AuteurBlanche

Publié le30 Sep, 2017

Traduction de l’article de The Occidental Observer :

L’attaque par la gauche contre à peu près chaque petit morceau de la culture américaine traditionnelle s’accélère fortement. Rien que dans les mois écoulés, il y a eu des attaques bien médiatisées contre les statues confédérées qui se sont rapidement transformées en attaques contre Thomas Jefferson, George Washington, et Christophe Colomb. Inviter quiconque peu ou prou associé aux idées conservatrices – sans dire à l’Alt-Right ou même à l’Alt-Light – pour livrer un discours sur un campus universitaire est une invitation pour des manifestations et des émeutes. Aller à un match de NFL est soudainement devenu un acte politique, les fans étant invités à des manifestations contre des symboles de l’Amérique encore profondément vénérés par une majorité des Américains : le drapeau et l’hymne national. Et bien davantage.

Il y a plusieurs raisons probables pour cette brutale accélération des attaques contre l’Amérique blanche, son histoire, et sa culture.

Tout d’abord, Hillary Clinton a perdu l’élection. La gauche était sur le point de passer en mode fin de partie, donc perdre a été incroyablement frustrant, en particulier alors qu’il était attendu qu’elle gagne facilement. Clinton aurait pu nommer un remplaçant pour Antonin Scalia à la Cour Suprême, ce qui aurait été le glas du Premier Amendement. Il y a maintenant un large corpus de littérature académique par des (((universitaires gauchistes))) (mais je me répète) sur le contrôle des propos liés à la diversité, voici leur sentiment profond : « Nous avons gagné la guerre intellectuelle. C’est fini, donc quiconque est en désaccord avec nos déclarations sur la race et le gender peut et doit être réduit au silence... » Et les gauchistes comme (((Elena Kagan))) aimeraient utiliser ces idées dans des opinions majoritaires – en effet, elle a déjà écrit à ce sujet (en).

Clinton aurait poursuivi la politique DACA d’Obama (ou aurait poussé à les transformer en citoyens) et elle aurait promu un « Plan d’Immigration complet » à la Gang-des-huit (en) qui aurait considérablement augmenté l’immigration légale, donné l’amnistie aux illégaux, etc. Toutes les dates pour la mise en minorité des Blancs auraient été accélérées, au grand plaisir de toute la classe dominante. (Mise en minorité effectuée volontairement, comme en Europe, voir l’invasion des pseudos migrants)

Deuxièmement, Donald Trump a gagné. Peu importe ce que vous pensez de la performance effective de Trump, le fait est que tout au long de la campagne et depuis qu’il a débuté son mandat, les médias et à peu près toute la gauche le qualifient de nazi et de suprémaciste blanc (j’ai écrit 5 articles (en) pour Vdare à ce propos).

Cela a eu l’effet de mobiliser la gauche, et quand Trump a gagné, les gens de gauche étaient apoplectique – au bord d’une victoire complète avec une victoire d’Hillary « garantie », avoir des « suprémacistes blancs » à la Maison Blanche. Les larmes qui ont coulé après que Trump a gagné ont été remplacées par de la colère et de la haine pure.

Et parce que cela a été présenté depuis le début comme une lutte entre les forces du bien (notre futur multiculturel glorieux) contre le mal (le passé américain « suprémaciste blanc promu par le nazi à la Maison Blanche), tout était justifié. Les médias devaient abandonner les normes du journalisme et faire tout ce qu’ils pouvaient pour détruire l’image de Trump. La violence contre les soutiens de Trump et certainement contre l’Alt-Right est entièrement justifié. Etc.

La conséquence est un niveau de polarisation politique qui n’a pas été vu dans ce pays probablement depuis la Guerre de Sécession. Mais la polarisation est ce qui devait se produire pour tout mouvement possible en direction de l’Alt-Right. La pire chose possible aurait été une élection Hillary contre quelqu’un du genre de Jeb Bush, où l’Amérique continue d’aller vers l’Armageddon en dormant. La mobilisation de la gauche a rendu claires les lignes de fracture. Il s’agit de supprimer la culture traditionnelle de l’Amérique, et il s’agit de supprimer les Blancs du centre de l’histoire américaine. C’est une affaire de remplacement – d’abord les monuments, ensuite le peuple.

Une solide majorité des Américains s’oppose au retrait des statues, et au moins une pluralité1 s’oppose aux manifestations de la NFL – des pourcentages qui seraient certainement bien plus élevés si seuls les Blancs étaient sondés. Cela signifie que la majorité américaine traditionnelle bouge vers une prise de conscience explicite de ce qui est en jeu. Les Blancs raisonnables regardant cela se dérouler ne peuvent pas croire que le futur multiculturel glorieux sera quoi que ce soit d’autre qu’un désastre pour l’Amérique blanche. La haine pour l’Amérique blanche qui était si évidente pour les militants de l’Alt-Right suinte jusqu’aux « blancs ordinaires ». La haine ne va que s’intensifier quand les Blancs auront moins de pouvoir. Et quand les élections de 2018 et 2020 auront lieu, il y aura une pression terrible sur les candidats pour prendre position sur ces questions.

