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La tragédie de Nice mérite autre chose que des lamentations. Il faut rendre des comptes car cette boucherie a révélé la stupéfiante incompétence des autorités à tous les niveaux (municipal, départemental, régional, national) dont aucun politicien ne peut se dédouaner, du trio Hollande-Valls-Cazeneuve à un Estrosi qui se dépêche d’accuser les autres pour essayer de dissimuler sa responsabilité dans ce carnage puisqu’il est bel et bien comptable de la sécurité des Niçois. Il aurait dû en effet veiller, en tant que premier adjoint de la ville de Nice (où tout le monde sait très bien que tout en n’étant plus officiellement maire il tire toutes les ficelles) à la mise en place d’un système de sécurité à la hauteur d’un événement attirant, comme il était prévisible, une foule de spectateurs, parmi lesquels beaucoup de femmes et d’enfants. Or il se défausse de sa responsabilité, d’une manière indigne que pointe du doigt à juste raison Marie-Christine Arnautu, députée européenne, présidente du groupe FN au conseil municipal de Nice.
La tragédie de Nice suscite une légitime émotion collective. Partagée par tous ? Eh non. Le samedi 16 juillet avait lieu à Forcalquier un mariage maghrébin. Un long cortège de voitures, klaxons bloqués, a envahi le centre de la ville. A une portière, un homme hilare faisait avec ses doigts le V de la victoire. Une heure avant, les media annonçaient que Daesch revendiquait le carnage de Nice…
Celui-ci est une étape dans le processus de guerre enclenché par ceux pour qui la mort de Gaulois, ces mécréants, est une offrande à leur Dieu. Ceux qui nient cela vont être confrontés de façon de plus en plus directe à la colère qui monte chez les Gaulois. Les anesthésistes de tous bords n’y pourront rien. Trop de mensonges, trop d’impuissance, trop d’incompétence, trop de lâcheté (pas d’amalgame, n’est-ce pas ?). Trop, c’est trop.
Pierre VIAL
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Les gens qui jouissent encore, provisoirement, du pouvoir – ou qui rêvent de s’y installer – n’ont qu’une seule référence pour justifier leur dogmatisme : les « valeurs de la République ». De Valls-Hollande à Juppé, de Macron à Sarkozy et à Philippot, le couplet est le même. Le problème, c’est qua la République, leur République, est morte.
L’aveu en est fourni par Stéphane Le Foll (le bien nommé…), ministre de l’Agriculture et porte-parole du gouvernement. Interrogé par le journaliste Patrick Cohen, réputé pour servir la soupe aux puissants du jour, il a rassuré son interlocuteur : « Les policiers qui ne respectent pas le droit républicain sont condamnés ». Ah mais !
Oui, bien sûr. Mais changement de ton quand Le Foll est interrogé sur le scandale des tortures infligées à des animaux lors d’abattages rituels. Réponse : en matière d’abattages « il y a un code, des règles ». Cependant… il y a des dérogations. En faveur du hallal et du casher. Et le ministre, piteux : « J’ai essayé de savoir si on peut rediscuter de ces dérogations, les remettre en cause (…) Ce n’est pas moi qui décide et les autorités religieuses me disent non ». Alors et cette laïcité censée régner en République ? Et le beau principe d’égalité ? Pas pour tout le monde bien sûr et en tout cas pas pour ceux qui prennent leurs ordres à Jérusalem ou à La Mecque. En faisant un beau bras d’honneur aux pantins qui sont censés gouverner la France.
Pierre VIAL
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Le référendum contre la démocratie ?
