le mot juste

 

Les anglais ont toujours été au centre des déstabilisations de ces dernières années, sans grande armée mais avec le bras économique et financier de la City, épicentre des tendances de la planète.
La puissance de la City et son rayonnement mondial proviennent du fait que Londres est le plus grand marché financier des monnaies.

La City, traite trois fois plus de volume que New York. Dans le jargon financier, la City est appelée Forex, FOReign EXchange, pour désigner le marché des changes. Le volume quotidien des échanges représente près de 6 590 milliards de dollars soit près de la moitié des échanges.
Le Forex est un marché non régulé peut être que cela implique le nombre de coups tordus qui s’y passent.

En 2019, une enquête de la BRI, a montré que 83% des opérations réalisées sur le marché des changes portaient sur le dollar américain et 32,3 % sur l’euro.
Le dollar ne se négocie pas aux Etats Unis mais dans la City.

Si un industriel de la zone euro achète du pétrole en dollars dont la livraison sera effectuée et payée dans trois mois. Pour couvrir son risque de change, il achète du dollar à terme à un taux de change garanti.

La politique internationale est toujours guidée par la valeur de la monnaie.
La spéculation peut devenir une arme et déstabiliser le marché des changes et déclencher des crises économiques graves nécessitant l’intervention des Banques Centrales.

« Au Royaume-Uni, aucun banquier ne va en prison, les banquiers sont une espèce protégée »
Nicholas Shaxson journaliste, membre de l’association Chatham House

TheCityUK est un lobby créé par le travailliste Alistair Darling et le conservateur Boris Johnson.
La City permet de placer son capital et ses biens dans l’offshore, à l’abri du contrôle des autorités.
L’agence nationale de lutte contre le crime organisé estime à près de 100 milliards de livres la somme d’argent sale blanchie chaque année au Royaume-Uni.

La City, depuis le Brexit, a perdu la première place européenne en termes de capitalisation boursière au profit d’Euronext Paris. En 2022, 2.800 banquiers ont quitté Londres pour Paris. Le Big Bang 2.0 de la City de Londres n’a pas eu lieu en 2022, peut être que le prolongement des guerres et des coups tordus restent la spécialité des gens de la City pour rester à flot.

 

L’apocaplypse selon Neil Ferguson

Le Centre de l’Imperial College de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) publique a été créé en 2007 pour soutenir le travail de l’OMS et son objectif fondateur : « Permettre à tous les peuples d’atteindre un niveau de santé le plus haut qu’il soit ». Les deux organisations reçoivent un soutien financier de la Fondation Bill & Melinda Gates.
Neil Ferguson, épidémiologiste de l’Imperial College et du comité scientifique de Boris Johnson, a démissionné ces jours-ci ( il recevait en cachette sa maîtresse ) en ne respectant pas les règles de confinement qu’il avait modélisées et conseillées auprès de plusieurs gouvernements comme le Royaume Uni, la France et les Etats Unis.

Sa modélisation mathématique a établi différents scénarios de progression de l’épidémie qui étaient catastrophiques, évaluant des milliers, voir des millions de morts comme pour la grippe espagnole. Cette modélisation s’appuie sur l’analyse de plusieurs pandémies grippales et propose différentes interventions avec la fermeture des écoles, la quarantaine des personnes infectées, et la fermeture des frontières.

Fergusson à Macron « si tu ne confines pas, il y aura 500000 morts en France »
La France a étudié la « prophétie apocalyptique » le jeudi 12 mars à l’Elysée, soit quelques heures avant que Macron prenne la parole pour expliquer « l’urgence » de la situation aux français et qualifier cette épidémie de « guerre ».

« Pour une épidémie non maîtrisée, nous prévoyons que la capacité en lits de soins intensifs sera dépassée dès la deuxième semaine d’avril, avec un pic de la demande en soins intensifs plus de 30 fois supérieur à l’offre maximale possible dans les deux pays et un nombre total de décès de 510000 en Grande Bretagne et de 2,2 millions aux USA, et cela sans tenir compte des morts supplémentaires liées à l’absence de traitement d’autres maladies du fait de la saturation des hôpitaux. »


Peter Daszak
Le rôle trouble d’une ONG américaine et d’un zoologue britannique

Peter Daszak, spécialiste des zoonoses, président de l’alliance EcoHealth. cette ONG américaine, l’alliance EcoHealth, présidée par Peter Daszak, chantre de la stratégie « One Health », ont été sous les feux des critiques pour leur collaboration avec l’Institut de virologie de Wuhan, épicentre supposé de la pandémie.
En février 2020, la revue médicale britannique The lancet a publié une lettre cosignée par 27 scientifiques réunis par Peter Daszak dans laquelle la fuite du laboratoire de Wuhan était réfutée.

