17 ans dans les tranchees du Front National

 

Notre ami Jean-Claude Rolinat raconte avec une belle plume ses souvenirs de 17 années de combat au sein du Front national dans un livre dont le titre est « 17 ans dans les tranchées du Front national ». Rolinat n'a certes pas eu de mandat important mais a occupé des fonctions qui lui ont permis de tout voir, les moments de joie mais aussi les crises, de tout écouter et de rencontrer tous les militants et les cadres qui ont fait le Front national, et aussi ceux qui l'ont défait. Rolinat, qui a le sens du détail, nous raconte son service militaire, à Rastatt, en Allemagne, dont le portail en pierre portait deux aigles hitlériens décapités avec la croix gammée martelée à la base de leurs serres. Ce n'était pas le front de l'Est, mais presque. Affecté à Offenbourg dans un régiment voisin de celui où servait Jean-Philippe Smet alias, Johnny Halliday, il raconte qu'il y eut une mémorable soirée musicale dans la cour centrale où les soldats et officiers français et allemands se pressaient autour d'un VTT (véhicule transport de troupes) où étaient juchés le sergent Smet et sa fiancée, Sylvie Vartan !

Débuts en politique

Jean-Claude Rolinat sera élu au conseil municipal à Villeneuve-la-Garenne durant trois mandats, d'abord sur une liste divers droite, puis comme tête de liste FN. Il raconte, entre autres anecdotes, qu'il refusa de voter la rénovation d'un ensemble immobilier planifié par l'urbaniste communiste Roland Castro, tout en proposant d'appeler une nouvelle voie Pierre 1er de Serbie, au moment où les occidentaux bombardaient le pays. Rolinat protesta aussi vigoureusement contre l'imbécilité de Chirac qui avait proposé de reconnaître le titre d'ancien combattant aux volontaires français des brigades internationales pendant la guerre d'Espagne. Il posa la question: « Pourquoi, dans ces conditions, ne pas demander également, symétriquement en quelque sorte, le même avantage aux anciens engagés français de la LVF ? » C'est vrai, ça, quand on y réfléchit...

 

Stirbois, Le Pen

Membre du CNIP, un vieux parti de droite, composé essentiellement de notables, avec très peu de militants, alors présidé par le ministre giscardien Philippe Malaud, plutôt droitier, il va rencontrer pour la première fois Jean-Pierre Stirbois. Rolinat raconte: « Le CNIP, c'était bien gentil, mais ça collait un peu trop, à notre goût, au gouvernement giscardien ». En route, donc, vers le Front national que Jean-Marie Le Pen cofonda. Quel personnage ! Jean-Claude Rolinat évoque « un grand séducteur tant auprès des hommes que des femmes, un personnage de roman, un tribun comme on n'en fait plus ». Il cite aussi Serge Jeanneret, ancien militant du Parti Populaire français et de l'Action Française, élu au Conseil de Paris, qui participa à la fondation du Front national. Voici ce qu'il dit de Jean-Marie Le Pen dans son livre de souvenirs, « Conduite à droite »: « Jean-Marie Le Pen était déjà dominateur, rancunier, jaloux, facile à exaspérer. En fait, il n'acceptait pas le prestige dont jouissait Tixier, il s'attribuait le mérite de notre relative réussite, où il avait une bonne part, mais seulement une bonne part. On comprend mal le caractère ombrageux chez ce beau garçon, nourri aux belles lettres dès son enfance, fin diseur de chansonnettes dont il avait un répertoire inépuisable, chanteur à voix de cantique et de refrains militaires, capable des meilleurs jeux de mots comme des mauvais, danseur élégant, athlète complet. Tous les cadeaux de la nature eussent dû dissoudre l'amertume profonde de ses humeurs ». Un portrait étonnant...

