AuteurBlanche.

Publié le9 Oct, 2017 sur Blanche Europe.

L’Unef, pour « Union Nationale des Étudiants de France », est une organisation militante dont l’activité ne consiste que très partiellement à s’occuper du sort des étudiants, et beaucoup à faire du militantisme partisan à l’extrême gauche. Sonia Nour est passée par là.

L’Unef est une matrice bien connue de la gauche qui a produit de nombreux cadres du PS. Et si son orientation politique a toujours été encore pire que celle des partis où finissaient ses meneurs, son évolution est révélatrice d’une tendance systémique.

En particulier, les générations actuelles d’hommes politiques, médiatiques, etc. sont issus d’un cadre idéologique qui était en vigueur il y a 30 ou 40 ans. La proportion de non-blancs y est aussi nettement plus faible que dans les plus jeunes générations. Le gauchisme fonctionne sur la déconstruction, et il ne peut donc structurellement pas s’arrêter sous peine de succomber.

RT :

Un article publié dans le journal Le Monde du 6 octobre sur le syndicat Union nationale des étudiants de France (Unef), révèle une étrange pratique qui fait débat à gauche. Les membres « racisés » (c’est à dire non-blancs) du bureau national seraient invités à se réunir entre eux dans des réunions « non-mixtes » (comprenant uniquement des personnes « racisées »), pour évoquer la thématique des discriminations dont ils seraient victimes… au sein même de l’organisation. Le tout, sans citer le nom de leurs camarades.

Des non-blancs débattant dans un groupe fermé du mal que leur feraient les Blancs, c’est de la libre association. Ce serait raciste que de les obliger à supporter la présence de blancs qu’ils détestent tant, ça serait paternaliste, etc.

Par contre, un groupe de blancs qui voudrait exclure tout non-blanc, pour quelque raison que ce soit – qu’il s’agisse de discuter des interactions avec les non-Blancs ou de sujet mille fois moins politiques – ce serait aussi raciste, parce qu’empêcher un non-blanc de s’immiscer quand il en exprime le désir c’est une oppression insupportable.

Chacun sait que si on laisse un groupe de dix blancs ensemble plus de dix minutes, ils se mettent à préparer des plans pour mener la RaHoWa contre les non-Blancs.

Les problèmes soulevés seraient ensuite discutés avec les autres membres du bureau national de l’Unef, ce qui permettrait à tous de prendre pleinement conscience des problèmes de racisme au sein du syndicat, dans une démarche constructive.

« Cela a permis de nous rendre compte, nous les dominants [les Blancs], de pratiques inconscientes qu’on devait changer », a commenté un responsable syndical, cité par le quotidien de M. Niel Le Monde.

Celui qui se fait constamment rabrouer et doit prendre un air penaud pendant ce temps n’est le « dominant » que dans des délires irréels. Ces blancs dégénéré sont totalement dominés par les non-blancs.

Surtout que, vu qu’il s’agit là du supposé racisme commis par des hyper-gauchistes, on semble avoir là une importation pure et simple du concept nord-américain délirant des « micro-agressions ». Que l’on pourrait résumer par : tout est une agression si un non-blanc a envie de dire que ça heurte ses sentiments.

Si ce n’est pas assez clair, consultez la liste que j’ai compilée ce printemps à partir d’un document officiel sur le site de l’université du Minnesota. On y apprend que par exemple quand un blanc nie être raciste, il commettrait une micro-agression raciste.

Il y a aussi une importation du concept débile d’intersectionnalité – appartenir au maximum de groupes « victimes » pour récolter un maximum de points.

Ce vers quoi tout cela tend est clair : le blanc est toujours « coupable », quoi qu’il fasse les envahisseurs non-blancs considèreront toujours son existence même comme un pêché capital.

Encore marginale, récente et circonscrite au bureau national, cette pratique, jugée efficace par une partie de la direction actuelle de l’Unef, pourrait être codifiée et généralisée à tout le syndicat, malgré certaines hésitations devant l’accueil que pourrait lui réserver l’opinion publique. « A en croire les unéfiens, le succès est tel qu’ils pensent généraliser cette pratique aux sections locales, sur la base du volontariat », rapporte le quotidien vespéral.