Dans la lettre, on pouvait lire ces mots :
« Nous sommes solidaires pour condamner fermement les théories du complot suggérant que le Covid-19 n’a pas d’origine naturelle » ou encore « les théories du complot ne font que créer de la peur, des rumeurs et des préjugés qui mettent en péril notre collaboration mondiale dans la lutte contre ce virus ». Quiconque doutait de la version officielle était traité de complotiste, nouvelle insulte à la mode qui a permis pendant des mois de ne pas ouvrir officiellement le débat, disqualifiant au passage les plus grands scientifiques comme le Professeur Luc Montagner, qui avait osé affirmer le contraire en analysant le génome du virus qui ne pouvait pas selon lui être d’origine naturelle.

Mais les faits sont têtus, et 18 mois après que le virus a été détecté à Wuhan et depuis la publication des emails d’Antony Fauci, la thèse de l’origine du laboratoire désormais dominante n’est plus considérée comme une théorie conspirationniste.

En revenant sur le profil du Dr Daszak, on apprend qu’il est le président de l’EcoHealth Alliance, une organisation basée aux Etats-Unis et financée par l’Institut Antony Fauci. On découvre également qu’il entretient des relations étroites avec le chef du laboratoire de Virologie de Wuhan (WIV), le Dr Shi Zhengli dont il a financé des recherches sur le gain de fonction des coronavirus venant des chauves-souris.

Depuis quelques jours, le docteur Daszak qui faisait partie des 28 experts du monde entier pour analyser les origines du virus est accusé de conflits d’intérêts avec l’Institut de virologie de Wuhan. Devant les soupçons qui pèsent sur lui, il a été évincé de l’enquête du journal The Lancet, soutenue par l’ONU, enquêtant sur les origines du virus. France Soir juillet 2021.

 

The Lancet

« The Lancet », machine à « cash » à la pointe de la médecine.
« Nous sommes au cœur des innovations dans le champ médical et nous pensons que nous l’influençons également. Ça nous distingue des autres journaux » Sabine Kleinert responsable éditoriale de la revue The Lancet.

Tout un symbole. L’une des revues médicales les plus réputées, The Lancet, a ses bureaux pris en sandwich au milieu d’une douzaine d’étages dévolus à la banque Lloyds, à Londres, à quelques pas de la City.
Pourquoi est-ce symbolique ?
Parce que The Lancet n’est pas seulement un grand journal scientifique, c’est aussi l’un des fleurons du plus gros éditeur scientifique Reed Elsevier, connu autant pour la réputation de ses journaux que pour ses fortes marges financières.
L’histoire de cet éditeur résume assez bien la facette commerciale de ce monde de l’édition scientifique, tant honnie par une partie de la communauté. En 1880, cinq hommes d’affaires néerlandais reprennent le nom d’une maison d’édition, Elzevir, qui avait fait faillite en 1712 mais qui avait le prestige d’avoir notamment publié Descartes ou Galilée. Pendant longtemps, ce nouvel éditeur, désormais nommé Elsevier, ne publiera que des encyclopédies, des manuels universitaires, des essais… mais pas de journaux.

Ce temps arrivera après-guerre, avec la création en 1947 de son premier périodique, Biochimica et Biophysica Acta. Puis le groupe grossit à coups de créations, mais aussi de rachats. Cette croissance prendra un coup d’accélérateur avec un éditeur anglais concurrent, Pergamon, fondé par le Britannique Robert Maxwell (1923-1991). Entrepreneur de génie, ce dernier comprend vite que ce nouveau marché des journaux scientifiques peut être des plus rentables, porté par la reconstruction du secteur universitaire et l’investissement public. Il multiplie les créations de titres, divisant les disciplines et ciblant des audiences certes faibles, mais qui deviennent captives, ne pouvant se passer de ces journaux. « Si Maxwell créait trois fois plus de revues que ses concurrents, il gagnait trois fois plus d’argent », écrit le journaliste Stephen Buranyi dans The Guardian, en juin 2017, dans un article relatant la naissance de ce marché lucratif.