La fusée FN allait être mise sur orbite. Jean-Pierre Stirbois en fut un vecteur majeur. Militant nationaliste de la première heure, passé de la caravane de Jean-Louis Tixier-Vignancour à l'Alliance Républicaine pour les Libertés et le Progrès de Tixier, il fut le cofondateur, le 19 décembre 1966, du Mouvement Jeune Révolution, puis organisera, après mai 68, le secrétariat des solidaristes français, le MSF, qui multipliera les actions anti-soviétiques ( le MSF était proche du NTS russe, violemment anti-soviétique). Après un rapide passage au GAJ, le Groupe Action Jeunesse, conscient de l'inutilité du seul activisme, Jean-Pierre Stirbois allait rejoindre le Front national dont il sera le secrétaire général. Jean-Claude Rolinat raconte les premiers succès du Front national, l'élection, le 11 septembre 1983, du Menhir comme conseiller d'arrondissement à Paris, avec 11, 26% des suffrages. Rolinat note (un peu perfidement) que, malgré son succès, il boudera les réunions de conseil du XXème arrondissement, « probable qu'il considérait que ce modeste cénacle n'était pas à sa hauteur ». L'auteur nous raconte aussi cette élection législative partielle dans la circonscription de La Trinité-sur-Mer d'où Le Pen était natif. Il se souvient d'une réunion rassemblant cinq à six mille personnes. Le résultat fut très bon: 12% des suffrages et même 52% dans sa ville natale. Rolinat raconte aussi le succès considérable qu'allaient rencontrer les BBR, la fête des bleu-blanc-rouge, une « invention » géniale de Michel Collinot qui fut aussi le créateur de RLP-Hebdo et de Radio Le Pen, qui proposait un message téléphonique quotidien.

 

La percée aux européennes

L'auteur raconte la montée en puissance des BBR. Le 13 septembre 1981, il s'agissait encore d'une bien modeste kermesse (1740 entrées payantes), en présence tout de même de monseigneur Ducaud-Bourget et de Jean-Pax Méfret. L'année suivante, c'est un grand chapiteau de 4000 place qui accueillait les participants, en présence d'un certain nombre de figures de la mouvance nationale, dont Pierre Pujo, Serge de Beketch, Pierre de Villemarest, Camille Galic, une foire au livre accueillant Jean Raspail, Roger Holeindre, Pinatel, entre autres. Pierre Dudan, chanteur connu à l'époque, était là. Les anciens se souviennent certainement de « clopin-clopant » ou de « on prend l'café au lit » ! Michel Collinot, décrit par Rolinat comme « une sorte de barde breton ou de Falstaff réincarné », règnait sur l'organisation. Au bout d'une dizaine d'années, le Front national commençait enfin à émerger. L'auteur nous livre un sondage IFOP datant du 6 mars 1983, un an avant la poussée victorieuse des européennes de 1984. Il apparait que c'est dans la catégorie des « inactifs » (en fait les retraités) que le FN recrutait le plus d'électeurs. Aujourd'hui, c'est pour Macron qu'ils votent massivement ! Suivaient les employés (22%), les ouvriers (17%). Curieusement, alors que Le Pen avait été député poujadiste, seuls 4% des artisans et des commerçants étaient alors prêts à voter pour le FN. Les choses ont bien changé... Les élections européennes de 1984 allaient permettre la réelle émergence du Front national. Elles avaient été précédées de la fameuse « heure de vérité » sur Antenne 2, le 13 février, et d'un débat musclé, le 14 juin, entre Jean-Marie Le Pen et Jean-François Kahn. Kahn lança: « vous êtes l'homme de cro-magnon ». Le Pen répliqua: « Monsieur Kahn est un tartarin du micro ! » Le pari était risqué. Il fallait dépasser la barre des 5% des suffrages exprimés pour être remboursé des frais de bulletins de vote, affiches, professions de foi. On évoquait un milliard de francs (anciens). Le Pen, malin, dit Rolinat, avait embarqué « la valise de Bucarest », avec un étrange candidat franco-roumain, qui était en fait une sorte d'agent de Ceaucescu. Pordea, qui fut élu, avait réussi à approcher Le Pen par l'intermédiaire de la secte Moon et l'avait rencontré lors d'un dîner donné par la comtesse de Sollier. Une promesse de 400 millions de francs scella le pacte, et Pordea se retrouva ainsi en position éligible. Le quotidien Le Matin révéla, dans un article paru sous le titre « L'étrange n°4 de la liste Le Pen », toute l'affaire, dans un article paru dans l'édition des 16 et 17 juin 1984. Le journal aurait acquis la certitude que Pordea était bien un espion en recueillant le témoignage d'un ancien de la Securitate, les services secrets et d'espionnage roumains. Pordea, naturalisé français en 1983, aurait eu pour mission d'approcher les cercles des exilés roumains en France, et d'y développer une propagande en faveur de son pays, prônant notamment la « roumanisation » de la Transsylvanie. Giorgio Almirante, le leader du MSI n'apprécia guère, mais ces accusations ne traumatisèrent guère Jean-Marie Le Pen. Et puis, qu'importe: dix députés du Front national avaient été élus au Parlement européen... Parmi ceux-ci, figurait le comte Olivier d' Ormesson, dont Jean-Pierre Stirbois se méfiait. Il avait prédit: « Elu hier avec Simone Veil, demain c'est sûr, il nous trahira ». L'histoire lui donna évidemment raison. Profitant du « détail », le comte prit courageusement la poudre d'escampette...