MATHIEU BOCK-CÔTÉ
Vendredi, 24 juin 2016 22:36
"Le référendum britannique n'a pas donné le résultat escompté par les élites. Elles se demandent dès lors, de plus en plus ouvertement, comment neutraliser son résultat. Une chose est certaine : on se jure qu’on ne se laissera plus prendre : on ne fera plus de référendum. Le référendum ne serait pas un mode de consultation accordé aux exigences de la démocratie. Il libérerait les passions et pousserait le peuple à s'approprier la question qu'on lui pose, en l’investissant d’une signification autre que celle qui lui est prêtée par le système médiatico-politique. En gros, on reproche au référendum de politiser la politique, de la délivrer de la gangue gestionnaire et juridique. Par exemple, on ne pardonne pas au peuple d'avoir fait un lien entre la souveraineté britannique et l'immigration massive : ce serait un lien interdit.
Évidemment, la disqualification du référendum s'appuie aussi sur une disqualification du peuple : celui-ci ne serait pas habilité à se prononcer sur une question aussi complexe que celle de son appartenance à un cadre politique ou un autre. La question de l’appartenance de la Grande-Bretagne serait trop complexe pour lui. Le peuple ne serait pas rationnel : ce serait un animal étrange, inquiétant, qu'il faudrait domestiquer en l'empêchant de faire trop de mal. Les démagogues joueraient avec ses craintes. Depuis ce matin, on nous explique que les électeurs du Leave étaient insuffisamment éduqués, qu'ils étaient trop vieux, qu'ils n'étaient pas assez modernes. L’électorat du Brexit serait composé de rebuts indésirables au sens commun intoxiqué. La marche de l'histoire ne saurait s'encombrer d'un tel bois mort.
En gros, on considère que leur vote serait moins légitime que celui des partisans du Remain, qui eux seraient éclairés et emportés par le vent du progrès. On l’a dit et redit : les éduqués et les instruits étaient massivement pour le Remain. Il serait regrettable qu’ils aient à subir les préférences politiques de leurs mauvais concitoyens. Nuançons quand même: on adule la jeunesse sophistiquée parce qu’elle embrasse le rêve européen. Il faudrait quand même se rappeler qu’au vingtième siècle, si nous avions toujours suivi par jeunisme les préférences idéologiques des jeunes générations, la liberté politique serait aujourd’hui en bien mauvais état. On pourrait en dire de même de l'intelligentsia qui n'est pas toujours éclairée. On ne doit ni idéaliser la jeunesse, ni la diaboliser.
Que faire pour se débarrasser du peuple: telle est la question ? En temps normal, on judiciarise la politique : on passe de la souveraineté populaire au gouvernement des juges. On technocratise aussi la vie politique : il faudrait dissoudre la charge politique des enjeux électoraux pour les transformer en questions strictement techniques. Mais lorsqu'on pose ouvertement la question d'un peuple à un ensemble politique, que faire? Comment faire taire le peuple. La solution prescrite depuis près de 24h, c'est tout simplement de cesser de le consulter. Cette tentation de déconstruction du peuple s'opère essentiellement au nom du parachèvement de la démocratie, qui ne serait jamais aussi belle que lorsqu'elle parvient à se priver du demos. C'est au nom d'une démocratie évoluée qu'on étouffera le principe premier de la démocratie : la souveraineté populaire."
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Consternation de toutes celles et de tous ceux qui, à un titre ou à un autre, sont partie prenante dans le fonctionnement du Système : le peuple anglais et le peuple gallois ont osé l’impensable. Ils ont osé dire non au Système, dont une des illustrations majeures est l’Union Européenne.
Pourtant tout avait été fait pour les dissuader de ce crime de lèse-majesté, tous les épouvantails avaient été brandis. En vain : avec flegme et bon sens, les « gens d’en bas » ont envoyé « les gens d’en haut » se faire foutre. C’est donc possible et ce premier enseignement du référendum britannique met la panique au sein de l’Etablissement car il démontre la force du populisme.
Un populisme qui dit non à la City et donc au pouvoir du fric, non à Bruxelles et donc à la tyrannie bureaucratique et technocratique prétendant penser et décider à la place du peuple. Non à l’immigration et à la destruction des identités nationales. Et les gens du Système avouent redouter l’onde de choc : les Anglais montrent aux autres peuples d’Europe qu’il est possible de se libérer et de choisir une Europe des peuples et des patries.
