monde sait en Serbie, que le remplacement d’Aleksandar Vulin par Nebojša Stefanović au ministère de la Défense depuis le 28 octobre 2020, s’est fait à la demande des Américains. Tout le monde sait que le chef du SDB Jovan Stanišić, le Service de Renseignement à l’époque de Milosevic, était un agent double et qu’il travaillait pour la CIA ».

« Tout le monde sait que le gouvernement serbe est un gruyère suisse… bien troué, rempli d’agents croates. Ainsi, l’agent croate Dijana Hrkalović, celle que Vučić a nommé sous-ministre de la police et qui est jugée pour ses liens avec la mafia, a récemment révélé que le ministre Nebojša Stefanović écoutait les conversations du Président du Gouvernement Aleksandar Vučić… au nom des Américains ».

« Par conséquent, ce que vraiment l’avion transportait de même que sa destination finale, ce sont les Américains qui l’ont chargé qui le savent, ainsi que les Russes qui l’ont abattu à leur manière ».

« Ce que dit de puis son ministère à Belgrade… l’agent Nebojša Stefanović n’a aucune importance ».

« Post-scriptum. Quelque chose me fait dire que la cause du crash se trouvait dans son carburant et… qu’il a été bel et bien ventilé ».

Visiblement, sous la caste des satanisés, le pays grec sous la Khazarie d’Athènes, finit par brûler. Les incendies initiés par le Régime et qui ravagent nos forêts en Crète, se sont déclenchés très exactement là où les habitants s’étaient vivement opposés à l’installation des éoliennes germaniques. Les maires de la région parlent d’un incendie multiple et criminel. Exactement comme il y a un an, quand le Régime a brûlé la moitié presque, de l’île d’Eubée.

Et en Thessalie, outre les éoliennes du Quatrième Reich, voilà que les Israéliens installent des photovoltaïques sur plusieurs milliers d’hectares, invités par… leur cousin, l’ami des violeurs et des pédophiles Mitsotákis. Histoire aussi… de ne plus permettre à la Grèce de cultiver pour assurer sa souveraineté alimentaire.

Par les temps qui courent le ciel même finit certes par brûler. Il y de quoi… marquer sa pose au Musée de la Guerre à Athènes, contempler les archives de jadis, voire, y boire un café sur sa terrasse.

Nous ne sommes pas nés de la dernière pluie, ni même de la dernière bulle de feu !

Panagiotis Grigoriou.

source : Greek Crisis

Réseau International

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