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Il faut toujours observer avec la plus grande attention ce qui se passe au sein de la société américaine, notamment en ce qui concerne les questions ethniques et sociologiques car nous savons pertinemment que leur décrépitude précède toujours la nôtre d’une vingtaine d’années. Mais avec l’arrivée récente sur le continent européen du phénomène woke et de la cancel culture, il se peut, pour notre plus grand malheur, que le temps du répit se soit singulièrement raccourci…

 

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Le professeur Jared Taylor, fondateur du périodique American Renaissance et président du New Century Foundation spécialisé dans les questions liées à l’immigration et aux problèmes ethniques vient dans cet ouvrage majeur qui fait froid dans le dos, nous rappeler, à contrario de tout l’establishment états-uniens ( classe politique, médias, enseignement, patronat, Hollywood, banque…) que la diversité raciale tant vantée comme source d’enrichissement, pose désormais de vastes problèmes majeurs de plus en plus insolubles et qui minent en profondeur l’unité de la société américaine ( qui n’est plus qu’un vernis qui ne tient que par la propagande.) L’assimilation dans le légendaire creuset américain étant mort, c’est la solidarité ethnique qui prime désormais pour les minorités raciales, sauf pour les Blancs qui n’ont le droit de ne rien revendiquer, seulement de faire repentance et profil bas…une situation qui semble parfaitement leur convenir. Il est vrai que l’on ne ressort pas intact de plusieurs décennies d’antiracisme militant dès l’école et le matraquage médiatique incessant et permanent.

 

ET SI LES FAUTIFS ETAIENT…BLANCS ?

Contrairement à ce que croient de nombreuses personnes, les premiers théoriciens de la société plurielle aux Etats-Unis ne sont pas issus de la communauté noire ou amérindienne. Ils ne sont pas plus issus de la « communauté de lumière » dont nombre de membres ont par contre constitué le cerveau, le cœur et le squelette de tous les mouvements d’émancipation des Noirs dès les années 50 du siècle précédent. Les deux principaux penseurs de la future société bariolée aux Etats-Unis sont bien deux bons aryens :

 

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  • Le premier à avoir posé les fondements de la déségrégation n’est autre qu’un sociologue d’origine suédoise, Gunnar Myrdal dans un ouvrage paru en 1944 intitulé An American dilemna. Tout autant que La case de l’Oncle Tom, aucun autre ouvrage n’a eu autant d’influence sur la pensée américaine en terme d’ethnie (25 tirages successifs, le dernier en 1962, ce qui demeure un record absolu pour un livre de sociologie de plus de mille pages !) Comme le rappelle Jared Taylor, « ce livre a planté, pour le débat sur la question ethnique, un cadre qui est resté quasiment inchangé depuis. » Pour Gunnar Myrdal, les Blancs maintenaient les Noirs dans une situation d’infériorité apparente pour justifier leurs propres préjugés, ce qui empêchait ces derniers de progresser en termes de niveau de vie, d’éducation, de santé, de culture. Le sociologue pensait que si l’attitude des Blancs changeait, la situation des Noirs évoluerait rapidement notamment dans l’échelle sociale. Arnold Rose, assistant de Myrdal, écrivait lui dans la préface de 1962 que dans moins de dix ans (en fait il a fallu trois ans) toutes les discriminations légales seraient abolies et qu’en moins de trente ans (soit aux alentours de 1992), la question noire serait définitivement réglée comme la question entre les catholiques et les protestants…En 2021, pourquoi la déségrégation en faveur des Noirs ne les a globalement pas fait progresser et entraine-t-elle à contrario une auto-ségrégation revendiquée désormais (souhait de demeurer entre eux ?)

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  • Le second théoricien est Gordon Allport. Dans son ouvrage paru en 1953, The nature of prejudice, l’auteur se fait le concepteur de « la théorie du contact », posant ainsi le débat sur la manière de rapprocher les Blancs et les Noirs. Pour lui, l’école constituait l’environnement idéal. Comme l’écrit Taylor, « les enfants européens, dont les préjugés n’avaient pas été encore affermis, devaient se mêler à des enfants noirs dans des conditions d’égalité et sous un strict contrôle institutionnel. » Y compris même si les parents des enfants blancs y étaient opposés…les écoles mixtes étant le meilleur moyen de réformer les cœurs et les esprits malveillants des citoyens européens racistes. Jennifer Hochschild, de l’université de Princeton admit elle que les enjeux étaient si importants qu’il fallait empêcher le libre choix scolaire des parents blancs en leur interdisant d’envoyer leurs enfants dans des écoles privées ! Dans les faits, malgré leur antiracisme affiché et de bon aloi, la plupart des parents blancs n’ont pas joué le jeu. Ils acceptèrent qu’une petite minorité d’élèves noirs bien élevés puisse s’inscrire dans l’école de leurs enfants mais quand par cars entiers, ils virent des élèves noirs débarquer ou que leur progéniture se vit affecter dans une école majoritairement composée d’élèves noirs, ils firent quitter à leurs enfants le système d’éducation publique…