Et l’appel à un référendum se répand comme une traînée de poudre de pays à pays. Car il est temps de mettre au pied du mur ceux qui se gargarisent en permanence avec le mot « démocratie » : « Vous êtes démocrates ? Alors donnez la parole au peuple ». Un refus montrerait que les populistes ont raison et qu’ils représentent donc l’avenir.
Décidément le 23 juin 2016 s’inscrit d’ores et déjà comme un grand jour dans l’Histoire du combat pour la liberté et l’identité.
Pierre VIAL
Chantal Delsol
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« Venu de Vienne, le vent du boulet a sifflé très près des oreilles des dirigeants européens ». C’est Le Monde, le journal du Système lu par les bobos voulant jouer aux intellos, qui l’écrit (25 mai) au sujet de l’élection présidentielle en Autriche. Et qui ajoute : « Le soulagement sera de courte durée : sous ses différentes variantes, extrême droite, antilibéralisme, nationalisme ou ultraconservatisme, le populisme de droite est aujourd’hui un courant politique ancré en Europe, qui structure la plupart des compétitions électorales ». Il y a là « une progression de fond à travers l’Europe, y compris dans des pays non membres de l’UE comme la Suisse, de partis qui ont en commun l’euroscepticisme, l’hostilité à la mondialisation, un rejet de l’immigration qui va parfois jusqu’au racisme et à la xénophobie, le rejet des élites ainsi qu’une forte critique du féminisme et des droits des homosexuels (…) En Europe comme aux Etats-Unis, ce rejet est particulièrement élevé chez les hommes, en dehors des grandes villes et dans les classes populaires ». En effet, en Autriche, 71% du vote ouvrier s’est porté sur le candidat du FPÖ (Parti de la Liberté d’Autriche).
Cette « grande colère » se manifeste par une chute des partis traditionnels qui, en bons copains-coquins, se tiennent les coudes, comme en Autriche ou en Allemagne (où la « grande coalition « SPD-CDU n’est plus soutenue que par un électeur sur deux, après le traumatisme créé dans l’opinion par le laxisme de Merkel à l’égard des migrants-envahisseurs). Et l’élimination des conservateurs et des sociaux-démocrates à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle en Autriche est révélatrice.
Est plus révélateur encore un phénomène que même un observateur aussi avisé que Jean-Yves Le Gallou n’a pas relevé : Alexandre Van der Bellen, le nouveau président de la République autrichienne, doit son élection aux immigrés. Les chiffres sont clairs : il a gagné avec 31.026 voix d’avance ; or il y a 700 000 musulmans en Autriche, dont 270 000 Turcs – et 115 000 d’entre eux, disposant de la nationalité autrichienne, peuvent donc voter. Des bulletins en langue turque appelant à voter Van der Bellen ont d’ailleurs été diffusés. Un autre vote communautariste a joué : Alexandre Van der Bellen a participé en 2012 à une réunion de la « Conférence judéo-musulmane », qui a appelé les 15 000 Juifs d’Autriche à voter contre Norbert Hofer, le candidat du FPÖ.
Celui-ci a annoncé la couleur : son résultat à l’élection présidentielle « représente un investissement pour l’avenir ». C'est-à-dire pour les élections législatives de 2018 avec, au bout, la Chancellerie, c'est-à-dire la réalité du pouvoir. Tous les représentants du Système, à travers l’Europe, savent que la victoire de Van der Bollen est une victoire à la Pyrrhus. Et serrent les fesses.
