Ce n’est point l’évaporation d’Evgueni Prigojine, mais le décès du chanteur italien Toto Cutugno qui m’a incité à écrire ces lignes. L’œuvre de ce dernier s’est en effet retrouvée accaparée par la « droite » boutiquière la plus écervelée et donc la plus pro-ukrainienne d’Occident. Ces niais qui ont la mémoire d’un poisson rouge oublient naturellement que les engagements pro-russes de Toto Cutugno lui ont d’abord valu d’être dénoncé auprès des services spéciaux d’Ukraine par des minables occidentaux et que les garde-chiourmes de Kiev ont inscrit le chanteur sur la liste des personnes indésirables en Ukraine, lançant une campagne médiatique diffamatoire à son encontre. Heureusement, cela ne l’a pas empêché de participer à certains des concerts des Chœurs de l’Armée rouge – ce qui a fait hurler encore plus fort les gueules de cette chimère ukrainienne choisie par des cosmopolites pour abattre le dernier empire traditionaliste de culture occidentale qui a fait entrer les valeurs éternelles dans sa Constitution. Je parle naturellement de la Fédération de Russie.

Cette affaire me rappelle mon interview à Piero San Giorgio, accordée il y a plus de deux mois, dans laquelle je décris, de manière certes complexe (ce qui fait que je suis resté incompris par les produits de l’Université française), l’ensemble des forces adversaires de Prigojine, lesquelles résident tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Russie. J’ai martelé une thèse qui s’avère de plus en plus prophétique : la pro-ukrainité de la prétendue « droite » occidentale doit être un critère éliminatoire. Ceux qui soutiennent le régime de Kiev sont souvent des boutiquiers qui arnaquent leurs clients stupides et apeurés par les chances venues d’Afrique, eux-mêmes victimes d’un cuckoldisme régnant en France qui les pousse à rémunérer leurs partenaires sexuelles trouvées à l’Est par un mariage – lequel, naturellement, sera rompu une fois que les heureuses compagnes de ces Vikings de « droite » auront obtenu la nationalité française : « Les leaders de la droite française sont des handicapés du Logos. Ils ne peuvent que mener leurs troupes vers une défaite et sacrifier à leur dégénérescence leur descendance. » L’interview que Dr Anatoly Livry a accordée à Piero San Giorgio :

Prigojine = miroir de la dégénérescence de l'Occident - Analyse d'Anatoly Livry