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Quand j’étais gosse le cacao Banania affichait sur ses boites la tête d’un nègre hilare en tenue de tirailleur sénégalais et coiffé d’une chéchia, disant « Y a bon Banania » (le slogan a été retiré en 2005 car jugé « raciste » par les ligues de vertu).

Aujourd’hui une certaine gauche, espérant se rallier les votes des colorés, joue la carte exotique en choisissant Taubira. Mais celle-ci se fait dézinguer par nombre d’observateurs. Nicolas Beytout, qui a été directeur du pôle Médias du groupe LVMH et intervient régulièrement sur la chaine de télévision France 5, estime qu’elle « enfile les banalités, enchaine les généralités et accumule les erreurs ». Sur l’injustice fiscale, un thème pourtant porteur, elle accumule « un tas de chiffres censés être spectaculaires mais qui sont tous au mieux approximatifs, au pire faux ». De plus « ses apparitions dans les médias et ses interventions dans des colloques sont catastrophiques ». Elle en a fait la démonstration devant la Fondation Abbé Pierre, sur le logement, où tous les candidats à la présidentielle étaient représentés. « Tous ont bossé leur dossier. Sauf elle ». Réactions dans la salle : c’est « flou », « brouillon », « bla-bla », « creux », « imprécis »…

Manuel Valls n’est pas tendre : « La gauche désespérée fait le choix de la gauche désespérante ». Taubira « a creusé le gouffre qui sépare l’offre politique des attentes des Français ». Elle est « le symbole du laxisme » et, au « courage politique », elle « préfère les indignations faciles, la repentance ou les discours équivoques (…) Cette gauche d’estrade ne pèse rien ».

 Pierre Vial

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