Pierre VIAL
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« L’élection d’un fils d’immigrés, s’assumant comme musulman, à la mairie d’une capitale de la Vieille Europe est incontestablement remarquable ». Avec ce constat, le journal Le Monde, la voix de la bourgeoisie cosmopolite, est aux anges : Sadiq (sic) Khan, musulman et Pakistanais devenu un Anglais de papier, est maire de Londres (il a eu la chance d’avoir comme concurrent le milliardaire juif Zac Goldsmith…).
Et Le Monde, qui reconnaît que « certes, Londres, ville-monde, est différente du pays profond », assène son credo : « Mais c’est un message qu’on ne dédaignerait pas de voir exporté Outre-Manche ». Eh oui, bien sûr : à quand, enfin, un(e) maire musulman(e) à Paris ? Etape indispensable pour la salutaire destruction d’une identité française et européenne qui est une insupportable entrave à la réalisation d’un monde idyllique car enfin métissé.
Les quotidiens régionaux ne voulaient évidemment pas être en reste pour la diffusion du message prêché par les zélotes parisiens de la dhimmitude. Donc Le Midi Libre écrit que Sadiq Khan « vient de donner une belle leçon à l’Occident » et qu’on « peut saluer l’ouverture d’esprit des électeurs londoniens » en choisissant un homme qui « incarne des valeurs de fraternité et de tolérance ». En oubliant un « détail » : combien d’électeurs londoniens sont-ils d’origine non-européenne ?
Pour être aussi sur la même ligne ethnomasochiste, La Charente libre assure que le vote des Londoniens est « exemplaire pour le reste d’une Europe tentée par les solutions extrêmes contre l’immigration ». Quant à La Montagne elle voit dans l’élection de Sadiq Khan « un espoir d’émancipation ».
Londres est donc devenu un symbole et tous les musulmans qui campent sur le sol européen l’ont bien compris et savourent l’événement : c’est une étape, importante, dans la guerre de conquête qu’ils ont entreprise. Tous les Européens qui ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre cela sont mûrs pour devenir des proies faciles car consentantes.
Pierre VIAL
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Irresponsables, inconscients, incapables : les mots manquent pour désigner les gens qui, en Belgique comme en France, sont censés assumer les réalités du pouvoir. Car ils sont marqués par ce qu’Alain de Benoist, dans l’éditorial du récent numéro de la revue Eléments, appelle « le déni du réel » (sans nous être concertés, nous sommes en plein accord puisque je rappelle, dans l’éditorial du récent numéro de la revue Terre et Peuple, que le divorce entre le Pays réel et le Pays légal n’a jamais été plus vrai qu’aujourd’hui).
Alain de Benoist explique : « Le déni n’est pas l’ignorance, ni même l’aveuglement. C’est tout simplement le refus de voir ce que l’on voit ». Et c’est pourquoi « la gauche progressiste s’est ainsi enfermée dans le déni ». Illustration : « Pendant des années, on nous a successivement expliqué que le mondialisme allait ouvrir à tous des perspectives radieuses, et que la précarisation de l’emploi allait faire reculer le chômage, qu’il n’y a pas de problème de l’immigration, qu’il n’y a d’ailleurs pas plus d’immigrés aujourd’hui que dans le passé, et que c’est en fin de compte une grande chance qu’ils soient aussi nombreux, qu’il n’y a pas non plus de problème de laïcité, pas de problème d’armes dans les banlieues, que les terroristes sont une simple poignée de psychopathes et qu’ils ne peuvent avoir de complices parmi les migrants, que la crise financière est derrière nous, qu’à l’école « le niveau monte », qu’il faut supprimer les frontières ».
Face à l’entreprise terroriste, qui n’en est qu’à ses premières manifestations (les services de renseignement le savent bien), les hommes du Système ne savent que nier les évidences : il ne faut évidemment établir aucun lien entre le terrorisme et l’islam… alors que les tueurs agissent en criant « Allah Akbar ! ». Il faut, aussi, désigner comme des « Belges » ou des « Français » les terroristes dont les noms, fournis par les media, montrent que ces gens ne sont ni Auvergnats ni Wallons.
