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Éléments d’information et de réflexion

Suscitées par la relecture d’un mystérieux manifeste racialiste anonyme paru en 1959, les Propositions d’Uppsala, les trois études qui forment le cœur de ce recueil retracent en fait, sur la base d’une documentation minutieuse, la préhistoire refoulée de la « Nouvelle Droite », depuis les années 1960, avec la fondation de la Fédération des étudiants nationalistes et d’Europe-Action, jusqu’à l’institut Iliade en passant par le GRECE. Décortiquant le manifeste, l’auteur en fait ressortir les « marqueurs », dont trois ne pouvaient émaner que de futurs animateurs de la « Nouvelle Droite » : une forme de scientisme au nom de la « politique biologique », un antichristianisme clairement affiché, une hostilité jamais démentie à un « Orient » aux contours très élastiques. Au terme d’une enquête serrée qui procède par élimination, il suggère même les noms de trois possibles rédacteurs du texte. Il se penche ensuite longuement sur l’esthétisme des trois figures de proue de la ND, Venner, Mabire et A. de Benoist, à qui il refuse le privilège d’ « immunité critique ». Il décèle dans leur esthétisme une origine bourgeoise typique du pseudo-fascisme français, la source de nombreuses incohérences politiques et doctrinales, et comme une « radicalité de substitution ». Alors que sonne l’heure de la relève des cadres, il encourage les nouveaux responsables de l’institut Iliade à assumer le passé du courant racialiste, de manière critique s’il le faut, mais sans le « réviser » de façon intermittente comme feraient des canailles staliniennes. En annexes sont repris un article sur la brochure Orientations d’Evola et un texte sur l’incessante promotion du métissage par l’image.

136 p. - 14,00 €

  • Akribeia, 45/3, route de Vourles 69230 Saint-Genis-Laval - France
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