La grande famille des sangs-mêlés

Il est toujours bon d’être informé sur les gens qui détiennent le pouvoir. Certains d’entre eux mettent en avant leurs origines. Pour envoyer un « signal fort » ? En tout cas leurs propos méritent l’attention car ils nous permettent de mieux les connaître.

Ainsi en est-il de Jean-François Copé. Le patron de l’UMP aime se présenter comme « un de ces petits Français de sang-mêlé ». Faits et Documents (n° 302, 1er octobre 2010) qui mentionne cette expression, utilisée par l’intéressé en 2007 à Aubusson (Creuse), en donne l’explication : Jean-François Copé est le fils d’un juif ashkénaze, Roland Copé, « médecin roumain nationalisé dans les années 1920 » et de Monique Ghanassia, juive séfarade originaire d’Alger.

Hasard malicieux : Dominique Strauss-Kahn, patron du FMI (« grand économiste et vendeur de cravates », écrit méchamment Vanessa Schneider dans Marianne n° 679, 24 avril 2010), est lui aussi un sang-mêlé « qui aime à répéter qu’il ne veut pas choisir entre « le couscous et le strudel » en référence à ses origines séfarades et ashkénazes » (Marianne, article cité).

Entre ces deux-là, il devrait y avoir moyen de s’entendre ?

P.V.

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