L'espèce humaine a évolué pour fonctionner selon les lois éternelles de la Nature. Nous sommes adaptés à la vie dans un environnement naturel spécifique. Le modèle naturel du développement humain consiste à fonctionner au sein de clans ou de tribus liés par des liens ethniques. Ces clans définissent notre identité.
Les religions monothéistes comme l'islam et le christianisme ne promeuvent pas elles-mêmes ces identités autochtones. Elles ont simplement intégré des solutions préexistantes dans leurs propres systèmes. Dans le monde islamique, le modèle de vie traditionnel fondé sur les clans, les tribus et le patriarcat perdure. Dans le monde orthodoxe, en revanche, une culture ruthène a émergé, offrant une alternative à l'Occident.
En vivant en harmonie avec les cycles de la Nature et en interagissant avec elle, l'homme traditionnel développe le don de percevoir ses dimensions sacrées et mystiques. Cela lui permet de percevoir la présence des dieux dans la Nature. De même, un amateur d'art, en communion avec elle, peut percevoir la beauté des peintures d'artistes tels que Józef Chełmoński.
L'homme moderne se place au-dessus de la Nature et agit souvent contre elle. Il est également incapable d'en percevoir les dimensions sacrées et mystiques, tout comme un non-initié à l'art pourrait considérer un tableau de Chełmoński comme un simple barbouillage.
Le néopaganisme tente de réenraciner l'humanité dans la Nature. Il restaure également des éléments détruits par des religions comme le christianisme (par exemple, la masculinité et la féminité traditionnelles).
Cependant, le néopaganisme n’a aucune chance de devenir un mouvement de masse car il n’y a plus de liens reliant l’homme à la Nature.
Jakub Ignaczak