dominique strauss kahn et anne sinclair quelle est leur relation aujourd hui

 

Depuis la dissolution de l’Assemblée nationale, on assiste à la mobilisation de sportifs, de journalistes et de médias, de magistrats, de diplomates, d’enseignants, de syndicats, de fonctionnaires, de membres des milieux dits culturels pour dénoncer le danger ” fasciste ” que représenterait le Rassemblement national et soutenir à des degrés divers le Nouveau front populaire.

Ils sont rejoints par deux figures de la grande bourgeoisie mondialiste et de l’élite de la société française : Anne Sinclair et Dominique Strauss-Kahn.

Comment ces derniers justifient-ils leur choix ?

 

Anne Sinclair a ouvert le feu

La journaliste franco-américaine, Anne Sinclair, s’est dite “catastrophée“ et ”n’ayant pas envie de sourire” dans l’émission Quotidien, émission présentée par Yann Barthès, ce journaliste qui se flatte de ne jamais invité de représentants du Rassemblement national, parti représenté démocratiquement à l’Assemblée nationale, ce qui peut expliquer le choix d’Anne Sinclair de s’y exprimer car journaliste elle se comportait de la même façon.

Dans cet interview, elle ne va pas hésiter à assimiler le Rassemblement national aux ligues d’extrême droite au 20ème siècle :

“La préférence nationale est un slogan qui fait chic: “La France aux Français”. Il était celui des ligues d’extrême droite au 20ème siècle”

Elle l’accuse d’être pire que Vichy en affirmant :” que le Rassemblement national voulait abolir le droit du sol, alors que même le régime de Vichy ne l’avait pas fait: “

Elle s’est placée comme héritière du  pasteur allemand, Martin Niemöller, qui en 1945 avait dénoncé le silence des allemands devant le nazisme dans ces termes qu’elle reprend :

“Quand on est venu chercher les communistes, je n’étais pas communiste, je n’ai rien dit. Quand on est venu chercher les socialistes, je n’étais pas socialiste, je n’ai rien dit. Quand on est venu chercher les Juifs, je n’étais pas Juif, je n’ai rien dit et quand on est venu me chercher, il n’y avait personne pour protester”, mais elle l’actualise en soupçonnant le Rassemblement national de vouloir s’en prendre aux musulmans :

“Je ne voudrais pas qu’on vive cette situation et qu’on ajoute ces mots au texte: “Quand on est venu chercher les Musulmans, je n’ai rien dit car je n’étais pas Musulman”

Elle accuse Emmanuel Macron d’être responsable de ce risque : “On ne pensait pas vivre cela, parce que ce n’était pas nécessaire et qu’Emmanuel Macron n’avait pas besoin de dissoudre. Pas du Tout “

“Au soir d’un scrutin où les Français avaient dit leur colère, il repropose un scrutin pour qu’on redise sa colère !”,

Elle refuse donc la loi fondamentale démocratique de la souveraineté du peuple s’il choisit le Rassemblement national :

« On risque d’avoir Jordan Bardella avec Emmanuel Macron. C’est à dire l’inconnu en plus de tout ce que représente le Rassemblement national ».Elle termine en se posant comme une vigie : « Je ne suis pas une femme politique; Je suis une observatrice engagée mais qui a de la mémoire. J’ai une mémoire longue. Pour moi le RN n’est pas né il y a un mois ou 6 mois ». 

 

Dominique Strauss-Kahn en rajoute

Il reprend le même type d’argumentaire mais en poussant sa logique de rejet absolu du Rassemblement national à son terme.

Dans une tribune publiée ce mardi dans Challenges, l’ancien directeur du FMI appelle à tout faire pour barrer l’arrivée au pouvoir du parti de Jordan Bardella, quitte à voter pour un candidat LFI

Comme Anne Sinclair, Dominique Strauss-Kahn retourne au 20° siècle en mettant en garde les électeurs de ne pas faire  «l’erreur que les socio-démocrates allemands en 1933», en ne mesurant pas «les conséquences de l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite».

Malgré ses réserves sur La France Insoumise (LFI) et Jean-Luc Mélenchon, en cas de second tour opposant un candidat  Rassemblement national et un candidat LFI, il appelle les électeurs à oublier «les outrances de Jean-Luc Mélenchon»  afin «d’éliminer le candidat RN».

Il se justifie en trouvant des différences en faveur du bloc de gauche. Pour lui, le Nouveau Front populaire est «une coalition hétéroclite comprenant de vrais démocrates et de vrais totalitaires», quand le RN est «une coalition homogène de vrais totalitaires, tous détestables, dont l’ADN est fondamentalement xénophobe et antisémite».

L’ancien ministre de Lionel Jospin résume ainsi sa vision du scrutin : «il faut savoir choisir son meilleur ennemi» .  Dominique Strauss-Kahn lance un appel «pour empêcher la venue au pouvoir de l’extrême droite, fût-ce en se bouchant le nez, pour éviter le pire»

Ainsi, ce couple mythique des élites dirigeantes françaises se retrouve dans ce qui était peut-être le lien le plus fort de leur union : le combat idéologique mondialiste contre les peuples. Comme l’a dit Matthieu Bock-Côté : «  FMI et LFI, même combat ».

Jean Theme

Source : Breizh-info.com - 27/06/2024

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