 

AUTO-SEGREGATION ET SOLIDARITE ETHNIQUE

On peut développer toutes les idéologies constructivistes, rêver d’un autre monde virtuel, n’empêche, on se heurte toujours au mur du réel. Et le réel dans une société s’avère être la race et l’ethnie. L’auteur rappelle que ce fait existe depuis l’aurore de l’humanité et que les hommes ne souhaitent vivre et se rassembler qu’avec des congénères qui leur ressemblent. L’hypocrite société américaine, véritable laboratoire de la diversité à ciel ouvert ne fait pas exception. Par leur nombre, toutes les communautés ne veulent plus jouer la carte de l’assimilation mais revendiquent désormais leur solidarité ethnique et communautaire dans une société (de moins en moins blanche) dont les valeurs, malgré plusieurs longues décennies de déségrégation et d’égalitarisme antiraciste, ne sont pas adaptées à leur univers mental souvent tribal et comme l’ont démontré de nombreuses études universitaires dès les années 70, à leur quotient intellectuel les rendant souvent peu aptes à prendre des postes à haute valeur ajoutée dans un monde ultra-technicisé ( sauf pour les Asiatiques ) – relire à ce sujet l’excellent ouvrage de Philip Rushton. Bien évidemment, les minorités raciales aux Etats-Unis mettent en cause dans cet état de fait non pas leur propre incapacité congénitale mais bien évidemment le soi-disant racisme systémique des Blancs, le privilège blanc…On croirait du Assa Traoré dans le texte…

Il faut s’imprégner des propos haineux tenus par les Noirs envers les Blancs (tous sourcés par Jared Taylor) mais aussi ceux proférés par les Latinos qui un cran au-dessus revendiquent désormais des pans entiers du territoire américain afin de recréer l’AZTLAN, une sorte de Grand Mexique ethnique et culturel composé d’environ 40% des Etats-Unis en 2021 ! Une pensée et une attitude anti-blanche qui les poussent aussi à s’auto-ségréguer c’est-à-dire à refuser de se mélanger avec les blancs mais aussi avec les autres ethnies que ce soit à l’école d’abord, en prison, dans l’entreprise…et à revendiquer que leur langue et leur culture supplantent peu à peu à la télévision mais aussi dans les textes législatifs la langue anglaise. Plus grave, leur poids leur permet désormais d’exercer une véritable ingérence sur les choix politiques pris au plus haut sommet de l’état comme on l’a vu au moment de la levée de bouclier contre les mesures restrictives sur l’immigration sur la zone frontière avec le Mexique initialisées timidement par Trump…Si les Chicanos ne sont pas d’accord, les Blancs n’ont plus qu’un seul droit sur le sol de la nation qu’ils ont construite, celui de se soumettre et de se taire, ce qu’ils font désormais très bien puisque leur antiracisme congénital va réussir à faire d’eux dans quelques années, une communauté parmi d’autres…

 

UNE SEULE LOI PEUT TUER UN PEUPLE

En 1924, une loi interdisait la venue sur le sol américain d’immigrés non-blancs – à contrario, l’immigration à caractère nordique était encouragée – il fallait préserver le caractère européen de la population américaine. C’était encore la grande époque de l’eugénisme revendiqué, des valeurs de la race blanche promues, du « containment » des races de couleur proclamé, des grands discours sur les pensées dissolvantes du monde blanc au travers de succès littéraires comme Le déclin de la grande race de Madison Grant.

 

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En 1965, les Etats-Unis prennent l’aiguillage fatal en votant le Hart-Celler Act (connu aussi sous le nom d’Immigration and nationality Act.) Une loi qui abolit les quotas d’immigration par nationalité et dont les concepteurs pensaient naïvement que l’impact serait limité (ils pensaient qu’à peine 10% de l’immigration annuelle serait non blanche.) A l’époque, les Blancs formaient 90% de la population américaine. En 2021, ils en forment à peine 60%, le Bureau du recensement prédit qu’ils seront minoritaires en 2042! Dans 20 ans…Comme le rappelle Taylor, « peu de lois adoptées au cours du XXe siècle auront eu des effets plus dramatiques sur le long terme. » L’adoption du Hart-Celler Act a fait augmenter la population des Etats-Unis à un point tel que c’est le seul pays industrialisé à connaitre une poussée démographique équivalent à un Pays en Voie de Développement. En 2010, la population US augmentait de 3 millions par an (7500 par jour.) De 2000 à 2010, elle a augmenté de 27,3 millions d’habitants, les trois-quarts de cette augmentation étant dus aux immigrés et à leurs enfants. 15 Etats voient d’ores et déjà le nombre d’enfants blancs minoritaires…

Et pour la France et l’Europe ? Ca n’est plus aussi qu’une question de temps (court.) A moins que…

Il faut lire cet ouvrage capital pour comprendre ce qui nous attend.

Eugène Krampon

L’AMERIQUE DE LA DIVERSITE - Jared TAYLOR - EDITIONS DE L’AENCRE, 502 pages, 35 euros

 

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