CHRONIQUE DU FRONT (8 mars 2010)

« Il faut en finir avec la promotion de l’homme blanc quinquagénaire ». Cette déclaration péremptoire est le fait de Naïma Charaï, conseillère régionale d’Aquitaine et « issue de la diversité » comme on dit aujourd’hui pour désigner les Maghrébins et les Noirs. Autre appellation : les « Franco-Africains ». Ce qui veut dire quoi ? Que l’intéressé(e), dont l’attachement à sa terre d’origine est affirmé par le port de tee-shirts identitaires (frappés, par exemple, de tel ou tel drapeau africain), a une carte d’identité française dans sa poche. Ce qui lui procure – et cela seulement l’intéresse - bien des avantages sonnants et trébuchants. Et même, en cas de besoin, une situation privilégiée puisque la discrimination positive est passée par là. Merci Sarkozy. Les petits Blancs qui n’osent pas ouvrir la bouche par crainte d’être accusés de « racisme » (la seule chose impardonnable, aujourd’hui) oseront-ils manifester dans l’isoloir ce qu’ils ont au fond du cœur ? Même pas, sans doute, tellement ils sont conditionnés mentalement, depuis l’école maternelle (voyez, si vous en doutez, ce qui est mis dans la tête de nos chers bambins, jour après jour, par les enseignants-collabos… auxquels on souhaite de croiser des « grands frères » irascibles venus rappeler à la meuf instit la signification du mot islam).

 

Diversité ? Le Monde se désole, au sujet des élections régionales : « Même dans les grandes régions métissées comme Midi-Pyrénées (91 conseillers régionaux), Rhône-Alpes (157), Nord-Pas-de-Calais (113) ou Provence-Alpes-Côte d’Azur (123), les élus issus de la diversité se compteront sans doute sur les doigts d’une main ». Notez au passage l’expression « grandes régions métissées », utilisée par le pisse-copie de service (Benoit Hopkin) avec la profonde jouissance de voir son rêve d’un métissage généralisé en train de se réaliser… Et il est aux anges, en citant Patrick Lozès, responsable du Conseil représentatif des associations noires (Cran) : « La diversité avance à chaque élection ». Le sieur Hopkin ajoute : « Au regard du grand désert blanc qu’étaient jusqu’alors ces assemblées territoriales », la couleur arrive avec des têtes de liste installées par la gauche et la droite qui guignent les voix « issues de la diversité » : Ali Soumaré (PS, Val d’Oise), Abdelhak Kachouri (PS, Seine-Saint-Denis), Alain Dolium (MoDem, Ile-de-France), Azouz Begag (MoDem, Rhône-Alpes), Lela Bencharif (Europe Ecologie, Loire), Fatma Adda (Europe Ecologie, Gers), Aïcha Sif (Europe Ecologie, Bouches-du-Rhône), etc. Jean-Paul Makenko, adjoint au maire de Toulouse, est sur la liste socialiste de Haute-Garonne. Il témoigne de la volonté multiethnique des potentats socialistes, méprisant les préférences de leur base militante : « Si je suis là, c’est parce qu’il y a eu la volonté d’un homme, Pierre Cohen (le maire de Toulouse) au-dessus de celle des militants ». On ne peut être plus clair (si on ose dire…). Bien sûr, il y a quelques ratés : des élus UMP ont eu le culot de signaler qu’Ali Soumaré, tête de liste socialiste, était, comme on dit pudiquement, « bien connu des services de police », ayant eu quelques ennuis avec la justice. Aussitôt, concert de protestations à gauche, où on crie au scandale. Ali Soumaré, un délinquant ? Dire cela, c’est du racisme pur et simple. Embarras des autorités. Mensonge ou vérité ? Un communiqué a finalement annoncé que « la procureure de la République de Pontoise, Marie-Thérèse de Givry, a dédouané Ali Soumaré de trois des cinq accusations portées contre lui ». Ce qui veut dire, en clair, que deux des accusations sont fondées. Gageons que cela n’empêchera pas Ali de se retrouver glorieux élu pour représenter le peuple français, d’autant que les électeurs « issus de la diversité » vont voter en bloc pour lui. Au parti socialiste, on a les électeurs qu’on peut… A l’UMP, d’ailleurs, on a mis la pédale douce. Surtout depuis que François Fillon a volé au secours de Marie-Luce Penchard, la Guadeloupéenne que Sarkozy a installée comme ministre de l’Outre-Mer et qui a déclaré au cours d’un meeting sur sa terre d’origine qu’elle n’avait « envie de servir qu’une population, la population guadeloupéenne ». C’est-y pas beau, la République ?

Pierre Vial

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