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Poème très vaguement inspiré par la célèbre tirade de Don Diègue, dans « Le Cid » du grand Corneille. Il est légitime de s’inspirer des grands auteurs pour parler de ce jeune Président que le monde entier nous envie… et qu’on donnerait bien au monde entier pour s’en débarrasser… »

Le décor : Narcisse-Jupiter Macron – alias « Choupinet » – de fort méchante humeur à la suite des élections (européennes et législatives) arpente les couloirs de l’Élysée, suivi par le chien Némo qui lui renifle l’arrière-train…

Ô rage ! Ô désespoir ! Ô putain de Gaulois
Qui voudraient me chasser, qui ne veulent plus de moi.
Je me suis embarqué dans des travaux guerriers,
J’ai engueulé Poutine et je l’ai menacé.
Or en faisant tout ça, je voulais qu’on m’admire.
Je dis n’importe quoi, je ne sais que mentir,
Ça me valait jadis l’estime des médias,
Mais ils me trahissent ou ne font rien pour moi.

Quand je pense à Hollande et sa guerre au Mali,
Ce type grassouillet, ce con, cet abruti,
A joué les matamores, déclenché une guerre,
Juste pour faire oublier ses sorties en scooter.
Il m’arrive parfois d’envier ce porcelet,
Ce tombeur de gonzesses qu’il aimait cocufier,
Et parfois répudier, avec morgue et dédain,
Comme on se débarrasse d’une vieille catin.

Moi, j’ai fait les JO pour ma seule gloriole.
Je les ai fait ouvrir par d’immondes guignols.
J’ai fait nager des gens dans une eau dégueulasse,
Testés auparavant par deux sottes radasses.
Nos athlètes français ont gagné des médailles,
Et nos flics ont bien su museler les racailles.
On a eu de la chance, tout s’est très bien passé,
Mais tout ça n’influe pas sur ma notoriété.

J’ai bien barré la route aux députés « fachos »,
Les nôtres sont élus grâce aux voix des gauchos.
Cette France rancie devient ingouvernable,
C’est un vaste foutoir, c’est pire qu’une étable.
En à peine sept ans, moi, j’ai tout fait foirer.
La France est envahie, endettée, ruinée.
J’ai été mandaté pour détruire ce pays,
On devrait reconnaître que j’ai bien réussi !

Mais ce peuple d’ingrats, ne m’a pas ménagé.
Il a tout critiqué, jusqu’à ma vie privée.
Tout le monde, à Amiens, au Touquet, à Paris,
Sait que «Mémé Trognon» me sert d’alibi :
Que j’aime les basanés, les gougnottes et les gays.
Certains me croient homo ; j’en n’ai rien à cirer.
J’assume sans vergogne mon gout pour les mignons :
À tous les « mâles blancs », je préfère les girons !

Si encore la Trognon n’était pas si vilaine !
J’enrage de voir Trump et sa belle Slovène.
Moi, le quadragénaire, coqueluche des rombières,
Je traîne une vieillasse, coiffée comme un cocker.
Et bien trop court vêtu pour son âge avancé :
Espèce de momie de l’époque «Yéyé».
J’ai l’air un peu idiot affublé de ma duègne,
Car cette vieille peau fait déjà «fin de règne» !

Je suis jeune après tout et, bien que freluquet,
Je n’aime que les jeunes, je hais les retraités.
Et tous ces vieux débris qui ont voté pour moi
Se sont bien fait avoir ; ils l’ont dans le baba !
Admirez mon image, mais plaignez ma jeunesse.
Même avec une jupe portée au ras des fesses
Cette pauvre Brigitte ne me fait plus rêver,
Et je ne sais que faire pour m’en débarrasser.

Et moi, petit génie, épris de romantisme,
Je me tape la vieille avec ses rhumatismes…
Or donc, je n’en puis plus, ça ne peut plus durer,
Il me faut derechef un autre os à ronger.
J’ai très envie d’aider mon copain Zob-Ensky,
Intensifier la guerre, bombarder la Russie.
Je suis «Chef des Armées» et j’ai donc tous les droits,
Et y compris celui de faire n’importe quoi.
Je serais bien stupide de raisonner en sage :
Je vais encore gagner cinq points dans les sondages.

Il sort en ondulant des hanches tel un mariolet de cour pour aller sur-le-champ téléphoner à son copain Zob-Ensky président de l’Ukraine. Le chien Némo en profite pour pisser sur la moquette…

Cédric de Valfrancisque

Source :  Riposte Laïque

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