  • « Je considérais que les chercheurs et leurs connaissances étaient sous-utilisés, alors que la science peut être un moyen de faire avancer les choses » Richard Horton

 

L’arnaque Surgisphère et le Lancet

Une étude publié le 22 mai 2020 dans la revue médicale The Lancet a conclu que le traitement par l’hydroxychloroquine n’apportait pas de bénéfice thérapeutique, tout en augmentant la mortalité.
En France, la firme aurait récolté les données issues de cinq hôpitaux.
Sciences et Avenir : Comment ont été acquises les données utilisées pour l’étude ?
Sapan Desai : Ces données sont issues de la base de données de Surgisphere, qui est alimentée par les utilisateurs de notre logiciel de « machine learning » (ou apprentissage automatique grâce à l’intelligence artificielle, NDLR) QuartzClinical. Ce logiciel permet aux centres de santé de mieux analyser leurs données afin d’améliorer leurs performances. En contrepartie, les institutions de santé qui utilisent le logiciel donnent leur accord pour que leurs données, une fois anonymisées, puissent être incluses dans la base de données de Surgisphere. Nous ne recevons aucune information qui puisse identifier les patients.
La fédération des hôpitaux parisiens a rectifié sa collaboration avec Surgisphère en expliquant qu’elle : « ne travaille pas et ne met pas de donnée de santé à la disposition de Surgisphere Corporation, Quartz Clinical ou Surgical Outcomes Collaborative ».

Arianne Anderson était directrice des ventes de la société Surgisphere qui a fourni les données de l’étude du Lancet, laquelle a déclaré la chloroquine dangereuse.
Cette « dame » est issue du monde de la prostitution et de l’industrie pornographique.
Outre que l’étude du Lancet est pour le moins approximative, avec une telle employée, sa crédibilité a été entâché.
L’amateurisme et l’incompétence du ministère de la Santé qui a réagi sans aucun recul face à cette étude, prenant dans l’immédiateté la décision d’interdire le protocole du professeur Raoult, sont maintenant patents. Arianne Anderson, alias Skye Daniels, est visible sur les réseaux pour adultes. Agnès Buzyn a reçu sa légion d’honneur en ce début d’année pour avoir joué son rôle en classant la Chloroquine en substances vénéneuses.

 

Robert Maxwell

La fortune de Jeffrey Epstein liée au 800 millions de livres volées par Robert Maxwell.
Jeffrey Epstein a aidé Robert, le père de Ghislaine Maxwell, à dissimuler les millions de dollars qu’il avait volés au titre de la retraite de la société Mirror afin d’échapper à l’impôt, selon une nouvelle série diffusée par la BBC.
Un nouveau documentaire affirme que Jeffrey Epstein a caché les millions volés à Robert Maxwell. Environ 800 millions de livres sterling ont disparu des entreprises de Robert Maxwell après sa mort. Le lien entre les deux pourrait également expliquer la relation d’Epstein avec Ghislaine.
Robert Maxwell a employé Jeffrey Epstein pour cacher les centaines de millions qu’il a volés aux fonds de pension du Mirror, selon un nouveau documentaire qui fait l’effet d’une bombe.
Maxwell est mort en 1991 à l’âge de 68 ans après être tombé de son yacht dans les îles Canaries et le mystère plane toujours sur ce qu’il est advenu des 800 millions de livres sterling qui manquaient à ses entreprises.
Cependant, une nouvelle série de la BBC, House of Maxwell, affirme que le défunt magnat des médias a utilisé le pédophile en disgrâce Epstein pour cacher les millions qu’il avait volés.
Ce lien pourrait également expliquer comment Epstein a fait fortune, ce qui a longtemps été entouré de mystère.
Il suggère également qu’Epstein a rencontré Ghislaine, la fille de Maxwell, par l’intermédiaire de son père et avant sa mort.
Auparavant, on pensait que Ghislaine et Epstein s’étaient rencontrés après la mort de son père. Ghislaine purge une peine de 65 ans de prison après avoir été reconnue coupable de trafic sexuel et d’avoir facilité les abus d’Epstein.
L’empire médiatique de son père Robert a plongé dans le chaos après sa mort, avec la découverte que 460 millions de livres sterling avaient été frauduleusement détournés du fonds de pension du groupe Mirror.
Finalement, 800 millions de livres sterling ont disparu de l’entreprise de Maxwell et il a été affirmé qu’Epstein, qui a été retrouvé mort dans sa cellule de prison en 2019, avait blanchi cette somme. Dailymail Uk.

 

Boris Johnson

Boris Johnson a-t-il contribué à empêcher un accord de paix en Ukraine ?

Selon un article récent de Foreign Affairs, la Russie et l’Ukraine pourraient avoir conclu un accord de principe pour mettre fin à la guerre en avril.

