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Les élections, c’est un peu comme un match de football. Soirées électorales passionnées, hurlements, cris, analyses (y compris à 3 grammes). Euphorie, déception, larmes, crises, bagarres, tout y passe. Puis vient le lendemain, et le retour au travail. Avec le sourire, ou avec la gueule de bois, c’est selon.

Et ce même cirque se reproduit, à chaque élection. Ce dimanche 9 juin 2024, on votait aux Elections européennes en France. La liste RN de Jordan Bardella a largement gagné. Celle de Reconquête, de Marion Maréchal, dépasse les 5%. On arrive quasiment à 40% d’électeurs pour la droite nationale, la droite identitaire, la droite anti-immigration. Tous les départements ont placé Bardella en tête. Toutes les régions. 94% des communes de France, exceptées en région parisienne et dans les métropoles, peuplées manifestement de citoyens qui sont totalement déconnectés des aspirations de tout le reste de l’hexagone.

Oui. Donc une droite dite nationale, ou identitaire, est possiblement aux portes du pouvoir, puisque le Président de la République a annoncé la dissolution de l’Assemblée nationale, la tenue de législatives dans 3 semaines. Il est peu probable (à moins d’être un peu concon), de voter X début juin, et Y à la fin du mois. Néanmoins, le système des législatives, porte ouverte à tous les arrangements, à tous les copinages, à toutes les magouilles électorales aussi, n’est pas favorable au RN. Premier point.

Ce qui signifie que sans majorité absolue à l’Assemblée nationale, on revient au bordel actuel : des groupes disséminés dans l’Assemblée, un grand cirque géant, un blocage total de l’hexagone, et chacun qui pense avoir sa légitimé pour gouverner dans un pays ingouvernable, surtout avec une extrême gauche se servant du moindre prétexte pour semer le chaos dans la rue, en étant rarement inquiétée.

Et quid en cas d’une majorité absolue du RN ou d’une alliance des droites ? C’est là qu’ils seront attendus au tournant. Car leurs électeurs ont voté principalement pour leur dire « On ne veut plus d’immigration, et on veut vivre en sécurité et selon nos traditions dans notre pays. On veut être maître chez nous ». Les gens n’ont pas voté Bardella pour entendre parler des retraites, ou du pouvoir d’achat, ou de l’Europe, en priorité (bien entendu qu’il faut réforme là-dessus). Ils ont voté dans un geste désespéré, celui d’un peuple qui ne veut ni mourir, ni être remplacé, ni finir la gueule éclatée sur le trottoir d’une métropole ou désormais, même d’un village comme Crépol.

Les électeurs de Jordan Bardella ont voté pour qu’on ferme les frontières, pour qu’on expulse immédiatement tous ceux qui n’ont rien à faire là. Pour qu’on licencie les juges rouges qui permettent à des monstres d’être en liberté. Ils ont voté pour un grand coup de balai, pas pour des mesurettes (ce que Meloni n’a pas compris en Italie). Ils ont voté pour un changement radical dans la façon de faire de la politique et de gérer un pays. Ils veulent des vagues de charters qui renvoient des milliers de gens n’ayant plus rien à faire là. Ils veulent qu’on vide les prisons des délinquants étrangers. Ils veulent qu’on y mette ceux qui empoisonnent leurs enfants avec la drogue à défaut de les avoir éliminé.

C’est donc désormais une grosse pression qu’on les responsables du RN si jamais ils arrivent au pouvoir pour trois ans : ou bien ils font un consensus mou, pour qu’il n’y ait pas de vagues, et gèrent le pays comme la droite molle. Ils se feront balayer, punir et sanctionner dans trois ans par des électeurs déçus car « ils sont comme les autres ». Ou bien ils abrogent prioritairement (sinon ils ne pourront absolument rien faire) les lois scélérates qui empêchent de s’exprimer et d’agir (Pléven, Gayssot, Fabius, Taubira) et les traités qui nous obligent, et ils prennent rapidement des mesures radicales. Et pourquoi pas l’abolition du Conseil Constitutionnel, et le passage à la 6ème République. En s’occupant aussi de ceux qui, petite minorité, par l’agitation de rue, tenteraient d’empêcher l’expression de la volonté des électeurs.

Une fois les rues redevenues sûres, une fois les frontières fermées, une fois les expulsions massives actées et mises en œuvre, place à la reconstruction d’une Instruction digne de ce nom. D’un service de Santé qui protège les autochtones. D’une politique énergétique qui assure l’avenir, à bas prix pour les consommateurs. Mais avant cela, il y a urgence. Et les électeurs seront impitoyables. Ils ont voté pour des raisons bien précises, quoi qu’en disent les observateurs politiques (La colère contre Macron, le ras le bol). Ils veulent de la sécurité, la fin de l’immigration (c’est à dire rester dans un pays majoritairement blanc et catholique) et la possibilité de vivre, de se loger, de se soigner et de travailler dignement dans leur propre pays. Point final.

Messieurs les élus et futurs députés RN ou assimilés, vous avez du pain sur la planche si vous voulez changer les choses, et redonner aux électeurs, à vos compatriotes, le goût de la politique, le goût de l’intérêt pour la vie de la cité. Et surtout l’espoir de vivre dans un pays sûr, prospère, et homogène. Agissez avec efficacité, ne trahissez pas, ou bien ne revenez plus jamais vous représenter dans un suffrage devant le peuple dont la colère et la déception pourrait alors ne plus être contenue.

Julien Dir

PS : et abrogez toutes les lois gauchistes qui ont été votées depuis des lustres, pour satisfaire des lubies sociétales et des minorités qui ne représentent qu’elles-mêmes et qui pourtant dictent trop souvent le débat public.

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Source : Breizh-info.com - 11/06/2024

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