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La Commission européenne a fermement condamné mardi les représentations antisémites qu'un groupe a fait défiler dimanche sur un char du carnaval d'Alost, demandant à la Belgique de "prendre les mesures qui s'imposent".
"Il devrait être évident pour tous que faire défiler des représentations de ce type dans des rues d'Europe est absolument impensable, 74 ans après la Shoah", a affirmé le porte-parole en chef de la Commission européenne, Margaritis Schinas, interrogé lors du point presse quotidien.
"Il incombe aux autorités nationales de prendre les mesures qui s'imposent sur la base du droit applicable", a-t-il ajouté, répétant que la Commission condamnait fermement toute manifestation d'antisémitisme.
Lundi, le Comité de Coordination des Organisations Juives de Belgique (CCOJB) et le Forum der Joodse Organisaties (FJO) ont dénoncé la présence de marionnettes représentant des juifs au nez crochu et aux coffres remplis d'argent dans le défilé du carnaval d'Alost. Les deux coupoles ont saisi Unia, le centre interfédéral de lutte contre les discriminations.
En réponse à la montée de l'antisémitisme en Europe, la Commission a nommé récemment un coordinateur chargé de la lutte contre l'antisémitisme qui assure la liaison avec les communautés juives et renforce la collaboration avec les organisations travaillant dans ce domaine. Les Etats membres se sont aussi réengagés récemment en ce sens.
Source : Belga
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Il n’était pas devant la Sublime Porte et des têtes tranchées ne trônent pas devant le Palais de Topkapi mais Recep Tayip Erdogan s’est vu pousser des ailes de sultan et a, le temps d’un meeting, recréé artificiellement l’orgueil conquérant et sanguinaire d’un Empire ottoman qui, heureusement, n’existe plus.
Dans un meeting à l’ouest de la Turquie, Erdogan a tenu des propos extrêmement violents à l’encontre des dirigeants australiens et néo-zélandais suite à la tuerie de Christchurch. « Ce n’est pas un acte isolé, c’est quelque chose d’organisé », avait-il affirmé dans le cadre de ce meeting précédant les élections locales turques. « Ils sont en train de nous tester avec le message qu’ils nous envoient depuis la Nouvelle-Zélande, à 16 500 kilomètres d’ici. »
Dans une référence à la présence pendant la Première Guerre mondiale de contingents australiens et néo-zélandais engagés contre les forces ottomanes, il avait lancé : « Il y a un siècle, vos aïeux sont repartis à pied ou dans des cercueils. Si votre intention est la même que la leur, nous vous attendons. » Référence directe à la bataille de Gallipoli ou des Dardanelles qui avait causé la mort de dizaines de milliers de combattants de part et d’autre et qui s’était soldée par une victoire turque.
Les réactions australiennes et néo-zélandaises ne se sont pas fait attendre, le Premier ministre australien Scott Morrison a déclaré : « Des propos ont été tenus par le président turc Erdogan que je considère extrêmement offensants pour les Australiens et extrêmement irréfléchis dans l’environnement très sensible dans lequel nous sommes. ».
Le Premier ministre australien a tenu ce discours après avoir convoqué l’ambassadeur turc dont il a rejeté en bloc les tentatives d’excuses. « J’attends, et j’ai demandé, que ces propos soient clarifiés, soient retirés », a déclaré le chef du gouvernement australien. « J’attendrai de voir ce que sera la réaction du gouvernement turc avant de décider d’autres mesures, mais je peux vous dire que toutes les options sont sur la table » a-t-il conclu.
Cette utilisation est « totalement injuste » et « menace l’avenir et la sécurité du peuple néo-zélandais et de nos citoyens à l’étranger », a-t-il déclaré. Winston Peters a annoncé mardi qu’il se rendrait en Turquie cette semaine à la demande d’Ankara pour assister à une réunion spéciale de l’Organisation de la coopération islamique (OCI).
Des propos ignobles et une provocation terrible du chef de l’état turc. On pourrait s’arrêter là. Mais il y a eu Utrecht. Il y a eu cet attentat abominable commis par un ressortissant turc. Il y a eu cette propagande inouïe de la télévision turque qui a déclaré pendant toute une journée qu’il s’agissait d’un terroriste d’extrême droite.
