La pandémie mondiale due au virus émergeant SARS-CoV-2 a mis en lumière une seconde épidémie tout aussi préoccupante pour le présent et l'avenir de notre pays. Laxisme, impréparation, incompétence, mensonges et trahisons rythment la vie politico-médicale française depuis l'apparition des premiers cas de Covid-19 dans la province de Wuhan en Chine.

 

Le bobard du "tout est sous contrôle" :

 

Alors que la Chine confine dans l'ordre et la discipline 11 millions de personnes le 23 janvier 2020, nos autorités politiques hexagonales prennent les choses à la rigolade. Comment un scientifique ou un responsable politique digne de ce nom peut-il accepter le discours dédramatisant prétendant que "tout est sous contrôle", ou qu'"il n'y a aucun risque de pandémie" alors que nous sommes précisément confrontés à un micro-organisme émergeant dont la nature, les données épidémiologique et les conséquences pour la santé humaine sont inconnues ?

A ce jeu audiovisuel, l'inénarrable Michel Cymès est affligeant.

 

Le bobard des frontières inutiles :

 

En pleine progression de l'épidémie en Europe et dans le reste du monde, le trafic aérien continue de tourner à plein régime. Des cas de détresses respiratoires sévères et atypiques frappent la planète mais aucune mesure préventive n'est mise en œuvre dans les aéroports français pour tenter de freiner l'épidémie. Pas de prise de température frontale, ni de contrôle des passagers provenant de régions à risque. L'idéologie de libre circulation mondialisée des personnes, des biens et des capitaux est encore trop forte à ce stade avancé du développement de la pandémie. Le président emblématique de cette hyper-classe mondialiste, Emmanuel Macron, clame doctement que "le virus ne connaît pas de frontières". Aucun journaliste servile n'a rétorqué après son allocution qu'un virus n'a pas non plus de bottes de sept lieues : sans pénétration anarchique de leurs hôtes humains dans un autre pays, pas de pénétration des virus.

Aujourd'hui, 5 avril 2020 - date à laquelle nous écrivons cet article - tous les pays, même les plus libéraux et laxistes en matière d'immigration, à commencer par le poumon économique de la zone Euro, l'Allemagne, ont compris l'importance du retour des frontières.

 

Le bobard des masques inutiles :

 

Le clergé médical de la macronie n'a cessé de le répéter pendant plus d'un mois : "Les masques sont inutiles pour la population." Un mensonge inadmissible de la part d'un neurologue comme Olivier Véran, et a fortiori d'un infectiologue comme le directeur général de la Santé Jérôme Salomon. Mensonge également de Laurent Nunez qui prétend que les masques sont inutiles pour les forces de l'ordre. Comment interpeller un délinquant à plus d'un mètre, avec les « gestes barrière » sans le toucher et sans subir ses postillons ou crachats ? Ces mensonges ont en réalité servi à couvrir le dramatique état des stocks stratégiques français de matériel. Selon un rapport du Sénat, la France possédait en 2012 environ 1 milliard de masques chirurgicaux et entre 580 et 700 millions de FFP2. Le bradage de ce stock en 2013, alors que leur coût annuel était dérisoire (60 m €), est un acte criminel ! Une pénurie de masques qui oblige beaucoup de soignants à travailler avec du matériel périmé et avec parcimonie : Un masque devrait être jeté au bout de 3 heures environ mais est souvent porté une journée entière voire davantage. Les pharmacies d'officine reçoivent au compte-goutte des masques chirurgicaux (anti-projections pour préserver l'entourage du porteur du masque) et une quantité négligeable de masques FFP2 (beaucoup plus filtrants et protégeant mieux celui qui porte le masque). Une comptabilité drastique de ces masques réquisitionnés par l’État, souvent périmés, doit être rendue aux ARS par chaque officine afin de vérifier que seuls les infirmiers, médecins et pharmaciens en bénéficient. Détail ahurissant, les sages-femmes sont exclues du dispositif ! Il est donc impossible de fournir des masques aux autres professionnels de santé contraints de fermer leurs cabinets et d'annuler leurs rendez-vous, ainsi qu'à la patientèle présentant des facteurs de risque de Covid-19 sévère (âge avancé, obésité, diabète, hypertension, etc).

Signalons au passage un petit mensonge ignoble de la part du médecin infectiologue Jérôme Salomon qui prétend que les masques dits chirurgicaux sont équivalents aux masques FFP2. C'est absolument faux .

Devant l'ampleur de la pandémie et du sérieux dont font preuve les populations asiatiques confrontées aux épidémies, l'Académie de médecine recommande à l'inverse le port du masque obligatoire pour toute la population.

Nous tenons à saluer ici le courage et l'abnégation des personnels soignants mais également de toutes les petites mains du quotidien qui continuent à servir le bien commun malgré les risques liés au manque de protection : routiers, éboueurs, facteurs, ambulanciers, etc.

 

Le bobard des tests inutiles :

 

En infectiologie, quelques règles d'or universelles sont à suivre. Le dépistage des personnes contagieuses, la connaissance de la contagiosité du micro-organisme, la connaissance de sa dose infectieuse (charge virale entraînant l'infection en l’occurrence), et trouver un traitement pour faire baisser cette charge.

