33698328

 

Quelques jours à peine après l’inhumation de Jean Marie le Pen, dans le caveau familial de cette famille bretonne à la Trinité-sur-Mer, son monument funéraire a fait l’objet d’une véritable dépravation à coups de masse, par un ou plusieurs individus, espérons que l’enquête le déterminera rapidement.

Cette atteinte gravissime à la paix des morts est tout un symbole. Ne pas respecter les défunts, profaner leurs sépultures, est un marqueur fort de l’idéologie révolutionnaire, pour tout dire des gauches radicales et extrêmes, communistes ou nazies. Même s’il s’avérait que l’auteur ou les auteurs des faits n’étaient pas spécifiquement orientés ainsi, les exemples de l’extrême gauche qui ont été donnés dès l’annonce du décès de celui qui mena le combat pour la France française, ont gravement porté atteinte à la paix sociale. Voir des ignobles, boire et danser, alors que la personne n’était même pas encore inhumée, relève d’une sauvagerie absolue et a irradié la société.

Car ce qui confère à la civilisation humaine tout son sens et sa grandeur, c’est justement que l’on enterre ses morts et que l’on respecte leurs sépultures. Depuis des temps immémoriaux, à partir du moment où les hominiens se sont distingués des animaux, ils ont enseveli selon différents rites leurs défunts. L’histoire de l’Égypte ancienne, celle des rives du Tigre et de l’Euphrate, des pays africains, des tribus des Amériques, recèle toute cette symbolique inaliénable, comme chez les peuplades indo-européennes les plus anciennes. L’Histoire de l’humanité s’est construite à partir des tombeaux et de leur étude. À Madagascar par exemple, les tombeaux sont éternellement la propriété des familles du mort, et elles ont un droit de passage sacré pour se rendre sur ces lieux. Tout récemment, vers Dijon, des archéologues ont découvert de vieilles tombes gauloises, où les squelettes ont été retrouvés en position assise. Pourquoi ? Sans doute une explication sera-t-elle trouvée un jour.

Bref, profaner un tombeau relève d’une ignominie absolue. On retrouve dans l’histoire, cette profanation chez ceux qui entendent anéantir la société et abattre les constantes humaines pour faire émerger un homme nouveau, défait de ses traditions, de son environnement naturel, décérébré et donc apte à faire table rase du passé. Toute l’histoire révolutionnaire le démontre.

La Convention nationale a approuvé en août 1793, au plus fort de la Terreur révolutionnaire la destruction des tombeaux de la nécropole Royale de la Basilique Saint-Denis. Près de 50 tombeaux seront ainsi profanés au nom de la volonté révolutionnaire d’effacer le passé. C’est Barère qui fut à la manœuvre, pour en finir avec « des cendres impures ». On nomme des commissaires à l’exhumation. Pendant les guerres de Vendée, les révolutionnaires vont allés jusqu’à tanner les peaux humaines des cadavres. Un chirurgien-soldat aurait prélevé des peaux humaines sur des cadavres flottant dans la Loire en décembre 1793, pour les tanner. C’est un processus total de déshumanisation.

Dès le début de la terrible guerre civile en Espagne en juillet 1936, les anarchistes et les communistes détruisirent tombes et sarcophages, déterrèrent les cadavres et les profanèrent, en prenant des poses, des photos qui ont été retrouvées. On voit les squelettes des nones, des curés, sortis de leurs tombeaux, avec autour des anarchistes et des communistes chantant, dansant, buvant, peu ou prou comme ceux qui se trouvaient place de la République à l’annonce du décès de Jean Marie Le Pen. Certains cadavres encore récents furent sauvagement mutilés. Aucun phénomène similaire n’a eu lieu dans le camp national.  C’est typiquement une action des gauches extrêmes. Au demeurant ensevelir des corps dans des fosses est aussi foncièrement le fait de sanguinaires, comme les communistes à Paracuelos de Jarama en novembre et décembre 1936 près de Madrid, ou à Katyn, en avril 1940 par les soviétiques. Les nazis aussi s’y employèrent en brulant les juifs dans des fours et en tentant de détruire leurs restes, sans sépultures ni enterrements dignes d’êtres humains. Ou lorsqu’ils tuèrent par milliers, des hommes, des femmes, des enfants dénudés qui tombaient directement dans des trous, que les victimes avaient elles-mêmes préalablement creusées.

La mutilation des cadavres, notamment avec des connotations sexuelles, est aussi dans cette lignée de vouloir détruire l’homme et son humanité. Ce qui est paradoxal, c’est justement que Jean Marie Le Pen, officier parachutiste, avait en 1956, ordonné à ses hommes, d’enterrer dignement les soldats ennemis en prenant le soin de respecter leurs convictions religieuses et en orientant leurs dépouilles vers La Mecque. Il en avait d’ailleurs été félicité pour cela par les autorités militaires.

C’est pourquoi, lorsque les gouvernements socialo-communistes de José Luis Zapatero et de Pedro Sanchez, ont décidé en Espagne de faire déterrer les corps de Francisco Franco, José Antonio Primo de Rivera ou du général Quiepo de Llano et d’autres, ils se sont conduits moralement comme les pires des tortionnaires. Ils ont définitivement attenté à la nature humaine, en profanant symboliquement ces cadavres. Ils se sont comportés comme leurs prédécesseurs nazis et communistes, la symbolique est strictement la même.

En tout cas, il convient de relever et souligner que ni les danses macabres qui ont suivi la mort de Jean Marie Le Pen, ni la profanation de son tombeau, n’ont fait réagir réellement ni les gauches ni l’extrême gauche. Ne rien dire c’est accepter l’indicible. Ne pas protester, c’est se rendre complice par son silence, des pires tortionnaires, qu’on le veuille ou pas.       

Michel Festivi  

Source : Synthèse Nationale - 01 février 2025

FaLang translation system by Faboba
 e
 
 
3 fonctions