 

35 députés FN à l'Assemblée nationale

En attendant, la 4ème fête des BBR, les 15 et 16 septembre 1984, allait rencontrer un grand succès, nonobstant la tragédie qui marqua ces journées. Un jeune garçon était décédé des suites d'une électrocution, un câble de forain étant mal isolé. Une certaine presse titre: « un mort chez Le Pen ». Il y eut 20 000 entrées payantes. Le discours du Menhir, émaillé de bons mots et de formules percutantes, suscita l'enthousiasme de la foule, parmi laquelle on retrouvait Jean Raspail et Jean-Louis Tixier-Vignancour. Deux ans plus tard, le dimanche 16 mars 1986, 35 nouveaux députés FN entraient à l'Assemblée nationale et 136 conseillers régionaux allaient siéger dans les conseils régionaux. Parmi les élus à l'Assemblée, on peut citer Pierre Ceyrac, le dirigeant de la secte Moon en France et Edouard Frédéric Dupont, surnommé Dupont des loges: un personnage parfaitement insubmersible, ayant traversé tous les régimes de la IIIème République à la Vème, en passant par l'Etat français. Incroyable, alors qu'il avait quitté le Front national au terme de son mandat, il sera réélu député sous l'étiquette RPR ! Mais d'où vient son surnom « le député des concierges » ou « Dupont des loges ? » Il avait fait supprimer naguère le « cordon » par lequel les locataires rentrant chez eux de nuit, devaient actionner la sonnette qui réveillait le concierge pour l'ouverture de la porte. Les concierges lui en furent éternellement reconnaissants ! Le Mooniste Pierre Ceyrac, député du FN (par la grâce de quelques valises de billets), quant à lui, était le neveu de l'ancien patron du patronat: un homme charmant, discret, qui ne se montra jamais prosélyte. La secte Moon mit des équipes d'adeptes, qui se dépensèrent sans compter, à la disposition du FN, tant à l'élection présidentielle qu'aux élections législatives.

 

Décès de Stirbois

Rolinat raconte qu'il fut l'adjoint du responsable d'une pompeuse Direction des relations internationales à la tête de laquelle était placé le député Dominique Chaboche, le responsable opérationnel étant un certain « commandant Dore », un homme charmant, cheveux blancs et pipe au bec. Mais il s'avéra que l'homme était un affabulateur et qu'il n'avait jamais dépassé le statut d'officier marinier ! Le Pen était lui aussi tombé dans le panneau avec une pseudo journaliste canadienne qui avait réussi à s'infiltrer dans le premier cercle et qui le suivait partout. Son entourage l'avait mis en garde, mais peine perdue. Il ne voulut rien entendre. Le Pen et son goût des femmes... « Faiblesse des hommes, naïveté masculine » commente Rolinat.