Des pays tels que l'Allemagne ont compris très tôt l'intérêt du diagnostic par RT-PCR des porteurs du SARS-CoV-2 afin d'enrayer de potentiels foyers de dissémination du virus (clusters) et permettre un confinement moins drastique sur le long terme. La sensibilité (faux négatifs) et spécificité (faux positifs) de cette méthode n'est certes pas parfaite, mais pourrait expliquer la différence considérable entre le faible taux de mortalité observé outre-Rhin et le nôtre, celui de l'Espagne ou de l'Italie.

Là encore, comme pour les masques, "l'inutilité" du test dans les discours officiels était synonyme d'un manque cruel de réactifs pour le dépistage par RT-PCR, du à une dépendance de notre pays envers des fabricants étrangers.

 

Un confinement à géométrie variable :

 

La théorie de l'immunité de groupe est scientifiquement intéressante, mais faute de moyens (tests sérologiques, masques FFP2/3 pour tous...), nous devons limiter la casse avec un confinement évitant la propagation du virus. Ce confinement a, sans surprise, fait l'objet de débordements aussi bien de la part du pouvoir que d'une certaine catégorie de la population. Par exemple, un homme se promenant seul sur un chemin de halage en campagne a été verbalisé alors que son attitude n'était pas irresponsable d'un point de vue épidémiologique. On interdit aussi à une personne d'aller seule dans une pièce pour récupérer l'urne funéraire de l'un de ses parents ! Dans le même temps, les habituelles racailles des banlieues allogènes défient les forces de l'ordre en crachant parfois sur elles, en organisant des barbecues et des chichas sur les toits d'immeubles. Ici, pas ou peu d'amendes. Signalons que la Seine-Saint-Denis a un taux de mortalité hospitalière lié au coronavirus supérieur aux autres départements. Il ne fait donc pas bon être un homme ou une femme de race blanche de plus de 50 ans, car la saturation des services entraînera forcément un tri par l'âge en réanimation en faveur de la racaille qui caillassait peut-être des pompiers deux semaines auparavant.

 

Une piste de traitement dénigrée, un Professeur méprisé :

 

Le professeur Didier Raoult étudie les virus depuis plusieurs années à l'IHU de Marseille. Inconnu du grand public jusqu'à la pandémie de Covid-19, il a mis en lumière l'intérêt antiviral d'un vieil antipaludéen, la chloroquine et de son dérivé l'hydroxychloroquine, qui dispose par ailleurs d'une AMM dans la prise en charge du Lupus et de la Polyarthrite rhumatoïde.

Combiné à un antibiotique à large spectre bien connu, l'azithromycine, les premiers résultats montrent une baisse significative de la charge virale et une amélioration des symptômes chez la plupart des patients.

Ce professeur en infectiologie et ses résultats ont subi une campagne de dénigrement de la part de certains de ses confrères habitués des plateaux télé en décalage complet avec la situation mondiale dramatique que nous vivons. Sous prétexte que les études des effets de l'hydroxychloroquine combinée ou non à l'azithromycine sur les patients Covid-19 n'ont pas fait l'objet d'une étude randomisée complète, sur le long terme,versus placebo et avec un large panel de malades, ses résultats ne vaudraient rien !

Nous posons la question à Michel Cymès et l'infectiologue Karine Lacombe, grassement rémunérée par Gilead Sciences : Faut-il laisser les patients mourir de SDRA (Syndrome de détresse respiratoire aigu) dans les couloirs d'hôpitaux ou chez eux pour sauver l'éthique de la recherche contre l'éthique de la médecine ?

Nous signalons ici d'autres pistes prometteuses avec le remdesivir, ciblant des zones hautement conservées dans l'histoire génétique des virus, l'association lopinavir/ritonavir utilisée contre le VIH, ou encore les immunosuppresseurs pour diminuer la morbidité de la phase immunopathologique respiratoire.

 

Pour conclure, la situation inédite que nous vivons laissera des traces indélébiles sur notre manière de vivre. Elle peut-être une formidable occasion de prise de conscience de l'impératif de relocalisation du tissu industriel (médicaments, masques, thermomètres, respirateurs de réanimation, bouteilles d'oxygène, gel hydro-alcoolique...), de l'impératif écologique face à la démesure – l'Hubris que dénonçaient les grecs anciens –, de l'impératif des frontières humaines, de l'impératif d'un État garantissant financièrement la bonne marche du système de soin, de l'impératif d'une politique identitaire face aux conquêtes extérieures et intérieures que nous subissons.

Elle doit être une occasion, enfin, de se débarrasser et de juger les mondialistes qui trahissent nos peuples depuis des décennies. Sans oublier le délit d'initié des journalistes qui couvrent les mensonges d’État ! Peut-on faire confiance à la Cour de Justice de la République pour se pencher sur le cas des ministres qui étaient au courant des risques, comme le rappelle la petite sortie médiatique d'Agnès Buzyn, et qui ont laissé faire ? Pas certain, sachant que le principal politicien ayant du sang contaminé sur les mains et jugé par cette institution court toujours.

 

Aloys Durans

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