Terrorisme ? Il y a celui des fous d’Allah. Mais il y a aussi celui, redoutable, qui est mis en œuvre par la dictature du politiquement correct. Lequel fait des ravages chez ces gens anesthésiés, décervelés, qui ne trouvent rien d’autre à faire que pleurnicher et en appeler à « l’amour universel » en allumant leur petite bougie et en déposant leurs petites fleurs. Ce qui est, c’est sûr, la plus efficace riposte aux spécialistes de la kalachnikov…
Les bisounours de Bruxelles, comme ceux de Paris, bêlent leurs bons sentiments et refusent d’accepter l’idée – horrible – que ceux qui ne sont pas capables de se battre pour survivre sont condamnés – et que c’est justice parce que c’est, tout simplement, la loi de la vie.
Et, bien sûr, dans le travail de culpabilisation, de conditionnement et de désarmement mental des Européens, Jorge Bergoglio, alias « le pape François », fait le sale boulot pour lequel il a été choisi en condamnant dans son message de Pâques Urbi et orbi du 27 mars les pays européens accusés de fermer leurs frontières aux migrants (car soucieux de sauvegarder leur peuple). Les Chinois ont raison : le poisson pourrit d’abord par la tête.
Heureusement, le réveil des peuples d’Europe est en marche. Et tant pis pour ceux qu’il faudra laisser au bord de la route, empoisonnés par le virus humanitaire inoculé par les marchands d’utopie.
Pierre VIAL.
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Certains noms portent une lourde charge négative. C’est le cas de Merkel et de Taubira.
Merkel a ouvert toutes grandes les portes de son pays aux envahisseurs. Elle est donc coupable de haute trahison à l’égard de son peuple, en appliquant un programme de destruction du peuple allemand qui est dans la tête des germanophobes de tous acabits depuis très longtemps.
Mais il arrive que le diable porte pierre. Les conséquences de l’invasion et en particulier les événements de Cologne commencent à tirer beaucoup d’Allemands d’une torpeur sciemment entretenue, depuis 1945, au nom d’une soi-disant culpabilité collective. Les Allemands ont les défauts de leurs qualités : respectueux de la loi, de l’ordre, de la hiérarchie, ils ont longtemps considéré que les autorités politiques, religieuses, culturelles qui exigeaient d’eux, sans cesse, une repentance avaient forcément raison.
Mais Merkel – et c’est tant mieux – est allée trop loin. Elle est maintenant « plus isolée que jamais, tant en Europe que dans son propre pays (…) la Suède et l’Autriche viennent de restreindre leur politique d’accueil. La décision, annoncée mercredi 20 janvier par Vienne, qui va plafonner le nombre de réfugiés que le pays est prêt à accueillir (37500 en 2016) a été vécue comme un revers majeur pour Angela Merkel » (Le Monde, 24 janvier 2016).
Gerald Knaus, fondateur du think tank European Stability Initiative, résume ainsi la situation : « L’Allemagne est totalement isolée. Les Européens sont d’autant moins enclins à accepter les solutions de Berlin que beaucoup d’entre eux, même à Bruxelles, sont convaincus que c’est elle qui est à l’origine du problème. Quant à la coopération avec la Turquie, c’est l’Allemagne qui l’a imposée et personne n’y croit. Même pas les Turcs, qui n’ont aucune confiance dans les dirigeants européens ».
Un sondage est révélateur : il indique que 79% des Allemands ET 90% DES ELECTEURS DE MERKEL veulent qu’elle durcisse les conditions d’accueil des réfugiés. Même au sein du Parti populaire européen, qui à Bruxelles regroupe les démocrates-chrétiens et qui est donc la famille politique de Merkel, beaucoup considèrent que l’exemple à suivre n’est pas donné par celle-ci mais plutôt par Viktor Orban, le premier ministre hongrois qui fait face sans complexe à la menace des envahisseurs.