Je soutiens vivement cette initiative !

Toute polarisation est bonne à prendre.

Pour survivre, les Blancs ont besoin de redécouvrir leur identité raciale. Aujourd’hui, la majorité d’entre eux s’obstinent à la nier pour essayer de fuir les accusations de racisme. Si les non-Blancs forcent la création d’un rapport de force racial explicite, les Blancs devront choisir entre le suicide ou l’identité blanche. Et cette dernière l’emportera.

Sitôt publié, l’article du Monde évoquant ces réunions « non-mixtes » a suscité un certain nombre de réactions négatives d’utilisateurs de Twitter, qui ont pointé du doigt une dérive « identitaire ».

Certains internautes n’ont pas hésité à qualifier cette pratique de « communautariste » voire « raciste ».

Beaucoup de gauchistes selon lesquels ils n’y aurait pas de race (« nous sommes tous pareils ») sont extrêmement dérangés par cette attaque contre un de leurs dogmes fondamentaux. (En effet comment nier l’existence des races et encore plus leur différence, avec une pratique ou les « victimes » racisés accusent les blancs d’appartenir à une race différente. Contradictions et maux de têtes violents en perspective chez les républicains)

L’accusation de racisme est un véritable anathème* dans cette société dégénérée, nier l’existence des races constitue alors un mécanisme de défense personnelle stupide mais lâche et paresseux.

Ceci dit, il est à peu près certains que certaines personnes « de droite » voire supposément « d’extrême-droite » ont cru malin de critiquer le communautarisme des envahisseurs et de dire en substance « la gauche c’est les vrais racistes » ; une position perdante depuis des décennies, puisqu’elle concède aux anti-blancs les fondements de leur dogme : égalité raciale, indistinction, racisme à rejeter… Dans le cadre religieux anti-blanc, les gagnants sont toujours les mêmes.

Le journaliste Michel Grossiord a fait lui aussi part de sa stupeur devant ces réunions excluant les Blancs, accusant le syndicat étudiant d’abandonner « les valeurs et la défense de l’universalisme ».

Ce sont tes petits chouchous non-blancs, tes « frères humains » qui sont comvouzémoi, qui sont particulièrement enthousiastes dans ces activités leur permettant de s’affirmer comme futurs maîtres.

Cet imbécile n’admettra sans doute jamais qu’aucune race en dehors de la race blanche n’est assez bêtement tolérante pour que son rêve multiracial fonctionne comme dans la chanson Imagine de John Lennon.

L’Unef avait déjà suscité la controverse en apportant son soutien à un festival « afro-féministe », proposant des espaces « non mixtes, réservés aux femmes noires [et de ce fait interdits aux blancs] », au printemps 2017. Le maire socialiste de Paris Anne Hidalgo, bien qu’ayant plusieurs anciens membres de l’Unef dans son équipe, avait pris position contre cette initiative.

Voyez nos articles sur le « festival » en question et sur le collectif derrière son organisation

L’acceptation d’un certain communautarisme ethnique est traditionnellement tabou dans la politique républicaine, mais à gauche, un clivage entre ceux qui intègrent cette composante dans leur lutte et ceux qui s’y refusent, semble se dessiner ces dernières années. Le parti pris de l’Unef, dont un des anciens dirigeants a expliqué au Monde s’inspirer de « la pensée d’extrême gauche » [ndlr : qui l’eut crû !], pourrait être révélateur d’une évolution en la matière au sein des mouvements dits progressistes.

La destruction raciale n’est certainement pas un progrès. Ce terme de « progressistes » est une vraie stupidité. À tout prendre, il vaudrait mieux les appeler les régressistes. Mais ce n’est pas le plus important ici.

En détruisant le tabou républicain de la politique ethnique, ces militants anti-blancs facilitent à leur corps défendant notre propre émergence politique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

FaLang translation system by Faboba
 e
 
 
3 fonctions