Erdogan, en réalité, a compris que l’Occident avait baissé culotte depuis deux décennies. Lui a compris l’importance politique de ressasser les hauts faits historiques de son pays. Il sait qu’en face, l’Occident n’a pas fini de s’excuser. Et qu’aucun Australien, Français, Anglais n’aura le courage de lui rappeler Vienne ou Lépante.
Erdogan a compris que nous étions faibles. Et il tapera sans la moindre faiblesse.
Etienne Defay
Article paru dans Présent du 21 mars 2019
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«Il y a déjà eu des attaques ciblées mais jamais comme ça», a indiqué l’organisme international qui attribue les adresses...
L’organisme international qui attribue les adresses Internet (ICANN) a averti vendredi que des attaques informatiques massives étaient en cours contre des noms de domaine Internet, qui définissent les adresses des sites, dans le monde.
Ces attaques informatiques consistent à « effectuer des changements non autorisés » dans les adresses et « à remplacer les adresses des serveurs » autorisés « par des adresses de machines contrôlées par les attaquants », a dit l’organisme dans un communiqué.
Les pirates « s’attaquent à l’infrastructure Internet elle-même », a indiqué un des responsables de l’ICANN.
« Il y a déjà eu des attaques ciblées mais jamais comme ça », a-t-il ajouté.
Les responsables de noms de domaines invités à prendre les mesures adéquates
L’ICANN « estime que qu’il y a un risque en cours important sur des parties importantes de l’infrastructure des noms de domaine » (Domain name System, DNS) Internet, en d’autres termes les adresses des sites Internet, a aussi écrit l’organisme, qui appelle les responsables de noms de domaines à prendre les mesures adéquates.
Précisément, elle appelle à déployer un protocole de protection appelé « Domain Name System Security Extensions » (DNSSEC).
L’organisation, basée en Californie, gère le système des noms de domaines en ligne que le grand public connaît sous forme d’adresses de sites en. com ou. fr par exemple.
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L'université Paris-13 (Seine-Saint-Denis) a décidé aujourd'hui de mettre fin aux enseignements d'un ancien membre du mouvement royaliste Action Française, Elie Hatem, dont le cours avait été perturbé fin janvier par l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), a appris l'AFP auprès de la faculté.
L'université "est fermement engagée dans le respect des droits humains et dans la lutte contre le racisme et l'antisémitisme", a indiqué la faculté dans un communiqué. "En raison d'un risque de trouble à l'ordre public, Elie Hatem et le président de l'université Paris 13, Jean-Pierre Astruc, d'un commun accord, ont décidé l'arrêt des enseignements de droit des associations dans le Master professionnel Management des Organisations Sanitaires et Sociales", précise l'université.
Fin janvier, le président de l'UEJF Sacha Ghozlan était intervenu au mégaphone lors de ce cours sur le campus de Bobigny. "Notre démarche a été d'alerter les étudiants sur le fait qu'ils avaient un professeur (...) qui tient des propos racistes", a-t-il expliqué à l'AFP. Elie Hatem "a participé à beaucoup de conférences ces derniers mois, des conférences où il rend hommage à Pétain, où il appelle à appliquer intégralement les théories de Charles Maurras, donc des propos assez virulents", a ajouté le président de l'UEJF qui avait demandé son "exclusion définitive".
L'UEJF avait envoyé en ce sens un courrier au président de la faculté, à la ministre de l'Enseignement supérieur, à la Conférence des présidents d'université (CPU) et à la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah).
Cette décision intervient alors que le 8 février un étudiant a été exclu par la section disciplinaire de l'université Paris-13 après la plainte d'une élève en médecine, qui accuse plusieurs étudiants d'avoir tenu des propos antisémites à son égard. Sept autres étudiants et étudiantes, également mis en cause par cette élève, ont eux été "relaxés", précise la faculté. En janvier, le parquet de Bobigny a classé sans suite la plainte de la jeune fille, pour "infraction insuffisamment caractérisée".
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Le système récompense ses clébards.
Alain Juppé et la mairie de Bordeaux, c'est terminé. Du moins, pour le moment. Le maire de Bordeaux va être nommé par Richard Ferrand au Conseil constitutionnel. Selon nos informations, le président de l'Assemblée nationale devait annoncer cette nomination mercredi, vers 17 heures. Une nomination qui coïncide avec le renouvellement de trois sièges à la fin février. Selon nos informations, le maire de Bordeaux devrait annoncer sa démission, ce jeudi, lors d'une conférence de presse dans sa ville.
