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Au centre d'une actualité morbide, avec des centaines d'anciens emportés chaque jour par le coronavirus, les Ehpad des Bouches-du-Rhône ont également été dans la ligne de mire d'une équipe de malfaiteurs méthodiques et insatiables. Une série de vols par effraction qui n'a pas commencé avec la crise sanitaire. Mais qui s'est poursuivie et même accéléré pendant le confinement, en dépit de l'hécatombe, et au détriment de personnes âgées ; déjà très fragilisées par l'isolement et la faucheuse qui rôde...
Depuis octobre 2019, cette équipe est accusée d'avoir frappé à près de 34 reprises dans des établissements de l’ensemble du territoire (Martigues, Aix, Saint-Mitre, Marseille…) pour un butin estimé à 100 000 euros de bijoux, 20 000 euros en liquide et une quantité de retraits indéterminée à cette heure.
Le mode opératoire était chaque fois le même. Une ou deux fois par semaine, un duo ou un trio d'hommes s'introduisait de nuit dans un établissement, parfois ouvert, ou en forçant les entrées, puis ils se dirigeaient dans les bureaux de la direction. "Là, ils descellaient les coffres-forts contenant les objets précieux des résidents : des bijoux de famille à la valeur sentimentale importante, mais aussi, des cartes bancaires avec bien souvent le code à proximité", détaille le patron de la sûreté départementale, David Brugère.
Ces coffres étaient ensuite embarqués dans une voiture avant d’être détruits et vidés à l'abri des regards. L’or était fondu, le métal revendu et les CB utilisées jusqu’au plafond autorisé. Opportunistes, les malfrats ont également dérobé, lors d’une virée à Plan-de-Cuques, une nouvelle matière précieuse : un lot de 300 masques chirurgicaux et des solutions de gel hydroalcoolique. Interpellés le 14 avril dernier dans leur domicile respectif du 13 arrondissement de Marseille, les suspects âgés de 22 à 24 ans ont reconnu les faits.
Ils ont été mis en examen pour "vol en bande organisée" et écroués en maison d’arrêt. Selon nos informations, deux des malfaiteurs présumés étaient déjà "très connus des services de police".
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Le dépistage massif est une piste incontournable dans la lutte contre le Covid-19, mais la clé réside peut-être dans la génétique. Le fait que la population islandaise soit extrêmement homogène et bien étudiée est un atout pour ce pays.
Ces derniers temps, l’Islande, avec quelque 360;000 habitants (l’équivalent de la population de Nice), est devenue un laboratoire de recherche sur le coronavirus. Mais sa population réduite n’est pas le seul facteur à prendre en compte.
Le 21 avril, le pays comptabilisait 1785 cas et 10 décès, des chiffres très faibles qui contrastent avec (et s’expliquent par) la grande quantité de tests réalisés. D’après les calculs, environ 10% de la population a été testée, soit cinq fois plus qu’en Espagne, et même (proportionnellement) plus qu’en Allemagne, l’un des pays européens qui a le mieux géré la crise. En France, avec 463.662 tests menés depuis le début de la crise (au 16 avril selon Santé publique France), c’est moins de 0,70% de la population qui a été testée.
Une fois de plus, la démographie est un facteur important mais pas exclusif. C’est en Islande que se trouve le siège de l’entreprise pharmaceutique DeCODE Genetics, leader dans le domaine des études génétiques des populations depuis plus de vingt ans. Elle propose aujourd’hui à tous les Islandais des tests gratuits de dépistage du coronavirus, même en l’absence de symptômes.
Pour Kári Stefánsson, fondateur de l’entreprise, la stratégie islandaise face au coronavirus n’a rien de mystérieux. “Nous avons fait plus de tests que tout autre pays, nous avons mené des enquêtes assidues pour retrouver les individus ayant été en contact avec les personnes infectées et nous les avons placés en quarantaine”, explique-t-il dans un entretien accordé à la chaîne TRT World. Ces tests préliminaires ont permis d’enrayer l’épidémie dès son apparition dans le pays, mais aussi de savoir qu’environ 50% des cas positifs ne présentaient aucun symptôme au moment du test. Il ne s’agit là que de données superficielles.
L’origine de chaque cas d’infection du pays a été identifiée
L’entreprise islandaise a été capable de remonter la piste de chaque cas de contagion sur l’île et identifié quarante souches du virus. C’est ce que l’on appelle “un génotypage du coronavirus”, explique le généticien espagnol Juan José Tellería, professeur à l’Université de Valladolid, qui connaît bien le projet nordique.
“Entre son apparition à Wuhan et aujourd’hui, le virus a subi de petites mutations qui ont donné naissance à des familles distinctes”, signale-t-il. DeCODE ”étudie en priorité les variantes islandaise et détermine la souche à laquelle elles appartiennent pour identifier son origine géographique”, précise le professeur Tellería.
Quel rôle les gènes jouent-ils dans le Covid-19?
Dans un second temps, DeCODE “croise ces données avec celles des patients et de l’évolution, pour voir si les différences de développement de la maladie d’un patient à l’autre ont une origine génétique, qu’il s’agisse de la génétique du patient, du coronavirus, ou d’une interaction entre les deux”, ajoute-t-il. En d’autres termes, le projet aspire à comprendre les mécanismes utilisés par le virus, et à déterminer si les gènes jouent un rôle spécifique dans le fait que, pour certains patients, le Covid-19 est extrêmement létal et, pour d’autres, quasiment asymptomatique.
