L'Amérique aux mains des sionistes
Terre et Peuple Magazine est une revue trimestrielle de très grande qualité, à l'iconographie remarquable, dirigée par Pierre Vial. Le ton est donné dans son éditorial dont le titre est « Liberté »: « Aujourd'hui les meilleurs de nos frères et sœurs de sang sont prêts à entrer en résistance. Résistance passive, le plus souvent. Pour le moment. Car parmi les mondialistes qui conservent encore -pour combien de temps?- les rênes du pouvoir, les plus lucides savent qu'ils dorment sur un volcan. Son éruption sera pour eux le temps de l'Apocalypse ». Pierre Vial rappelle cette phrase de Jean Cau dans Le temps des esclaves: « Regardez-les, Mais regardez-les ! Regardez les affreuses gueules molles toujours souriantes (Keep smiling !) de nos hommes politiques. Des têtes courtisanes de chefs de rayon ».
Terre et Peuple consacre un dossier très complet au « Psychodrame américain ». Dans un article passionnant, « Le sionisme au cœur du système américain », Pierre Vial nous rappelle ce propos de Biden: « Je suis sioniste. Vous n'avez pas besoin d'être juif pour être sioniste », ajoutant pour s'en féliciter que ce sont les dirigeants juifs qui sont derrière les changements concernant le mariage homosexuel. Le 21 mai 2013, il affirmait: « L'héritage juif a fait ce que nous sommes, chacun d'entre nous. Il a pesé plus qu'aucun autre facteur durant ces 223 dernières années. Le fait est que l'héritage juif, la culture juive, les valeurs juives, sont une part si essentielle de ce que nous sommes qu'on doit dire en toute honnêteté que l'héritage américain est en fait un héritage juif ». Grâce à Pierre Vial, on est heureux de l'apprendre. L'auteur nous informe, au passage, de la liste impressionnante de Juifs installés par Biden aux postes clefs, et nous livre cette considération de Joël Stein, éditorialiste au Los Angeles Times, qui écrivait en 2008: « C'est vrai que nous contrôlons Hollywood. Peu importe que les Américains pensent que c'est nous qui dirigeons les médias d'information, Wall Street ou le gouvernement, ce qui compte c'est que nous continuions de le faire ».
La malédiction américaine
L'Amérique est le fruit de multiples immigrations qui ont généré des antagonismes identitaires, des troubles raciaux, une guerre civile et même un génocide, celui du peuple indien. Tout cela en deux siècles d'existence. Terre et Peuple évoque les 102 Pilgrims (Pèlerins) qui, en 1620, débarquent du Mayflower. Ce sont des puritains fanatiques en rupture avec la monarchie anglaise. Puis vint l'immigration allemande, essentiellement protestante. Les Germano-américains représentent aujourd'hui 15% de la population. Puis vinrent les Irlandais (1845) qui fuyaient la Grande Famine, mal accueillis parce que « papistes ». 10% des Américains se revendiquent aujourd'hui d'origine irlandaise. Puis ce fut le tour des Italiens (1880) qui furent fort mal accueillis. En 1891, onze Italiens sont battus à mort. Les Italiens sont aujourd'hui 17 millions, soit 5% de la population. L'immigration juive avait commencé en 1815. En 1860, on dénombre 50 000 juifs aux Etats-Unis, puis 250 000 en 1880. La communauté juive va très vite s'organiser avec la création du B' nai B'rith en 1843 ou de L'Anti-Defamation League en 1913. A partir de 1881, deux millions de juifs prennent le chemin de l'Amérique, suite aux pogroms qui ont suivi l'assassinat d'Alexandre II en Russie. Ils sont pauvres, parlent le yiddish et pratiquent un judaïsme orthodoxe. En 1900, 60% d'entre eux étaient ouvriers; ils ne sont plus que 20% en 1930, contre 75% de cols blancs. Pendant la guerre, les Américains, juifs compris, se désintéressent du sort des juifs d'Europe. Cela changera très vite après la guerre, avec l'instauration de la religion de la Shoah, fort lucrative. Aujourd'hui, les juifs américains sont sept millions, mais dès 1960, ils représentent 16% des médecins et 11% des avocats. Terre et Peuple aborde aussi la question noire avec cette affirmation du général sudiste Robert E. Lee: « Pour moi, je suis convaincu que l'esclavage est un malheur plus grand pour la race blanche que pour la race noire ». Contentons-nous de citer un seul chiffre qui donne le tournis: en 1850, les quatre Etats de la Caroline du Sud, de l'Alabama, du Mississipi et de la Louisiane comptent 1,67 million de Noirs pour 1,80 million de Blancs. La guerre de Sécession fut une tragédie. Au bout de quatre ans de guerre, le Sud vaincu déplore 258 000 soldats tués, soit 18% des Blancs, autant de blessés et d'amputés. Les Nordistes mettront un acharnement frénétique à détruire le Sud dans toute sa profondeur. Terre et Peuple aborde aussi la question des « guerres indiennes » en citant des chiffres effrayants. Officiellement, ces guerres ont provoqué la mort de 19 000 soldats et pionniers, et de 30 000 Indiens: des chiffres parfaitement fantaisistes. On estime qu'au XVème siècle, les Indiens étaient entre 9 et 12 millions. A la fin des guerres indiennes, en 1890, ils ne sont plus que 250 000 ! Il s'agit tout simplement d'une politique d'extermination planifiée par les dirigeants américains. L'article consacré à ce sujet nous apprend que dès 1703, le scalp d'Indien était acheté 40 dollars par les autorités. Entre autres méthodes d'extermination (trafic d'alcool, déportation vers des milieux hostiles, assassinat systématique des chefs indiens, etc...), la destruction systématique des troupeaux de bisons, principale nourriture des Indiens des plaines, entraîna l'anéantissement des tribus indiennes: 60 millions de têtes au début du XVIème siècle; 250 000 à la fin du XIXème. Terre et Peuple consacre aussi des pages passionnantes à la question noire et à la submersion latino: 58 millions de Chicanos en 2016, soit 18% de la population des USA, des chiffres multipliés par 6 depuis 1970 ! Depuis quelques années, un enfant sur deux qui naît sur le territoire des Etat-Unis n'est pas blanc. Entre 2025 et 2030, les Blancs ne seront plus majoritaires. Le début de la fin...
Les lecteurs de la revue Terre et Peuple découvriront des articles tout à fait passionnants. Citons, entre autres « Le cancer venu des campus américains », « La grande réinitialisation », « Le devenir de l'Amérique pressenti par les écrivains de science-fiction », « L'économie du socialisme national en Allemagne », « La guerre après la guerre » (les crimes des alliés en Allemagne). Et pour conclure, « Les fourneaux d'Epona avec la recette du Pavé de truite au Reblochon et morilles ». Bon appétit !
Robert SPIELER – Rivarol du 28 juillet 2021