L'affaire du détail est évidemment traitée en détail par l'auteur qui rappelle que les amis juifs de Le Pen, à savoir Hemmerdinger, Raffit, etc... qui savaient qu'il n'était pas antisémite, ne l'avaient pas lâché. Il évoque aussi la tragique disparition de Jean-Pierre Stirbois, et le bel hommage que lui rendirent, le 9 novembre 1986, sous un ciel sombre, Jean-Marie Le Pen et des milliers de personnes. Le Menhir déclara: « Tu aurais pu, tu aurais dû être non seulement un homme politique mais un homme d'Etat. Le destin et Dieu dans ses volontés insondables en ont décidé autrement. Sache que nous ne t'oublierons pas et que notre fidélité t'es acquise du haut jusqu'en bas au sein de ce peuple pour lequel tu t'es tant battu, que tu as tant aimé. » Dans l'assistance, trois femmes avaient de profondes raisons de pleurer cet homme: son épouse Marie-France, sa fille et Marie-Christine Arnautut dont nul n'ignorait qu'elle était l'amie de cœur de Jean-Pierre.

 

Autan-Lara fait front

Les élections européennes de juin 1989 avaient placé le Front National en troisième position sur l'échiquier politique, avec 11,73% des voix, faisant élire dix députés. La constitution d'un groupe parlementaire allait se révéler compliquée car le MSI refusait de siéger avec les six députés des Republikaner allemands de Frantz Schönhuber. La raison ? Les Allemands considèrent que le Tyrol du sud devrait redevenir allemand, les Italiens considérant que le Haut-Adige (la dénomination italienne du Tyrol du sud) était définitivement italien. Notons que le Tyrol du sud, rattaché à l'Italie après la Grande Guerre, est d'évidence de culture allemande. Mais même Adolf Hitler renonça à réclamer son rattachement à la maison-mère, soucieux de garder de bonnes relations avec Mussolini. Parmi les élus de la liste FN, figurait le grand metteur en scène, notamment du génial film La Traversée de Paris, Claude Autan-Lara. Agé de 88 ans, doyen du Parlement européen, c'est lui qui prononça le mardi 25 juillet le discours inaugural. Un discours remarquable, consacré à la nécessité de défendre la culture européenne, dont Rolinat cite des extraits: « On dit à bon droit que l'Union soviétique représente une menace militaire. Mais ce n'est pas que je sache l'Union soviétique qui menace notre culture, mes très chers frères européens. Cette menace nous vient des Etats-Unis d'Amérique ». Il ajoutait excellemment: « Je demande solennellement à tous les jeunes de mon pays, à tous les jeunes de tous les pays d'accepter une dérogation à ce qui est devenu pour eux, hélas, un réflexe. Je leur demande, à l'heure des libations, une fois, une seule fois, au moins, de renoncer au Coca-Cola et de commander, à la place, un petit vin de chez nous, d'Alsace bien sûr ». Autan-Lara allait gravement aggraver son cas, en s'en prenant à Simone Veil qui avait été internée dans un camp de concentration. A la question d'un journaliste de Globe, il répondit: « Oh ! Elle joue de la mandoline avec ça. Mais elle est revenue, hein ? Et elle se porte bien. Bon alors, quand on me parle de génocide, je dis: en tout cas, ils ont raté la mère Veil ! » Il aggravait son cas en ajoutant que « la gauche actuelle est dominée par la juiverie cinématographique internationale, par le cosmopolitisme et par l'internationalisme ». Il poursuivait dans le même registre en déclarant: « On est bourré de mensonges... Auschwitz... Le génocide, on n'en sait trop rien. Le prétendu génocide... Personne ne parle du génocide des Indiens par les Américains. N'est pas génocide qui veut ! » Autan-Lara, accusé d'antisémitisme, allait démissionner, sous la pression, de son mandat de député européen.