Cela signifie que la racialisation de la politique que nous avons tant soulignée ici va s’accélérer. Les ~60% de l’Amérique blanche qui votent républicain vont augmenter.

Mais cela ne va se produire que si le GOP (parti républicain) est vu comme une alternative authentique à la haine anti-blanche qui est si apparente à gauche. Trump doit repousser les limites sur les questions liées à la diversité plutôt que soutenir des membres des élites du GOP comme Luther Strange2. Il doit construire le mur (avec le Mexique) et faire pression pour une immigration légale plus faible. Et il doit rester ferme sur les questions culturelles comme les monuments et les manifestations BLM (black live matters, activistes noirs financés par georges Soros).

Même s’il est incapable d’accomplir ses buts politiques liés à la diversité en raison de l’opposition des démocrates et des républicains cocus au Congrès, il ne gagne rien à abandonner ces buts. Sa seule chance est de faire de ces questions des questions de campagne où les candidats sont forcés à prendre position.

La polarisation politique signifie que les émotions prennent une part importante. Quand la politique est polarisée aussi intensément qu’elle l’est maintenant, la route vers la victoire passe par l’exploitation des émotions générées par la mobilisation gauchiste.

La polarisation est bonne par elle-même, mais elle est aussi évidemment bonne pour l’Alt-Right. L’Alt-Right a été poussée dans le champ politique par Hillary Clinton et les médias ayant l’intention de nuire à Trump. Mais la polarisation signifie que des pourcentages très substantiels de l’Amérique blanche deviennent très liés émotionnellement avec des questions que l’Alt-Right a défendu tout du long. La polarisation signifie que les Américains gravitent vers les extrêmes, et l’Alt-Right sera là pour les accueillir.

L’image d’ensemble est que le programme inauguré par l’École de Francfort et promu par la communauté juive organisée atteint une étape critique. C’était un petit pas depuis la théorie que l’ethnocentrisme blanc serait le problème fondamental (par opposition à la lutte des classes du marxisme classique) vers la promotion de la culpabilité blanche et l’immigration non-blanche de masse. La nouvelle (((élite hostile))) a encouragé la politique ethnique des minorités et l’hostilité envers les Américains traditionnels et leur culture. Il était inévitable qu’il y aurait une forte réaction négative à cela par un pourcentage substantiel des Blancs américains – même avec toute la propagande – alors que la haine devient de plus en plus évidente. Nous le voyons maintenant. Et c’est seulement le début.

Une polarisation pas vue depuis la Guerre de Sécession.

[ndt : appelée « Guerre civile » aux États-Unis]. Mmmm, peut-être est-ce un signe avant-coureur du futur.

  1. 1. En français, le mot « majorité » est plombé par deux usages distincts qui créent une ambiguïté permanente. Le sens de « majorité absolue », qui désigne au moins la moitié, et le sens de « majorité relative » – la majorité est alors le plus grand groupe même s’il est minoritaire… Le premier sens est le plus courant et le plus pratique, ce qui fait qu’on peut écrire « Merkel n’a pas eu de majorité » alors que son parti a bien eu une « majorité relative ». Quand, cependant, il s’agit d’exprimer qu’un groupe est le plus grand, même s’il représente moins que les autres coalisés, il faut bien employer un mot. Étymologiquement, « majorité » conviendrait, mais seul il se révèle trompeur vu le sens usuel. Écrire tout le temps « majorité relative » serait pénible. Les anglais utilisent dans ce cas le terme plurality, or il s’avère qu’il s’agit d’un terme qui provient directement du mot français « pluralité » dont c’est l’un des sens. C’est désuet, mais il vaudrait mieux que ça ne le soit pas.
  2. 2. Il y a quelques jours de cela a eu lieu une primaire en Alabama pour une élection partielle à venir pour remplacer Jeff Sessions. Elle opposait Roy Moore, un juge ultra-chrétien de la Cour Suprême de l’Alabama connu pour des prises de position conservatrices faisant hurler la gauche, à Luther Strange, qui a été nommé pour le moment à la place de Sessions par le gouverneur de l’Alabama et qui a reçu près de 30 millions de dollars de financement extérieur à l’État. Dans cette bataille opposant un conservateur sincère proche des idées exprimées par Trump lors de sa campagne et un vendu, Trump avait soutenu le vendu. Roy Moore, le bon gars, avait tout de même gagné nettement ; et devrait devenir sénateur lors de l’élection à proprement parler.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

FaLang translation system by Faboba
 e
 
 
3 fonctions