(Texte à paraitre dans le N° 93 de T&P Magazine)
Homme aux multiples talents, épris avant tout de liberté, parfois insaisissable, (le camarade Gabriele Adinolfi lui a donné un surnom qui lui va comme un gant, « Peter Pan », Jack Marchal a laissé à ses amis ce symbole qui fait hurler les bourgeois : les Rats Noirs.
Je le considère comme un aristocrate, sachant prendre ses distances avec les laideurs de la vie quotidienne (pour moi il est à jamais le frère jumeau du Baron, ce personnage du film « Les Bas-Fonds » incarné par le grand Louis Jouvet, qui accueille les aléas de l’existence avec une ironique désinvolture).
Il a mis sa passion de la musique au service d’un idéal que partagent tous ceux pour qui les Faisceaux de la Rome éternelle restent toujours la promesse d’une Ere nouvelle, imposant aux exploiteurs le respect des travailleurs. Et, quand il s’agissait de passer à des travaux pratiques pour convaincre nos ennemis de passer leur chemin, Jack n’était jamais le dernier à relever ses manches. Les Anciens de nos mouvements si peu respectueux des convenances d’un « monde vétuste et sans joie » savent de quoi je parle.
Alors, mon Camarade, ton souvenir nous accompagne pour nous encourager à continuer la longue route.
Pierre VIAL