« Les négociateurs russes et ukrainiens semblaient s’être mis d’accord sur les grandes lignes d’un règlement intérimaire négocié », ont écrit Fiona Hill et Angela Stent. « La Russie se retirerait sur sa position du 23 février, lorsqu’elle contrôlait une partie de la région de Donbas et toute la Crimée, et en échange, l’Ukraine promettait de ne pas chercher à adhérer à l’OTAN et de recevoir à la place des garanties de sécurité de la part d’un certain nombre de pays. »
En avril 2022, Boris Johnson a fait pression sur Zelensky pour qu’il abandonne les pourparlers de paix avec la Russie :

  • « Le gouvernement britannique est devenu un obstacle à la paix en Ukraine », a déclaré la Coalition Stop the War. « Le conflit là-bas se transforme en une guerre par procuration entre la Russie et l’OTAN et c’est le peuple ukrainien qui en subira les conséquences. »
    Le média ukrainien Ukrayinska Pravda a rapporté que le Premier ministre britannique Boris Johnson a profité de sa visite surprise à Kiev le mois dernier pour faire pression sur le président Volodymyr Zelensky afin qu’il interrompe les négociations de paix avec la Russie, même après que les deux parties aient semblé avoir fait des progrès ténus vers un règlement pour mettre fin à la guerre.
    Un proche collaborateur de Zelensky a résumé l’objectif de la visite de Johnson :
    « Premièrement Poutine est un criminel de guerre ; il faut faire pression sur lui, pas négocier avec lui. Et le second est que même si l’Ukraine est prête à signer certains accords de garantie avec Poutine, elle ne l’est pas. Nous pouvons signer [un accord] avec vous [l’Ukraine], mais pas avec lui. De toute façon, il va baiser tout le monde ».
    Zelensky avait déclaré dans un discours virtuel au think tank britannique Chatham House que « tous les ponts » vers un règlement pacifique avec la Russie « ne sont pas détruits. »

« Les négociateurs russes et ukrainiens semblaient s’être mis d’accord sur les grandes lignes d’un règlement intérimaire négocié », ont écrit Fiona Hill et Angela Stent. « La Russie se retirerait sur sa position du 23 février, lorsqu’elle contrôlait une partie de la région de Donbas et toute la Crimée, et en échange, l’Ukraine promettait de ne pas chercher à adhérer à l’OTAN et de recevoir à la place des garanties de sécurité de la part d’un certain nombre de pays. »

La nouvelle souligne l’impact des efforts de l’ancien Premier ministre britannique Boris Johnson pour mettre fin aux négociations, comme l’a noté le journaliste Branko Marcetic sur Twitter. La décision de saborder l’accord a coïncidé avec la visite de Johnson à Kiev en avril, au cours de laquelle il aurait exhorté le président ukrainien Volodymyr Zelensky à rompre les pourparlers avec la Russie pour deux raisons essentielles : Poutine ne peut pas être négocié, et l’Occident n’est pas prêt à voir la guerre se terminer.

 

Le capitalisme inclusif

Les investisseurs institutionnels mondiaux désignent Londres comme un leader mondial en matière d’environnement, de société et de gouvernance
Un sondage réalisé auprès d’investisseurs institutionnels mondiaux montre que Londres est le leader mondial en matière d’accélération et d’adoption de l’agenda ESG, ce qui constitue un vote de confiance majeur pour l’attractivité globale de Londres en tant que destination d’investissement de premier plan.
Alors que l’ESG est au cœur des préoccupations des investisseurs et des entreprises à l’approche de la COP 26 qui se tiendra à Glasgow en novembre, 66 % des investisseurs ont déclaré que Londres était « la première » ou « l’une des meilleures » villes du monde pour ce qui est de la prise en compte des questions de durabilité, de société et de gouvernance.

Parmi les investisseurs institutionnels mondiaux basés aux États-Unis, la perception des résultats de Londres en matière d’ESG est encore plus forte, puisque 71 % d’entre eux considèrent que Londres est « la première » ou « l’une des meilleures » villes du monde dans ce domaine.
Les investisseurs interrogés le 30 mars disposaient en moyenne de 40 milliards de livres sterling d’actifs sous gestion, dont 39 % en Amérique du Nord, 34 % en Europe, 16 % en Asie et dans la région Asie-Pacifique, 6 % au Moyen-Orient et en Afrique et 5 % en Amérique latine.
L’étude montre qu’en dépit du COVID-19, 64 % des investisseurs institutionnels mondiaux investissent actuellement à Londres, et 30 % envisagent de le faire.
Londres arrive juste derrière New York en termes de « résistance à la grippe aviaire », 41 % des investisseurs la considérant comme la plus résistante depuis le début de la pandémie, contre 44 % pour la ville de New York, et nettement plus que Paris (31 %) et Francfort (15 %).
news.cityoflondon.gov.uk

Source : Geopolintel - 6 février 2024

FaLang translation system by Faboba
 e
 
 
3 fonctions