En tout, neuf membres siègent au Conseil de la rue Montpensier : il s'agit d'un mandat de neuf ans renouvelé par tiers. Trois membres sont nommés par décision du Président de la République, lequel désigne aussi le Président du Conseil. Trois membres sont nommés par le Président de l'Assemblée nationale et trois autres par le Président du Sénat.
Après sa défaite à la primaire de la droite en 2016, puis celle du candidat LR François Fillon à la présidentielle de 2017, Alain Juppé avait indiqué qu'il se consacrerait à son mandat local, à l'écart des instances nationale de la droite.
Pour autant, il a manifesté à de nombreuses reprises son soutien au Premier ministre, Edouard Philippe, ainsi qu'aux réformes menées par Emmanuel Macron, prenant ses distances du même coup avec la ligne de Laurent Wauquiez.
L'Elysée a confirmé, jeudi soir à LCI, qu'il nommerait l'ancien ministre Jacques Mézard au conseil constitutionnel. Quant au président du Sénat, Gérard Larcher, il a déclaré au même moment qu'il nommerait le sénateur LR du Cher François Pillet.
Source LCI
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L'Assemblée adopte un amendement pour remplacer "père et mère" par "parent 1 et parent 2" dans les formulaires scolaires
C'est la députée Valérie Petit, issue de la majorité, qui est à l'origine du texte. Toutefois le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer et la rapporteure Anne-Christine Lang (LREM) ont donné un avis défavorable à cet amendement.
Finies, les mentions "père et mère". L'Assemblée a adopté, mardi 12 février, en première lecture, un amendement qui permet aux formulaires scolaires de porter les mentions "parent 1 et parent 2", dans le cadre du projet de loi "sur l'école de la confiance".
"Cet amendement vise à ancrer dans la législation la diversité familiale des enfants dans les formulaires administratifs soumis à l'école", a expliqué la députée Valérie Petit (LREM) à l'origine du texte. L'élue du Nord a rappelé que nombre de formulaires d'état civil, d'inscription à la cantine ou d'autorisation de sortie scolaire portent toujours les mentions père et mère, en ne tenant pas compte du vote de la loi pour le mariage pour tous et de l'existence de familles homoparentales.
"On a des familles qui se retrouvent face à des cases figées, dans des modèles sociaux et familiaux un peu dépassés. Aujourd'hui, personne ne devrait se sentir exclus par des schémas de pensée un peu arriérés. Pour nous, cet article est une mesure d'égalité sociale", a défendu dans l'hémicycle sa collègue Jennifer de Temmerman (LREM). "Vous n'imaginez pas les conséquences lorsque des enfants ne se sentent pas traités comme les autres", a lancé de son côté le socialiste Joaquim Pueyot.
Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer et la rapporteure Anne-Christine Lang (LREM) ont donné un avis défavorable à cet amendement. Ils estiment que le changement réclamé ne relève pas du domaine législatif. Le député LR Xavier Breton a dénoncé un amendement relevant "d'une pensée unique et politiquement correcte, qui ne correspond pas à la réalité". "Quand j'entends dire que c'est un modèle dépassé, je rappelle qu'aujourd'hui, dans les unions célébrés, mariages ou PACS, plus de 95% sont des couples homme-femme", a-t-il dit.
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Extrait du Parisien : Nous étions dérangés par ma voisine qui avait mis la musique très fort chez elle. […] Hier soir [lundi soir] ma compagne est allée frapper à sa porte, et elle s’est fait insulter. Je suis pompier professionnel à la BSPP [Brigade des sapeurs-pompiers de Paris] et c’est pour ça que j’ai appelé le 17, vers 23 h 50. J’ai attendu quarante minutes pour m’entendre dire que ce n’était pas une situation d’urgence. […] Les policiers m’ont dit de partir. Je suis sorti avec ma compagne, je voulais passer la nuit ailleurs. J’ai cru que les policiers l’avaient embarquée donc nous sommes revenus. Mais je suis tombée nez à nez avec ma voisine dans les escaliers. Les policiers étaient repartis. Après leur départ, ma voisine a essayé de défoncer ma fenêtre et ma porte pour se venger. Un voisin m’a expliqué qu’il y avait du papier devant ma porte avec du bois. Elle a dû mettre le feu chez moi pour se venger. Quand je l’ai croisée, elle m’a souhaité bon courage en me disant que j’étais pompier, et que j’aimais bien les flammes. Là, je sens l’odeur de brûlé
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