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Dans l’enveloppe de Gaza, des colons balisent le terrain pour réoccuper la bande de Gaza, pendant que les carnages israéliens se poursuivent sans arrêt. Laissant présager la concrétisation du projet d’expulsion des Palestiniens de l’enclave.

«Nous sommes venus ici pour déclarer que le jour suivant la fin de cette guerre, nous devons nous installer», a tranquillement expliqué une femme colon israélienne Mechi Fendel, qui se trouvait dans la ville de Beit Hanoun (Beit Hanoune), située au nord-est de la bande de Gaza.

Et d’ajouter : «Nous devons étendre les villes juives à toute la bande de Gaza».

«Ils ont construit deux structures ici», s’est-elle félicitée en montrant un groupe de colons venus construire deux maisons en bois. «C’est un acte symbolique».

Le vendredi 1er mars, des dizaines de colons de l’extrême-droite s’étaient massés sur le passage de Beit Hanoune, (Eretz pour les Israéliens), qui sépare le nord de la bande de Gaza de son enveloppe. 500 parmi eux ont traversé en direction de l’enclave palestinienne, a rapporté le media israélien Times of Israel, selon lequel ils ont établi deux bâtiments au moins à proximité de la barrière de séparation, pour relancer le mouvement de colonisation qui avait été rompu en 2005, sous le mandat du Premier ministre israélien Ariel Sharon.

Selon l’armée israélienne, « des activistes ont installé des bâtiments en plastique et en bois derrière le mur de Beit Hanoun». La nouvelle colonie a été baptisée New Nisanit.

L’armée a assuré avoir évacué les colons qui sont entrés dans l’enclave. Elle n’a toutefois pas précisé si elle a démantelé les habitations qu’ils ont établies.

 

Beit Hanoun, rasé

L’expert militaire de la chaine qatarie Al-Jazeera a déclaré le 28 février dernier, qu’Israël mène actuellement une opération de destruction du nord de la bande de Gaza et de nouvelles routes, ce qui permet de présager qu’il compte occuper longuement cette région.

Il a rapporté que 150 bâtiments ont été rasés à Beit Hanoun en une semaine, dans le cadre d’une démolition méthodique qui illustre son intention d’effacer la ville définitivement.

 

Encore des carnages

Le sud de la bande de Gaza ne semble pas du tout épargné, alors que se multiplient les carnages.

Ce samedi, un premier massacre a été perpétré dans le camp de Jabalia où la maison familiale des Hamdouna a été visée. 20 dépouilles ont été dégagées des décombres tandis que des cadavres y sont toujours ensevelis pour manque de moyen.

 

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Par la suite, un autre massacre a été perpétré dans un camp de déplacés dans l’entourage de l’hôpital de Rafah. Cette ville au sud de la bande de Gaza était devenue le seul refuge des déplacés chassés de leur région au nord et au centre. C’est un gigantesque campement où s’entassent 1,4 million de civils.

Les images montrent des tentes en feu dans l’entourage de l’hôpital de la maternité émirati dans la ville de Rafah et des cadavres jonchant la rue.

Selon un premier bilan il y a eu 11 martyrs dont un secouriste, une infirmière et des enfants et 50 blessés.

 

35 milliards de $ des E.A.U. à l’Égypte

Ces massacres corroborent l’idée que l’entité sioniste projette l’expulsion des Palestiniens de leur terre.

Dès octobre, le ministère israélien du Renseignement a rédigé un document secret de dix pages, diffusé par WikiLeaks, donnant la marche à suivre pour l’expulsion de la population palestinienne de Gaza vers le nord du Sinaï, en Égypte.

Les médias ont rendu compte il y a quelques semaines que l’Égypte est en train de construire un camp dans le Sinaï. Mais elle attend le prix à toucher en échange.

Le fonds de 35 milliards de dollars que les Émirats arabes unis comptent offrir à l’Égypte, sous forme « d’investissements directs», pourrait être perçu comme faisant partie de la contrepartie que le Caire pourrait obtenir en échange de l’accueil des Palestiniens.

Le Premier ministre égyptien Moustafa Madbouli a indiqué que son pays va les percevoir en deux paiements dans les deux mois prochains, sachant que son pays croupit sous une dette souveraine de plus de 165 milliards de dollars qui a provoqué une dévaluation de la monnaie nationale et plongé le pays dans une inflation sans précédent.

sourceAl-Manar

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