Ce qui rend cette initiative si prometteuse, c’est la situation particulière de l’Islande (une population réduite et très stable génétiquement) et le fait que l’entreprise DeCODE a déjà étudié le génome de près du tiers des habitants du pays. “Que je sache, c’est un cas absolument unique au monde; il n’existe aucune autre expérience semblable”, note-t-il.
"Presque tous les habitants sont les enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants de ceux qui vivaient sur l’île il y a des siècles."
“Génétiquement, c’est une population très homogène, car presque tous les habitants sont les enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants de ceux qui vivaient sur l’île il y a des siècles, ce qui fait que l’on peut établir des liens familiaux entre presque tous les citoyens du pays”, fait remarquer le généticien. De plus, “il s’agit d’une population qui a connu très peu d’immigration”.
Des études génétiques pour lutter contre les maladies
Au fil des ans, DeCODE a profité de cette “faible variabilité génétique” pour “identifier les facteurs de risque des maladies communes comme l’hypercholestérolémie, les maladies cardiaques, l’asthme ou les allergies”, énumère Juan José Tellería. Ce n’est pas parce que la population est très homogène que tout le travail est fait, loin de là, mais cela facilite un peu la tâche. “Il ne faut pas oublier que lorsqu’on compare le génome de deux individus, quels qu’ils soient, on trouve trois millions de différences. Il est donc très complexe de déterminer les gènes responsables de chaque caractéristique”, assure le spécialiste.
Cet avantage génétique, associée à un bon financement, a permis à DeCODE d’”étudier une quantité considérable d’informations” issues d’études génétiques auxquelles se sont prêtés des milliers de citoyens islandais, qui ont également confié leur dossier médical à l’entreprise. Le professeur Tellería explique que, grâce à ce dispositif, les spécialistes “peuvent croiser des millions de données qui leur permettent d’identifier les variantes génétiques liées aux pathologies communes”.
"S’il y a une chose qui caractérise les Méditerranéens, c’est leur diversité génétique."
Juan José Tellería ne cache pas sa fascination pour les recherches islandaises (“on étudie le cas de DeCODE à l’Université”) mais reconnaît qu’une telle expérience serait impossible dans son pays, l’Espagne, ou en France, car “la population méditerranéenne est extrêmement hétérogène, car le bassin méditerranéen a été le carrefour de l’Antiquité pendant plus de dix siècles. S’il y a une chose qui nous caractérise, c’est notre diversité génétique”.
Par ailleurs, il existe peu d’études sur le génome en Espagne. “Elles ne sont réalisées que dans un but clinique”, ajoute-t-il, c’est-à-dire uniquement sur les patients pour lesquels on recherche une mutation concrète à des fins médicales.
Quoi qu’il en soit, si l’initiative islandaise donne des résultats, les Méditerranéens (et le reste du monde) en bénéficieront. “Il ne fait aucun doute que le croisement des données du génome du virus avec celles du génome des patients nous aidera à cerner la manière dont le virus interagit avec son hôte. Et ça, c’est un phénomène universel”, conclut le généticien.
Sources : Cet article, publié sur le HuffPost espagnol, a été traduit par Chloé Delhom pour Fast ForWord.
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Pour l’anniversaire de la fondation de Rome, le 21 avril 2020 (Rome a été fondé le 21 avril 753 avant JC) le mouvement CasaPound a distribué 5 tonnes d’aide humanitaire à destination des Italiens qui souffrent du confinement lié au coronavirus et alors que le Gouvernement, en Italie, n’a pas pris la mesure de la crise économique qui frappait l’Italie.
Pendant que l’Hymne à Rome de Puccini résonnait aux fenêtres, au numéro 8 de la Via Napoléon III, siège du mouvement nationaliste et social qui attire toute une partir de la jeunesse italienne, les militants s’affairaient à distribuer les aides d’urgence à la population. De nombreuses personnes, notamment âgées, faisaient la queue pour recevoir l’aide alimentaire, sous la supervisation des principaux responsables du mouvement Casapound, en première ligne y compris pour distribuer la nourriture à la population. Le tout, en respectant les consignes et les mesures sanitaires, notamment de distanciation.
Pour l’occasion, des masques aux couleurs de l’Italie étaient de sortie.
Au total donc, environ 5 tonnes de nourriture, destinées à au moins 500 familles italiennes. Dans le colis distribué à ces familles, outre la nourriture et les produits de première nécessité, on trouvait également des gants, des masques et des désinfectants. La majeure partie du matériel a été distribuée sur place, via Napoléon III, mais des familles n’ayant pas pu se déplacer ont été livrés via des militants de Casapound empruntant des taxis romains qui se sont mis gratuitement à leur disposition.
« Notre devoir est d’aider tout le monde sur le terrain et d’arrêter d’écouter un gouvernement qui ne sait pas ce qu’il fait et qui a délégué les décisions à 450 experts qui n’ont pas été élus par le peuple », a expliqué Simone Di Stefano, leader du mouvement. « Nous travaillons dur et nous espérons que l’Italie reprendra sa marche en avant dès que possible ; aujourd’hui est un grand jour de solidarité. Et le siège de CasaPound, comme cela s’est déjà produit en d’autres occasions, lors des tremblements de terre qui ont frappé L’Aquila, l’Émilie et le centre de l’Italie, montre qu’il est un centre utile pour tous les Italiens qui en ont besoin »
Sources : Breizh-info.com
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Chroniques, par Pierre Vial
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