 

Samedi 5 décembre 1998: le clash

Ce samedi 5 décembre 1998, raconte Rolinat, la crise qui couvait depuis longtemps au sein du Front National, allait éclater au grand jour. Les origines en étaient multiples. Bruno Mégret, que Le Pen avait nommé à la tête de la Délégation générale pour faire contrepoids à Jean-Pierre Stirbois (diviser pour régner) s'était aperçu que désormais, c'était lui dont « Le Pen voulait la peau ». Les mesquineries s'étaient accumulées. Le Pen avait montré fort peu d'empressement à féliciter le couple Mégret pour sa performance à Vitrolles. Yann Piat, quand elle fut la seule députée du FN à être élue, après la dissolution de l'Assemblée nationale en 1988, n'eut droit à aucun coup de fil de félicitations, ce qui la blessa profondément. Idem pour Le Chevallier quand il fut élu maire de Toulon. Rolinat écrit: « Le Menhir n'aimait pas trop les bons scores de ses lieutenants, ça lui faisait de l'ombre ». Il y a aussi cet épisode où le RPR et l'UDF auraient été prêts à offrir une région au FN, en l'occurrence la PACA, en échange du soutien du FN là où la majorité était menacée. Une condition: que Le Pen n'en soit pas le président. On évoqua Le Chevallier qui avait conquis de haute lutte la mairie de Toulon en 1995, et présentait « une figure ronde de notable ou celle, onctueuse, d'ecclésiastique », un profil de « cardinal de la Curie romaine ». De plus, Le Chevallier était un ami très proche de Le Pen. Il l'avait recueilli lorsque son appartement, villa Poirier, avait explosé suite à un attentat. Mais, peine perdue, refus net de Le Pen: cela ne pouvait être que lui, et personne d'autre... Il y eut ensuite cette véritable provocation de Le Pen. Confronté à la perspective d'être en situation d'inéligibilité aux élections européennes, il avait déclaré vouloir, dans ce cas, que la liste soit menée par Jany, son épouse, et non par Bruno Mégret. C'était se moquer du monde... Rolinat raconte la réunion du Conseil national du FN, le 9 décembre, où Le Pen allait être, pour la première fois, violemment et publiquement contesté et copieusement sifflé. Il y eut une ambiance, raconte l'auteur, de Grand Conseil fasciste, lors duquel Mussolini fut destitué. Le Pen, poursuit Rolinat, allait révéler, lors de cette crise, son véritable visage: celui du chef dont on ne discute pas les ordres, le monarque absolu, « le Louis XIV de Saint-Cloud », le « Benito de la Trinité-sur-Mer ». Le Pen allait définitivement fermer la porte à toute tentative de sortie de crise, en tenant des propos incroyables sur ses propres troupes qualifiées de « minorité extrémiste, activiste et même raciste » ! Odieux...

Jean-Claude Rolinat raconte la suite: l'échec du MNR, l'élection de Marine Le Pen à la tête du Front, le départ de la plupart de « historiques » dont Carl Lang et Roger Holeindre, l'expulsion par sa fille Marine de Jean-Marie Le Pen de la présidence du Front... « Candidat à presque tout, élu a pas grand-chose », Jean-Claure Rolinat dit avoir la conscience du devoir bien accompli, « dans la chaleur fraternelle du militantisme ». Il conclut par ces mots: « Le petit garçon que j'étais et l'adulte que je suis devenu, s'il n'a pas atteint ses objectifs politiques, a réalisé ses rêves de voyages, et il a fondé une famille avec une belle descendance. Et pendant douze ans, il a bénéficié de l'affection de son chat... Après tout, que demander de plus ? »

 

« 17 ans dans les tranchées du Front national » par Jean-Claude Rolinat, 360 pages, 39 euros, éditions Dualpha. Contact: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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