Pierre VIAL, Président de Terre et Peuple
Au départ de l'aventure Terre et Peuple, nous n'étions qu'une poignée animée par la volonté de lier le combat politique avec l'impératif culturel, c'est-à-dire replacer notre action dans une perspective historique et civilisationnelle. Depuis lors, que de chemin parcouru ! Désormais notre association est présente dans toute la France, des bannières se constituent dans d'autres pays de notre grande patrie européenne, nos manifestations rassemblent toujours plus de personnes, nos publications se développent...
Notre force réside dans notre différence. II s'agit, en effet, pour nous de faire un travail de fond, sans souci de phénomènes conjoncturels et éphémères. Ce qui nous guide, c'est la volonté de faire prendre conscience de leur identité aux femmes et aux hommes de notre peuple, puis de les amener à se grouper et à s'organiser pour agir ensemble.
En cultivant un esprit communautaire, convivial et de solidarité entre ceux qui partagent la même conception des choses, nous nous prémunissons ainsi contre l'individualisme qui gangrène les sociétés occidentales.
C'est en sachant d'où l'on vient que l'on sait où l'on va. Nous avons donc le souci de cultiver la longue mémoire. Au moment où notre terre est touchée par une colonisation de peuplement sans précédent, avec l'appui des partisans du mondialisme, il est impératif de revendiquer le droit d'être soi-même. Ce droit à la différence est la clé de notre devenir.
Nous vivons, dans le cadre de Terre et Peuple, une expérience tonique. Alors, rejoignez-nous pour étoffer toujours plus notre communauté de combattants identitaires, pour nous donner ainsi les moyens d'intervenir efficacement au service de nos peuples d'Europe.
Un symbole : L'Edelweiss
Terre et Peuple a choisi comme symbole l'edelweiss. Cette fleur pousse à haute altitude, sur des sites dont l'accès est difficile voire dangereux : il faut donc une forte dose de courage et beaucoup de persévérance pour la rencontrer. Comment ne pas voir là les caractéristiques du combat que nous menons ? Ces corps d'élite que sont les troupes alpines ont d'ailleurs adopté comme emblème l'edelweiss (qui figure, par exemple, sur l'insigne du 11ème Bataillon de Chasseurs Alpins, une unité qui a payé un très lourd tribut au cours des combats livrés par la France au XXème siècle).
L'edelweiss est blanc (étymologiquement, d'ailleurs, edelweiss signifie "blanc et noble"). Or le blanc a toujours été, chez les peuples européens, depuis l'Antiquité, la couleur de la pureté, de la souveraineté et de l'élévation tant physique que morale. Nous luttons pour permettre à notre peuple d'être digne d'une telle tradition, dans l'âge sombre que nous traversons. L'edelweiss est donc l'image d'un héritage, qui nous a été transmis du fond des âges par nos pères et que nous entendons transmettre à notre tour à nos fils et aux fils de nos fils.
Cet héritage enseigne le culte de l'effort, du dépassement de soi. Il enseigne la solidarité entre les membres du groupe auquel on appartient : en montagne, il est hasardeux de se risquer seul sur les hautes cimes ou s'épanouit l'edelweiss et c'est pourquoi les alpinistes s'encordent, liant volontairement leurs destinées pour le meilleur et pour le pire. Comme eux, les membres de Terre et Peuple sont unis pour faire face ensemble aux difficultés du parcours.
Pour notre terre, pour notre peuple, nous levons le drapeau frappé de l'edelweiss.
Le drapeau historique de TP et le symbolisme des trois couleurs :
Les représentants de la troisième fonction (bleu, noir, vert), dédiée à la production des richesses matérielles et à la reproduction, expriment pleinement leur nature par la générosité, la santé, la beauté, la fertilité et la fécondité. Ils ne sauraient donc se rendre coupables d’avarice ni de paresse sans mériter le courroux de tous.
Les guerriers, les gardiens (rouge) à qui incombe la protection de la tribu, révèlent toute la noblesse de leur existence par le courage qu’ils ont régulièrement l’occasion de manifester dans les relations souvent houleuses qui sont entretenues avec les tribus voisines. Aussi, rien n’est pire pour un membre de la classe guerrière, que de faire preuve de lâcheté ni même de découragement.
A la première fonction (blanc, jaune) est associée la sagesse, la connaissance et la justice. A ce titre, les fautes du Druide sont l’ignorance, la cruauté, se manifestant souvent par une satire abusive, et l’usurpation du pouvoir royal.
Dans la société celtique, où le vrai et le beau constituent des valeurs communes, il conviendrait de citer enfin deux fautes qui traversent toutes les classes de la société : le mensonge et le parjure. Ces fautes mettent en péril l’ordre social tout entier, quel qu’en soit l’auteur.