Les agressions sexuelles de Cologne ont provoqué un réveil difficile pour beaucoup d’Européens encore bercés par la chanson douce du « vivre ensemble ». Car la vérité, pénible à admettre, est pourtant maintenant décrite par des observateurs lucides, comme la philosophe Alexandra Laignel-Lavastine. Laquelle déclare, non sans quelques illusions sur les remèdes possibles, dans les colonnes de Valeurs actuelles (21 janvier 2016) : « Il faudra un effort pédagogique colossal pour intégrer ces hommes jeunes issus de sociétés arabo-musulmanes ultraréactionnaires où la femme est considérée comme un être incomplet et inférieur (…) Le fossé à combler, immense, est donc aussi culturel et feindre de l’ignorer est aberrant. Il porte sur un système de valeurs distinct, voire en l’état incompatible avec le corpus libéral européen, notamment sur l’égalité entre les sexes ou la liberté de disposer de son corps (…) Pour revenir à Cologne, il faut comprendre que ces jeunes débarquent de pays largement dominés par une énorme frustration sexuelle masculine et par un mépris tout aussi accusé des femmes émancipées, perçues comme des « putes », la femme occidentale en étant l’archétype. Dans l’univers de référence des agresseurs de la Saint-Sylvestre, une jeune fille sortant boire un verre avec ses copines un soir de fête ne saurait être ni décente ni respectable, il sera donc normal d’y voir une créature offerte à leurs plus vils désirs ». Et elle enfonce le clou, en ce qui concerne l’aberrant aveuglement de tant d’Européens quant aux réalités de l’invasion : « L’effarante inefficacité de la police à protéger les victimes puis à identifier les coupables, le réveil tardif des journalistes, le 2 janvier, le malaise des féministes ne retrouvant pas leur abominable mâle blanc – tout cela démontre, une fois de plus, l’extraordinaire puissance du déni sur les esprits. Nous voulons des immigrés supercools, reconnaissants et respectueux des droits de l’homme comme de la femme, alors nous décrétons qu’ils le sont. Après le choc, les Allemands dessaoulent ».
En France, des événements comme ceux de Cologne sont-ils possibles ? Réponse d’un sondage IFOP (15 janvier) : Oui, pour 83 % des femmes interrogées (dont 75% des électrices de Hollande et 93% de celles de Sarkozy…).
Et la Taubira ? Cette caution multiraciale d’Hollande s’est cramponnée aussi longtemps que possible à la gamelle en se persuadant que le locataire de l’Elysée et celui de Matignon avaient tellement besoin d’elle, pour donner une image colorée du gouvernement, que c’était son assurance contre les accidents de parcours. Mais elle en a trop fait, en négligeant la susceptibilité d’un Manuel Valls qui se la joue de plus en plus à la Robespierre (à bien le regarder, lors de certaines de ses interventions, en particulier au Parlement, on voit bien que réintroduire la guillotine dans les usages politiques ne lui déplairait pas…).
Taubira a dû à ses origines sa carrière politique. Tous ceux qui l’ont approchée de près (elle aura usé quatre directeurs de cabinet en quatre ans… un record) savent qu’elle est invivable, d’une prétention rare et d’une agressivité constante. Elle va maintenant tenter de se donner le rôle de conscience morale d’une gauche qui ne sait plus très bien où elle habite, entre les provocations des excités baptisés « frondeurs », les ralliés sans complexe au libéralisme style Macron, les gamellards prêts à avaler les plus grosses couleuvres pour continuer à vivre confortablement, les anarcho-écolos qui essayent de se jouer un néo 68 un peu pâlichon en crachant sur les CRS. Taubira rêve-t-elle de se déguiser en Jeanne d’Arc d’une hypothétique nouvelle gauche ? On lui souhaite bien du plaisir. Et surtout on attend avec intérêt qu’elle se prenne les pieds dans le tapis.
Pierre VIAL
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